[repost*] FMA - Kimblee x Roy - R | Terre rouge
Titre : Terre rouge
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, plutôt 1er anime
Personnages/Couple : Zolf J. Kimblee x Roy Mustang
Genre : hate!sex
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix et studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : « sans les mains ! » pour 31_jours (23 octobre 06) ;
et 1#03, « terre » pour 30_interdits
Continuité/Spoil éventuel : guerre d'Ishval, plus version 1er anime
Avertissement : dub-con, voire peut-être non-con - et PoV (externe, mais quand même) de Kimblee donc fort peu charitable envers Mustang qui est de toute façon bourré de Problèmes jusqu'à la gueule
Note : depuis le temps, j'ai fini par rajouter deux-trois trucs vis-à-vis de la characterization flottante de Roy.
Nombre de mots : 1300
***
Roy Mustang s’était éloigné du camp, pour penser. En voilà, un comportement imprudent : seul, en contrée hostile, alors que le soir tomberait bientôt, avec comme seule arme ses gants à feu… Zolf J. Kimblee décida de prendre cela comme une invite à venir discuter. Non, non, pas question de le laisser à réfléchir seul face à lui-même. Avoir un petit échange avec lui serait bien plus intéressant qu’un monologue stérile.
« J’ai entendu un type déclarer que ce coin était superbe, » lança-t-il comme entrée en matière, faisant sursauter Roy.
Superbe ? l’endroit était on-ne-peut-plus désolé ; roche et sable, terre rouge desséchée.
« Moi, je trouve ça moche, continue-t-il. Pas toi ?
- Qu’est-ce que tu veux ?
- Oh, juste causer un peu. Que dirais-tu d’un petit combat de langue ? »
Roy le regarda comme s’il pensait qu’il avait perdu la raison. Ça le fit ricaner intérieurement : pas du tout, il savait parfaitement ce qu’il faisait. La Pierre philosophale était peut-être partie pour ravager son esprit, mais ça n’était pas encore fait - ou alors, il n’en avait pas encore conscience.
« Je comptais juste profiter un peu d’avoir quartier libre pour me détendre un peu. Et comme à deux, c’est toujours mieux, j’espérais que tu me laisserais me joindre à toi.
- Tu es cinglé, Kimblee.
- Allons bon. Je te fais une proposition civilisée et toi tu m’envoies paître ? Qui de nous deux est le plus déséquilibré, dans ce cas ? »
À cela, Roy ne répondit rien, ruminant sa mauvaise humeur.
« Je ne te propose rien de méchant, pourtant. Au contraire.
- Va au diable !
- Ah. Mais le diable, est-ce moi-même, est-ce toi, est-ce Grand ? C'est cela, la question qui te taraude tant. Tu n'y a pas encore de réponse ? »
Roy serra les dents, refusant de répondre.
« Et u n’oseras pas me dire d’aller me faire foutre, conclut Kimblee. Pourtant, tu en meurs d’envie.
- Non !
- Si. Seulement, ça ferait mal de te l’avouer. Pourtant, il n’y a aucune honte à avoir. C’est normal, en temps de guerre surtout, d’avoir des pulsions. Destructrices, » s’empressa-t-il d’ajouter, sans bien sûr duper son interlocuteur fulminant. Il lui jeta un regard faussement innocent avant de poursuivre.
« Je ne te demande rien. Pas d’engagement, pas de réciprocité, rien. Juste un peu de disponibilité, cette fois.
- Pourquoi moi justement ?
- Parce que tu me plais. »
Tout à trac. Roy en resta interloqué.
« Tu es attirant et tu as une puissance destructrice faramineuse. On ne peut pas en dire autant de tous nos collègues. Et surtout, tu ne tiens pas à aller où que ce soit avec moi.
- Sans blague, » cracha-t-il.
Kimblee se fend d’un sourire suffisant.
« Tu me détestes trop pour que je puisse espérer que tu en redemandes. Allons, pas la peine de faire semblant, je sais que tu ne m’apprécies guère. Mais je t’ai dit que ça m’est égal.
- Alors pourquoi t’acharner ?
- Parce que je sais aussi que je t’attire. Tu détestes ça encore plus, mais tu ne peux t’en empêcher. Personne ne te le reprochera, hein. Tout le monde est plus ou moins en manque, beaucoup se découvrent des désirs qu’ils préfèrent refuser. »
Roy détourna le regard, ne voulant pas admettre que l’Écarlate touchait juste.
« Alors je te propose un marché : on fait ça une fois. Tu exorcises ces pulsions qui t’empoisonnent. Ensuite tu peux te remettre au travail de bonne humeur, sans péter les plombs parce que tu voudrais me cramer moi au lieu des cibles. J’ai ce que je veux aussi et je te laisse tranquille ensuite. Échange équivalent. »
Roy croisa les bras, cherchant le piège.
« Vraiment ?
- Parole d’alchimiste.
- Je ne te fais pas confiance.
- C’est que tu n’as confiance en toi non plus. Baisse ton pantalon et tu verras.
- Dans tes rêves.
- Tu préfères que je le fasse moi-même ? »
Il s’avança, tendit la main vers la ceinture de son vis-à-vis. Lequel le repoussa violemment, éloignant sa main d’un revers du poignet comme s’il risquait de s’y brûler à le toucher de sa propre main.
« Donc, tu as peur que je te touche. Hehe, quelque part, c’est flatteur pour moi, non ? »
Cela valut à Kimblee un regard noir. La haine qu’il pouvait y lire le fit frissonner. De plaisir. Un sentiment aussi intense valait infiniment mieux que l’indifférence que Roy voulait feindre. Et il se fichait éperdument qu’il soit négatif.
« Bien. Je ne te toucherai pas. »
Mustang semblait visiblement soulagé, mais toujours méfiant.
« En contre-partie, toi non plus tu ne pourras pas me toucher. Oh, ne fais pas cette tête : ça t’arrange, non ? Je parie que tu n’as pas envie d’avoir à poser tes précieuses mimines sur ma personne. »
Ce disant, il lui faucha les jambes. Et avant que Roy, pourtant sur le qui-vive, ait le temps de riposter, il était déjà agenouillé en face de lui, entremêlant leurs jambes. Position idéale pour une petite partie de catch.
« Non non, ne t’imagine pas que j’allais te laisser le privilège de m’avoir à tes genoux, tout de même ! É-qui-va-lence, mon cher Flammes. Pourvu que tu ne le regrettes pas… trop. »
Depuis le début, il ne comptait pas lui laisser le choix. Ce qu’il prétendait offrir, il comptait bien le prendre. De gré ou de force. Et sur ces mots, il arrache le bouton de ses pantalons d’un coup de dents. Roy lui facilitait la tâche en restant tétanisé. Au temps pour ses protestations...
Sa langue remplaça avantageusement ses doigts frappés d’interdit. Il pouvait toujours sucer, lécher, mordiller, faire rouler dans sa bouche, jouer de cette langue agile à merveille, agaçant aussi bien verbalement qu’en pratique.
L’orgasme qui prit Roy, à son corps défendant, était la meilleure gratification qu’il puisse recevoir de sa part. malgré ses yeux furieux, son rictus méprisant. Roy était vraiment délicieux, même quand il prétendait le détester.
Et s'il le méprisait tant, pourquoi s'était-il abstenu de riposter et de le repousser sérieusement ? Oh, oui, ils étaient encore un peu trop près du camp, et les brûlures, pour blesser ou tuer, l'auraient vite désigné comme coupable, ce qui aurait passablement entaché sa réputation. Ce cher Roy serait décidément trop lâche pour l'accuser devant un tribunal militaire, et prouvait qu'il l'était aussi trop pour attaquer lui-même. À mains nues, même sans sa flamme ? Il aurait pu. Il ne l'avait pas fait. Quelle que soit la véritable raison, tant pis pour lui. (Oh, oui, c'était peut-être lâche de la part de Zolf lui-même que de s'en être pris à lui en sachant pertinament quelle loque bouffée par la culpabilité et le désir de punition il peut être quand ils rentrent juste d'une mission d'extermination ? mais ça s'appelle de la stratégie, ça.)
Quand ils se relevèrent, l’arrière de l’uniforme de Roy et les genoux de Kimblee étaient maculés de cette poussière rouge qu’il disait tant mépriser. La chaleur de leurs corps, l’humidité de leur transpiration, l’avaient agglutinée contre les surfaces en contact en une légère couche semblable à de la boue.
Roy se rajusta rapidement, pestant contre cette terre qui lui couvrait les paumes. Pendant qu’il s’obstinait avec sa braguette, et son bouton manquant, Kimblee le prit de nouveau par surprise pour tracer du doigt la courbe de sa joue, y laissant une traînée rouge.
« Tu vois, tu aurais dû me laisser l’usage de mes mains. Même si, comme tu l’as constaté, je n’en avais effectivement pas besoin pour te faire… exploser. »
À ces mots, Roy perdit enfin toute maîtrise et laissa parler ses poings. Kimblee encaissa le coup sans broncher. Il cracha une salive sanglante sur le côté, évitant de justesse les bottes de son vis-à-vis, et se fendit d’un sourire mauvais. Il ne fit pas mine d’essuyer la trace terreuse laissée sur sa propre joue, mais fit remarquer celle qu’il avait lui-même faite :
« Surprenant, non, comment cette terre peut ressembler à du sang séché ? »
Avant que Roy ne puisse s’emporter à nouveau, il reprit tranquillement le chemin du campement, comme si de rien n’était, comme s’ils n’avaient échangé qu’une banale conversation et que celle-ci était close. Il lui adressa un vague salut de la main, avec désinvolture. Il avait obtenu ce qu’il voulait, plus rien ne le retenait là. Quant à un vrai combat, il préférait s’en passer. Pour le moment.
« À la revoyure, Major Mustang. »
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, plutôt 1er anime
Personnages/Couple : Zolf J. Kimblee x Roy Mustang
Genre : hate!sex
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix et studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : « sans les mains ! » pour 31_jours (23 octobre 06) ;
et 1#03, « terre » pour 30_interdits
Continuité/Spoil éventuel : guerre d'Ishval, plus version 1er anime
Avertissement : dub-con, voire peut-être non-con - et PoV (externe, mais quand même) de Kimblee donc fort peu charitable envers Mustang qui est de toute façon bourré de Problèmes jusqu'à la gueule
Note : depuis le temps, j'ai fini par rajouter deux-trois trucs vis-à-vis de la characterization flottante de Roy.
Nombre de mots : 1300
***
Roy Mustang s’était éloigné du camp, pour penser. En voilà, un comportement imprudent : seul, en contrée hostile, alors que le soir tomberait bientôt, avec comme seule arme ses gants à feu… Zolf J. Kimblee décida de prendre cela comme une invite à venir discuter. Non, non, pas question de le laisser à réfléchir seul face à lui-même. Avoir un petit échange avec lui serait bien plus intéressant qu’un monologue stérile.
« J’ai entendu un type déclarer que ce coin était superbe, » lança-t-il comme entrée en matière, faisant sursauter Roy.
Superbe ? l’endroit était on-ne-peut-plus désolé ; roche et sable, terre rouge desséchée.
« Moi, je trouve ça moche, continue-t-il. Pas toi ?
- Qu’est-ce que tu veux ?
- Oh, juste causer un peu. Que dirais-tu d’un petit combat de langue ? »
Roy le regarda comme s’il pensait qu’il avait perdu la raison. Ça le fit ricaner intérieurement : pas du tout, il savait parfaitement ce qu’il faisait. La Pierre philosophale était peut-être partie pour ravager son esprit, mais ça n’était pas encore fait - ou alors, il n’en avait pas encore conscience.
« Je comptais juste profiter un peu d’avoir quartier libre pour me détendre un peu. Et comme à deux, c’est toujours mieux, j’espérais que tu me laisserais me joindre à toi.
- Tu es cinglé, Kimblee.
- Allons bon. Je te fais une proposition civilisée et toi tu m’envoies paître ? Qui de nous deux est le plus déséquilibré, dans ce cas ? »
À cela, Roy ne répondit rien, ruminant sa mauvaise humeur.
« Je ne te propose rien de méchant, pourtant. Au contraire.
- Va au diable !
- Ah. Mais le diable, est-ce moi-même, est-ce toi, est-ce Grand ? C'est cela, la question qui te taraude tant. Tu n'y a pas encore de réponse ? »
Roy serra les dents, refusant de répondre.
« Et u n’oseras pas me dire d’aller me faire foutre, conclut Kimblee. Pourtant, tu en meurs d’envie.
- Non !
- Si. Seulement, ça ferait mal de te l’avouer. Pourtant, il n’y a aucune honte à avoir. C’est normal, en temps de guerre surtout, d’avoir des pulsions. Destructrices, » s’empressa-t-il d’ajouter, sans bien sûr duper son interlocuteur fulminant. Il lui jeta un regard faussement innocent avant de poursuivre.
« Je ne te demande rien. Pas d’engagement, pas de réciprocité, rien. Juste un peu de disponibilité, cette fois.
- Pourquoi moi justement ?
- Parce que tu me plais. »
Tout à trac. Roy en resta interloqué.
« Tu es attirant et tu as une puissance destructrice faramineuse. On ne peut pas en dire autant de tous nos collègues. Et surtout, tu ne tiens pas à aller où que ce soit avec moi.
- Sans blague, » cracha-t-il.
Kimblee se fend d’un sourire suffisant.
« Tu me détestes trop pour que je puisse espérer que tu en redemandes. Allons, pas la peine de faire semblant, je sais que tu ne m’apprécies guère. Mais je t’ai dit que ça m’est égal.
- Alors pourquoi t’acharner ?
- Parce que je sais aussi que je t’attire. Tu détestes ça encore plus, mais tu ne peux t’en empêcher. Personne ne te le reprochera, hein. Tout le monde est plus ou moins en manque, beaucoup se découvrent des désirs qu’ils préfèrent refuser. »
Roy détourna le regard, ne voulant pas admettre que l’Écarlate touchait juste.
« Alors je te propose un marché : on fait ça une fois. Tu exorcises ces pulsions qui t’empoisonnent. Ensuite tu peux te remettre au travail de bonne humeur, sans péter les plombs parce que tu voudrais me cramer moi au lieu des cibles. J’ai ce que je veux aussi et je te laisse tranquille ensuite. Échange équivalent. »
Roy croisa les bras, cherchant le piège.
« Vraiment ?
- Parole d’alchimiste.
- Je ne te fais pas confiance.
- C’est que tu n’as confiance en toi non plus. Baisse ton pantalon et tu verras.
- Dans tes rêves.
- Tu préfères que je le fasse moi-même ? »
Il s’avança, tendit la main vers la ceinture de son vis-à-vis. Lequel le repoussa violemment, éloignant sa main d’un revers du poignet comme s’il risquait de s’y brûler à le toucher de sa propre main.
« Donc, tu as peur que je te touche. Hehe, quelque part, c’est flatteur pour moi, non ? »
Cela valut à Kimblee un regard noir. La haine qu’il pouvait y lire le fit frissonner. De plaisir. Un sentiment aussi intense valait infiniment mieux que l’indifférence que Roy voulait feindre. Et il se fichait éperdument qu’il soit négatif.
« Bien. Je ne te toucherai pas. »
Mustang semblait visiblement soulagé, mais toujours méfiant.
« En contre-partie, toi non plus tu ne pourras pas me toucher. Oh, ne fais pas cette tête : ça t’arrange, non ? Je parie que tu n’as pas envie d’avoir à poser tes précieuses mimines sur ma personne. »
Ce disant, il lui faucha les jambes. Et avant que Roy, pourtant sur le qui-vive, ait le temps de riposter, il était déjà agenouillé en face de lui, entremêlant leurs jambes. Position idéale pour une petite partie de catch.
« Non non, ne t’imagine pas que j’allais te laisser le privilège de m’avoir à tes genoux, tout de même ! É-qui-va-lence, mon cher Flammes. Pourvu que tu ne le regrettes pas… trop. »
Depuis le début, il ne comptait pas lui laisser le choix. Ce qu’il prétendait offrir, il comptait bien le prendre. De gré ou de force. Et sur ces mots, il arrache le bouton de ses pantalons d’un coup de dents. Roy lui facilitait la tâche en restant tétanisé. Au temps pour ses protestations...
Sa langue remplaça avantageusement ses doigts frappés d’interdit. Il pouvait toujours sucer, lécher, mordiller, faire rouler dans sa bouche, jouer de cette langue agile à merveille, agaçant aussi bien verbalement qu’en pratique.
L’orgasme qui prit Roy, à son corps défendant, était la meilleure gratification qu’il puisse recevoir de sa part. malgré ses yeux furieux, son rictus méprisant. Roy était vraiment délicieux, même quand il prétendait le détester.
Et s'il le méprisait tant, pourquoi s'était-il abstenu de riposter et de le repousser sérieusement ? Oh, oui, ils étaient encore un peu trop près du camp, et les brûlures, pour blesser ou tuer, l'auraient vite désigné comme coupable, ce qui aurait passablement entaché sa réputation. Ce cher Roy serait décidément trop lâche pour l'accuser devant un tribunal militaire, et prouvait qu'il l'était aussi trop pour attaquer lui-même. À mains nues, même sans sa flamme ? Il aurait pu. Il ne l'avait pas fait. Quelle que soit la véritable raison, tant pis pour lui. (Oh, oui, c'était peut-être lâche de la part de Zolf lui-même que de s'en être pris à lui en sachant pertinament quelle loque bouffée par la culpabilité et le désir de punition il peut être quand ils rentrent juste d'une mission d'extermination ? mais ça s'appelle de la stratégie, ça.)
Quand ils se relevèrent, l’arrière de l’uniforme de Roy et les genoux de Kimblee étaient maculés de cette poussière rouge qu’il disait tant mépriser. La chaleur de leurs corps, l’humidité de leur transpiration, l’avaient agglutinée contre les surfaces en contact en une légère couche semblable à de la boue.
Roy se rajusta rapidement, pestant contre cette terre qui lui couvrait les paumes. Pendant qu’il s’obstinait avec sa braguette, et son bouton manquant, Kimblee le prit de nouveau par surprise pour tracer du doigt la courbe de sa joue, y laissant une traînée rouge.
« Tu vois, tu aurais dû me laisser l’usage de mes mains. Même si, comme tu l’as constaté, je n’en avais effectivement pas besoin pour te faire… exploser. »
À ces mots, Roy perdit enfin toute maîtrise et laissa parler ses poings. Kimblee encaissa le coup sans broncher. Il cracha une salive sanglante sur le côté, évitant de justesse les bottes de son vis-à-vis, et se fendit d’un sourire mauvais. Il ne fit pas mine d’essuyer la trace terreuse laissée sur sa propre joue, mais fit remarquer celle qu’il avait lui-même faite :
« Surprenant, non, comment cette terre peut ressembler à du sang séché ? »
Avant que Roy ne puisse s’emporter à nouveau, il reprit tranquillement le chemin du campement, comme si de rien n’était, comme s’ils n’avaient échangé qu’une banale conversation et que celle-ci était close. Il lui adressa un vague salut de la main, avec désinvolture. Il avait obtenu ce qu’il voulait, plus rien ne le retenait là. Quant à un vrai combat, il préférait s’en passer. Pour le moment.
« À la revoyure, Major Mustang. »