(no subject)
je regardais dans tes yeux et je voyais à quel point le temps passe vite.
devant moi, j'ai plus une ados. le changement s'est pas fait BAM, comme ça.
ça fait plusieurs moments que je remarque ça.
mais damn god, je vois une maturité appuyée, une franchise remarquable.
et c'est beau.
écouter cat stevens, ça me rend toute chose. je regarde les gens vivre, j'arrive de mieux en mieux à participer, à les appuyer. j'aime écouter les gens, entendre des tranches de vies. j'ai hâte de revivre, par contre. la procuration, ça lasse, et les battements me manquent. comment continuer à entendre les aventures et mésaventures qui me font tant envie en restant de marbre? j'ai l'impression de passer à coté de ma vie, et c'est grave. je ne plaisante pas, c'est même plus drôle comment je m'en fait avec ça. le soucis de ne jamais vivre assez, de ne pas comprendre pourquoi je ne suis pas pleine d'action.
j'ai peur de ne jamais vraiment pouvoir choisir entre noir et blanc, ou de ne jamais voir l'occasion de ce choix se présenter. et même si l'opportunité se présente, est-ce que je dois la saisir? une "opportunité", c'est-ce que c'est toujours positif?
c'est plutôt rare, maintenant, que je laisse mes doigts marteler le clavier, ou le crayon faire sa route sur le papier. mais ce soir, alors que mon entourage se précise, j'arrive à focuser sur les raisons de ma neutralité. est-ce que la vie ne m'avait envoyé qu'une seule chance d'être décrissée? je voudrais que les conséquences de mes actes se manifestent autrement que par le silence.
le silence, c'est souvent quelque chose de négatif.
la prise trois me fait chier, parce que je me sens déjà prisonnière de l'inexistance de cette flamme que je cherche à consummer depuis que je l'ai connue. mais comme c'est rassurant, de n'avoir aucun feu, et que je connais ça, c'est normal que je m'y réfugie. je me demande juste vraiment pourquoi y'a toujours des grands qui m'embêtent sur mon chemin.
(j'suis toute chose. j'ai écrit que des insides avec moi-même, de la soirée, assez spontanés, queje ne comprendrai probablement plus à moitié demain matin. alors bon, ne vous en formalisez pas.)
devant moi, j'ai plus une ados. le changement s'est pas fait BAM, comme ça.
ça fait plusieurs moments que je remarque ça.
mais damn god, je vois une maturité appuyée, une franchise remarquable.
et c'est beau.
écouter cat stevens, ça me rend toute chose. je regarde les gens vivre, j'arrive de mieux en mieux à participer, à les appuyer. j'aime écouter les gens, entendre des tranches de vies. j'ai hâte de revivre, par contre. la procuration, ça lasse, et les battements me manquent. comment continuer à entendre les aventures et mésaventures qui me font tant envie en restant de marbre? j'ai l'impression de passer à coté de ma vie, et c'est grave. je ne plaisante pas, c'est même plus drôle comment je m'en fait avec ça. le soucis de ne jamais vivre assez, de ne pas comprendre pourquoi je ne suis pas pleine d'action.
j'ai peur de ne jamais vraiment pouvoir choisir entre noir et blanc, ou de ne jamais voir l'occasion de ce choix se présenter. et même si l'opportunité se présente, est-ce que je dois la saisir? une "opportunité", c'est-ce que c'est toujours positif?
c'est plutôt rare, maintenant, que je laisse mes doigts marteler le clavier, ou le crayon faire sa route sur le papier. mais ce soir, alors que mon entourage se précise, j'arrive à focuser sur les raisons de ma neutralité. est-ce que la vie ne m'avait envoyé qu'une seule chance d'être décrissée? je voudrais que les conséquences de mes actes se manifestent autrement que par le silence.
le silence, c'est souvent quelque chose de négatif.
la prise trois me fait chier, parce que je me sens déjà prisonnière de l'inexistance de cette flamme que je cherche à consummer depuis que je l'ai connue. mais comme c'est rassurant, de n'avoir aucun feu, et que je connais ça, c'est normal que je m'y réfugie. je me demande juste vraiment pourquoi y'a toujours des grands qui m'embêtent sur mon chemin.
(j'suis toute chose. j'ai écrit que des insides avec moi-même, de la soirée, assez spontanés, queje ne comprendrai probablement plus à moitié demain matin. alors bon, ne vous en formalisez pas.)