(no subject)
je suis là.
et tranquillement, je pense, je pleure un peu, je souris beaucoup. je réfléchie à quel impact ça a, à quel impact ça n'a pas. je me demande si c'est ça, retomber, et pourquoi ça ne fait pas mal. j'ai beaucoup plus peur de demain-demain que du demain-dans-4-mois. j'ai hâte et je pense aux secondes perdues de ma vie, qui s'écoulent encore, et qui avaient toutes un goût différent. j'ai peur du calme et j'attends la tempête. faire honneur à mes principes, ou les laisser de coté, ça donne le même résultat.
y'a longtemps que je n'ai pas écrit quelque chose de passionné, vraiment écrit. tout se ressemble, ces temps-ci. le projet perso me manque.
ça fait longtemps que je n'avais pas bien vécu. tu me manques.
c'est comme si j'avais un soleil dans le ventre, et des étoiles dans la tête. en même temps, je sais que ça ne durera pas bien longtemps. mais who cares, you know. parce que j'ai vécu, je peux vivre encore, faut juste que je me souvienne qu'avant de prendre une radicale décision, il vaudrait mieux discuter un peu, et surmonter au moins ce bloquage-là.
et me voici, je suis là. simplement ici, et là-bas, et partout. regardant l'éternité, cette bonne vieille éternité retrouvée, qui me met au pied du mur. le mois d'avril est toujours le plus drôle.
si j'avais une seule raison de croire, je le ferai. sauf que. voilà.