Merry Merry Xmas Challenge Redux - Ugly Betty - Dans mes souliers...
Titre : Dans mes souliers...
Auteur : Gred
Fandom : Ugly Betty
Personnages: La famille Meade, la voix de Betty (Daniel/Betty implicite)
Rating : G
Disclaimer : Rien n'est à moi.
Thème : 28 - Les chaussures devant la cheminée
Nombre de mots : 665 mots
Corrigé par buddhaformattie.
Un verre de vin dans la main, installé sur un des sofas, il fixait, sans le voir, le feu de cheminée. Derrière lui, il entendait sa mère et Alexis discuter. Tout paraissait normal. Un vrai Noël en famille. Il sourit, c’était comme si tout allait bien, comme si sa famille n’était pas bizarre et, parfois, complètement tordue.
Il risqua un coup d’œil vers les deux femmes encore attablées, puis reporta son attention sur les chaussures posées devant la cheminée. C’était une tradition que sa mère aimait répéter à chaque Noël. Dedans, pour chaque membre de la famille, elle plaçait de petits cadeaux.
Et, en effet, dans sa paire, Daniel avait repéré les présents. Le plus discrètement possible, il s’assit à même le sol et allongea le bras pour attraper le premier cadeau qui s’y trouvait. Une carte y était attachée.
« Ce n’est pas grand-chose mais tu te dois de rester classe même le jour de Noël. Amitiés. Betty. »
Du paquet, il sortit une cravate rouge criarde sur laquelle des petits bonhommes de neige, plutôt bien faits, dansaient ou jouaient. Daniel sourit. C’était tout Betty de lui offrir un cadeau de ce genre. Il sut instantanément qu’il porterait cette cravate dès le lendemain, pour le déjeuner chez les Suarez auquel lui et sa famille avaient été invités.
« Tu sais que ce n’est pas encore l’heure d’ouvrir les cadeaux… »
Daniel sursauta, puis il lança un regard penaud à sa mère qui lui souriait.
« Un cadeau de ton assistante ? » ajouta-t-elle en désignant l’accessoire dans ses mains.
L’homme sourit.
« - Je vais l’appeler pour la remercier.
- Pour qu’elle sache que tu n’as pas attendu le passage du Père Noël ? le taquina Alexis.
- Betty me connaît, elle sait que je ne suis pas un gentil garçon. »
Il se leva, sortit son portable de sa poche et quitta la pièce. Il sourit quand il entendit la voix de son amie à l’autre bout de la ligne.
« Rappelle-moi, cela fait combien de temps que tu travailles chez Mode, déjà ? On n’avait pas décidé que ce type de cravates était juste affreux ? »
Le rire de la jeune femme s’éleva.
« - C’est pour te punir de ne pas avoir attendu minuit avant d’ouvrir ton cadeau.
- Betty, tu me connais, je ne pouvais pas attendre…
- Je le sais, c’est pour ça que ton vrai cadeau t’attend ici.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Tu le sauras demain », chantonna-t-elle.
Daniel ferma les yeux, empli d’une sensation qu’il avait très peu connue, qu’il ne connaissait d’ailleurs, maintenant, que parce que la jeune femme était entrée dans sa vie.
« - Je te ramènerai le tien aussi.
- Oh, tu m’as acheté un cadeau ! C’est quoi ? » s’écria-t-elle.
Il la laissa essayer de deviner sans lui donner le moindre indice. Il aimait l’entendre aussi excitée.
« - Mademoiselle Betty Suarez, vous ne saurez rien ! »
Il frissonna en l’entendant rire. C’était quelque chose qui ne lui était pas arrivé souvent. Il refusa de penser à ce que cela voulait dire.
« À demain, Betty.
- À demain… »
Il raccrocha alors qu’un dernier gloussement s’échappait de l’autre côté de la ligne. Quand il retourna dans le salon, sa mère et sa sœur s’étaient, elles aussi, jetées sur leurs paires de chaussures. Daniel resta un long moment à les contempler bavarder et s’amuser ensemble. Finalement, il se réveilla et se décida à se joindre à elles.
« Je vois que je me fais remonter les bretelles mais vous, vous ne vous gênez pas non plus. Et moi, je n’ai ouvert qu’un seul cadeau !
- Celui de Betty… » fit remarquer Alexis, taquine.
Son frère fit semblant de ne pas avoir entendu, rougissant un peu. Sa mère lui épargna la gêne en lui tendant un autre cadeau. Leurs regards se croisèrent lorsqu’il lui prit le petit paquet des doigts. Une même compréhension les unit pendant de courtes secondes.
Lorsque Daniel s’assit devant la cheminée, il se sentit complètement différent. Un monde de possibilités s’ouvrait maintenant devant lui. Un monde dans lequel, il l’espérait, Betty Suarez jouerait un grand rôle.
Auteur : Gred
Fandom : Ugly Betty
Personnages: La famille Meade, la voix de Betty (Daniel/Betty implicite)
Rating : G
Disclaimer : Rien n'est à moi.
Thème : 28 - Les chaussures devant la cheminée
Nombre de mots : 665 mots
Corrigé par buddhaformattie.
Un verre de vin dans la main, installé sur un des sofas, il fixait, sans le voir, le feu de cheminée. Derrière lui, il entendait sa mère et Alexis discuter. Tout paraissait normal. Un vrai Noël en famille. Il sourit, c’était comme si tout allait bien, comme si sa famille n’était pas bizarre et, parfois, complètement tordue.
Il risqua un coup d’œil vers les deux femmes encore attablées, puis reporta son attention sur les chaussures posées devant la cheminée. C’était une tradition que sa mère aimait répéter à chaque Noël. Dedans, pour chaque membre de la famille, elle plaçait de petits cadeaux.
Et, en effet, dans sa paire, Daniel avait repéré les présents. Le plus discrètement possible, il s’assit à même le sol et allongea le bras pour attraper le premier cadeau qui s’y trouvait. Une carte y était attachée.
« Ce n’est pas grand-chose mais tu te dois de rester classe même le jour de Noël. Amitiés. Betty. »
Du paquet, il sortit une cravate rouge criarde sur laquelle des petits bonhommes de neige, plutôt bien faits, dansaient ou jouaient. Daniel sourit. C’était tout Betty de lui offrir un cadeau de ce genre. Il sut instantanément qu’il porterait cette cravate dès le lendemain, pour le déjeuner chez les Suarez auquel lui et sa famille avaient été invités.
« Tu sais que ce n’est pas encore l’heure d’ouvrir les cadeaux… »
Daniel sursauta, puis il lança un regard penaud à sa mère qui lui souriait.
« Un cadeau de ton assistante ? » ajouta-t-elle en désignant l’accessoire dans ses mains.
L’homme sourit.
« - Je vais l’appeler pour la remercier.
- Pour qu’elle sache que tu n’as pas attendu le passage du Père Noël ? le taquina Alexis.
- Betty me connaît, elle sait que je ne suis pas un gentil garçon. »
Il se leva, sortit son portable de sa poche et quitta la pièce. Il sourit quand il entendit la voix de son amie à l’autre bout de la ligne.
« Rappelle-moi, cela fait combien de temps que tu travailles chez Mode, déjà ? On n’avait pas décidé que ce type de cravates était juste affreux ? »
Le rire de la jeune femme s’éleva.
« - C’est pour te punir de ne pas avoir attendu minuit avant d’ouvrir ton cadeau.
- Betty, tu me connais, je ne pouvais pas attendre…
- Je le sais, c’est pour ça que ton vrai cadeau t’attend ici.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Tu le sauras demain », chantonna-t-elle.
Daniel ferma les yeux, empli d’une sensation qu’il avait très peu connue, qu’il ne connaissait d’ailleurs, maintenant, que parce que la jeune femme était entrée dans sa vie.
« - Je te ramènerai le tien aussi.
- Oh, tu m’as acheté un cadeau ! C’est quoi ? » s’écria-t-elle.
Il la laissa essayer de deviner sans lui donner le moindre indice. Il aimait l’entendre aussi excitée.
« - Mademoiselle Betty Suarez, vous ne saurez rien ! »
Il frissonna en l’entendant rire. C’était quelque chose qui ne lui était pas arrivé souvent. Il refusa de penser à ce que cela voulait dire.
« À demain, Betty.
- À demain… »
Il raccrocha alors qu’un dernier gloussement s’échappait de l’autre côté de la ligne. Quand il retourna dans le salon, sa mère et sa sœur s’étaient, elles aussi, jetées sur leurs paires de chaussures. Daniel resta un long moment à les contempler bavarder et s’amuser ensemble. Finalement, il se réveilla et se décida à se joindre à elles.
« Je vois que je me fais remonter les bretelles mais vous, vous ne vous gênez pas non plus. Et moi, je n’ai ouvert qu’un seul cadeau !
- Celui de Betty… » fit remarquer Alexis, taquine.
Son frère fit semblant de ne pas avoir entendu, rougissant un peu. Sa mère lui épargna la gêne en lui tendant un autre cadeau. Leurs regards se croisèrent lorsqu’il lui prit le petit paquet des doigts. Une même compréhension les unit pendant de courtes secondes.
Lorsque Daniel s’assit devant la cheminée, il se sentit complètement différent. Un monde de possibilités s’ouvrait maintenant devant lui. Un monde dans lequel, il l’espérait, Betty Suarez jouerait un grand rôle.