Merry Merry Christmas Challenge - Original - Panne d'électricité dans tout le quartier
Titre : Le coup de la guirlande.
Auteur : Katel Belacqua.
Fandom : Original.
Perso et Pairing : Une femme et un homme, sans nom.
Rating : T, pour jurons et très très vague implication à la fin.
Disclaimer : Censé être à moi car original mais… tellement bateau que ça pourrait être tout aussi bien vos voisins que les miens…
Thème : 24. Panne d’électricité dans tout le quartier.
Nombre de mots : 408 mots.
Note de l'auteur : Alerte fluff ! (je préfère prévenir) Et méfiez-vous des guirlandes électriques, y’a eu un drame y’a une semaine avec…
Le coup de la guirlande
- Bordel !
Le hurlement s’échappa de sa bouche par réflexe. Elle avait trop forcé sur les décorations du sapin, quatre guirlandes électriques, et les plombs avaient sauté. Après vérification, il s’avéra que non seulement son appartement n’avait plus de courant, mais l’immeuble aussi. En se penchant par la fenêtre et en regardant en haut et en bas du bâtiment, toutes les lumières étaient éteintes et des gens s’affolaient en vérifiant eux aussi chez les voisins. Et le quartier lui-même était plongé dans l’obscurité. Pas de lumière dans la rue.
- Oh merde…
Elle recula prestement sa tête et verrouilla la fenêtre, blême. A cause d’elle, une centaine de gens au moins devait chercher les bougies et les lampes torche tout en la maudissant. Enfin, en maudissant la cause de cette catastrophe, c’est-à-dire elle.
Elle détaillait avec attention le sapin, cherchant la guirlande responsable, et surtout ce qui convenait de faire dans ce genre de situation - prévenir les pompiers ? se livrer à la police ? faire la morte ? se terrer sous la couette et se transformer en marmotte pour tout l’hiver ? - lorsqu’on frappa à la porte d’entrée. Elle hésita à sauter par la fenêtre, ou bien à effectivement se terrer quelque part, puis se dit que ce devait être la voisine du deuxième, l’octogénaire, qui venait lui demander si elle avait une lampe supplémentaire.
Double déception. Ce n’était pas une femme mais un homme, et il était loin d’être octogénaire. Il lui manquait soixante ans pour y arriver. Il semblait avoir la vingtaine, tout comme elle.
- Euh… Bonjour ? proposa-t-elle en le voyant bouche bée.
- Bon… Bonjour. Soir, plutôt. Bonsoir.
Elle sentit sa patience s’envoler.
- Oui, oui, bonsoir. C’est pour quoi ?
- Pour, euh… Vous avez du courant ?
- Pas plus que le reste de l’immeuble, je crois.
- Je peux… entrer ?
- Si vous voulez, mais je vous préviens, je ne peux pas vous offrir de café, la cafetière est électrique.
- Pas grave.
Il lui fit un sourire désarmant, enchanteur, et entra.
Le fin mot de l’histoire ? Ce fut au lit, avec ce garçon qu’elle connaissait à peine, qu’elle l’apprit. Aucune de ses guirlandes n’était responsable. Il avait cherché une excuse pour l’aborder et n’avait rien trouvé de mieux que de saboter l’armoire électrique du quartier. C’était de loin le prétexte le plus farfelu qu’on ait trouvé pour la draguer. Elle ne l’en aima que plus.
FIN
Auteur : Katel Belacqua.
Fandom : Original.
Perso et Pairing : Une femme et un homme, sans nom.
Rating : T, pour jurons et très très vague implication à la fin.
Disclaimer : Censé être à moi car original mais… tellement bateau que ça pourrait être tout aussi bien vos voisins que les miens…
Thème : 24. Panne d’électricité dans tout le quartier.
Nombre de mots : 408 mots.
Note de l'auteur : Alerte fluff ! (je préfère prévenir) Et méfiez-vous des guirlandes électriques, y’a eu un drame y’a une semaine avec…
Le coup de la guirlande
- Bordel !
Le hurlement s’échappa de sa bouche par réflexe. Elle avait trop forcé sur les décorations du sapin, quatre guirlandes électriques, et les plombs avaient sauté. Après vérification, il s’avéra que non seulement son appartement n’avait plus de courant, mais l’immeuble aussi. En se penchant par la fenêtre et en regardant en haut et en bas du bâtiment, toutes les lumières étaient éteintes et des gens s’affolaient en vérifiant eux aussi chez les voisins. Et le quartier lui-même était plongé dans l’obscurité. Pas de lumière dans la rue.
- Oh merde…
Elle recula prestement sa tête et verrouilla la fenêtre, blême. A cause d’elle, une centaine de gens au moins devait chercher les bougies et les lampes torche tout en la maudissant. Enfin, en maudissant la cause de cette catastrophe, c’est-à-dire elle.
Elle détaillait avec attention le sapin, cherchant la guirlande responsable, et surtout ce qui convenait de faire dans ce genre de situation - prévenir les pompiers ? se livrer à la police ? faire la morte ? se terrer sous la couette et se transformer en marmotte pour tout l’hiver ? - lorsqu’on frappa à la porte d’entrée. Elle hésita à sauter par la fenêtre, ou bien à effectivement se terrer quelque part, puis se dit que ce devait être la voisine du deuxième, l’octogénaire, qui venait lui demander si elle avait une lampe supplémentaire.
Double déception. Ce n’était pas une femme mais un homme, et il était loin d’être octogénaire. Il lui manquait soixante ans pour y arriver. Il semblait avoir la vingtaine, tout comme elle.
- Euh… Bonjour ? proposa-t-elle en le voyant bouche bée.
- Bon… Bonjour. Soir, plutôt. Bonsoir.
Elle sentit sa patience s’envoler.
- Oui, oui, bonsoir. C’est pour quoi ?
- Pour, euh… Vous avez du courant ?
- Pas plus que le reste de l’immeuble, je crois.
- Je peux… entrer ?
- Si vous voulez, mais je vous préviens, je ne peux pas vous offrir de café, la cafetière est électrique.
- Pas grave.
Il lui fit un sourire désarmant, enchanteur, et entra.
Le fin mot de l’histoire ? Ce fut au lit, avec ce garçon qu’elle connaissait à peine, qu’elle l’apprit. Aucune de ses guirlandes n’était responsable. Il avait cherché une excuse pour l’aborder et n’avait rien trouvé de mieux que de saboter l’armoire électrique du quartier. C’était de loin le prétexte le plus farfelu qu’on ait trouvé pour la draguer. Elle ne l’en aima que plus.
FIN