(no subject)
Sorry I'm going to write in French but I've just got to let some steam out about the strike taking place in French universities (like, REALLY).
Ce matin, j'ai fais partie de ceux qui ont essayé de bloquer l'université. Ce blocage avait été voté en Assemblée Générale à laquelle TOUS les étudiants, professeurs et personnels administratifs étaient conviés. Evidemment, seuls les étudiants mobilisés se soint pointés et le blocage a été voté. Je DETESTE les blocages. Pour moi, ce doit être le tout derniers recours quand la grève traîne en longueur. Mais ceux qui ne se sont pas pointés à l'A.G. n'ont PAS le droit de se plaindre du résultat du vote. On vit en société, bordel! J'en connais qui ont dormi au collège pendant les cours sur Athènes et la démocratie.
Si vous appreniez que quelqu'un n'a pas voté aux éléctions présidentielles, vous penseriez qu'il n'a pas le droit de se plaindre qu'on se retrouve avec Sarko pendant 4 ans, nan? Eh bien là c'est pareil. Ces gens-là veulent vivre en totale autarcie, se préoccupent de leur petit diplôme, de leur petit semestre sans essayer une seule seconde d'avoir une vision à long terme.
Et par pitié, ne me sortez pas l'excuse des pauvres étudiants boursiers (nombre d'entre eux sont mobilisés) car ils ont bien compris que si cette loi passe et que les universités sont privatisées, AUCUNE bourse ne leur permettra plus de pouvoir payer une année d'étude à la Sorbonne. Alors certes, ils risquent leur semestre mais c'est miniscule à côté du risque de que représente cette loi et qui fera qu'ils n'auront très certainement jamais les moyens d'envoyer leur enfant à l'université.
Et pour la dernière fois, arrêtez de me dire que je fais la grève car je suis une feignasse qui n'aime pas bosser. Je suis en double licence, j'ai obtenu les derniers semestres de mes deux licences avec mentions, je fais partie d'une association étudiante qui accueille le étudiants étrangers qui arrivent à Paris et je me lève à 7h tous les matins depuis 3 semaines pour le comité de mobilisation. Si j'avais cours, je n'aurai que 25h de cours par semaine et ne me lèverai jamais avant 9h.
Encore une fois, je suis loin de faire partie des extrémistes, ce matin était mon premier blocage depuis plusieurs années (et ma folle jeunesse dans un lycée de ZEP...) mais je reste persuadée que n'importe quelle personne qui ferait l'effort de serait-ce que ne s'informer sur ce qui se passe serait outrée de voir le comportement des CRS à l'égard de la population et ce que contient cette fameuse réforme.
Si cette loi passe et que dans 10, 20 ans vous n'avez pas les moyen de payer des études de vos gamins, ne venez surtout pas vous plaindre, vous en avez perdu le droit en pensant à votre semestre plutôt qu'à l'avenir de l'université et de la recherche en France.
Je précise également qu'en me mobilisant avant la fin de ma licence, je remets mon Erasmus en jeu.
PUTAIN CA VA MIEUX!
PS: ce message n'est dirigé contre personne. J'ai des amis non-mobilisés que je ne juge absolument pas. C'est juste que les 3 semaines de fatigue, les insultes et les coups commencent à peser sérieusement. J'aurai sûrement un avis plus modéré une fois calme et reposée. Quoi que... on n'est jamais qu'une bande de bolchéviques.
Ce matin, j'ai fais partie de ceux qui ont essayé de bloquer l'université. Ce blocage avait été voté en Assemblée Générale à laquelle TOUS les étudiants, professeurs et personnels administratifs étaient conviés. Evidemment, seuls les étudiants mobilisés se soint pointés et le blocage a été voté. Je DETESTE les blocages. Pour moi, ce doit être le tout derniers recours quand la grève traîne en longueur. Mais ceux qui ne se sont pas pointés à l'A.G. n'ont PAS le droit de se plaindre du résultat du vote. On vit en société, bordel! J'en connais qui ont dormi au collège pendant les cours sur Athènes et la démocratie.
Si vous appreniez que quelqu'un n'a pas voté aux éléctions présidentielles, vous penseriez qu'il n'a pas le droit de se plaindre qu'on se retrouve avec Sarko pendant 4 ans, nan? Eh bien là c'est pareil. Ces gens-là veulent vivre en totale autarcie, se préoccupent de leur petit diplôme, de leur petit semestre sans essayer une seule seconde d'avoir une vision à long terme.
Et par pitié, ne me sortez pas l'excuse des pauvres étudiants boursiers (nombre d'entre eux sont mobilisés) car ils ont bien compris que si cette loi passe et que les universités sont privatisées, AUCUNE bourse ne leur permettra plus de pouvoir payer une année d'étude à la Sorbonne. Alors certes, ils risquent leur semestre mais c'est miniscule à côté du risque de que représente cette loi et qui fera qu'ils n'auront très certainement jamais les moyens d'envoyer leur enfant à l'université.
Et pour la dernière fois, arrêtez de me dire que je fais la grève car je suis une feignasse qui n'aime pas bosser. Je suis en double licence, j'ai obtenu les derniers semestres de mes deux licences avec mentions, je fais partie d'une association étudiante qui accueille le étudiants étrangers qui arrivent à Paris et je me lève à 7h tous les matins depuis 3 semaines pour le comité de mobilisation. Si j'avais cours, je n'aurai que 25h de cours par semaine et ne me lèverai jamais avant 9h.
Encore une fois, je suis loin de faire partie des extrémistes, ce matin était mon premier blocage depuis plusieurs années (et ma folle jeunesse dans un lycée de ZEP...) mais je reste persuadée que n'importe quelle personne qui ferait l'effort de serait-ce que ne s'informer sur ce qui se passe serait outrée de voir le comportement des CRS à l'égard de la population et ce que contient cette fameuse réforme.
Si cette loi passe et que dans 10, 20 ans vous n'avez pas les moyen de payer des études de vos gamins, ne venez surtout pas vous plaindre, vous en avez perdu le droit en pensant à votre semestre plutôt qu'à l'avenir de l'université et de la recherche en France.
Je précise également qu'en me mobilisant avant la fin de ma licence, je remets mon Erasmus en jeu.
PUTAIN CA VA MIEUX!
PS: ce message n'est dirigé contre personne. J'ai des amis non-mobilisés que je ne juge absolument pas. C'est juste que les 3 semaines de fatigue, les insultes et les coups commencent à peser sérieusement. J'aurai sûrement un avis plus modéré une fois calme et reposée. Quoi que... on n'est jamais qu'une bande de bolchéviques.