Pumpkin Autumn Challenge : Victor Hugo, Aux frontières de l'exil (Esther Gil, Laurent Paturaud)
Catégorie : Voyageuse contemplant une mer d’étoiles (Romantisme / Poésie / Lyrisme / Mystère / Rêve / Cauchemar / Émotions / Vague à l’âme
Le principe de cette BD : alors qu'il pratique le spiritisme à Guernesey, Victor Hugo voit le fantôme de Léopoldine qui lui demande d'enquêter sur sa mort. Il risque alors, pour cela, de revenir en France où Napoléon III le poursuit, et élucidera l'affaire, à l'aide d'un ami fidèle et d'une maîtresese regrettée...
Je n'ai globalement pas aimé l'histoire. Que ce soit pour la mort de Léopoldine ou l'histoire de crime qui se déroule à Guernesey en parallèle (et pour laquelle Victor Hugo a historiquement demandé grâce, contre la peine de mort), cela fait très théorie du complot - dans le sens qu'on a l'impression que l'auteur veut convaincre de ses théories, plutôt que de juste laisser jouer son imagination.
Vidocq est là mais ne sert à rien, Victor Hugo n'est pas très intéressant à part pour un dilemme moral à la fin, plein de petits détails ne servent à rien à part à montrer que l'auteur a fait sa recherche historique, plein de petits détails montrent que l'auteur n'a pas fait toute sa recherche, malheureusement (on sait très bien qui a inspiré Thénardier, c'est le député Thénard, qui réclamait le maintien à 16 heures de la journée de travail pour les enfants, en faire une figure beaucoup plus proche du libre donne à Hugo bien trop peu d'imagination).
J'aime les interventions de Julie d'Aunet, une des maîtresses d'Hugo qui mérite d'être plus connue pour sa propre biographie et pas seulement sa vie amoureuse.
Les dessins sont très jolis, avec une atmosphère d'ombre et de brouillard, et pourtant précis, autant que la couverture. Mais le dessinateur se refuse absolument à montrer le moindre signe de vieillissement chez une femme, surtout s'il a prévu des scènes de sexe. Juliette, qui a 45 ans passés, semble aussi jeune que les filles de Victor Hugo.
Le principe de cette BD : alors qu'il pratique le spiritisme à Guernesey, Victor Hugo voit le fantôme de Léopoldine qui lui demande d'enquêter sur sa mort. Il risque alors, pour cela, de revenir en France où Napoléon III le poursuit, et élucidera l'affaire, à l'aide d'un ami fidèle et d'une maîtresese regrettée...
Je n'ai globalement pas aimé l'histoire. Que ce soit pour la mort de Léopoldine ou l'histoire de crime qui se déroule à Guernesey en parallèle (et pour laquelle Victor Hugo a historiquement demandé grâce, contre la peine de mort), cela fait très théorie du complot - dans le sens qu'on a l'impression que l'auteur veut convaincre de ses théories, plutôt que de juste laisser jouer son imagination.
Vidocq est là mais ne sert à rien, Victor Hugo n'est pas très intéressant à part pour un dilemme moral à la fin, plein de petits détails ne servent à rien à part à montrer que l'auteur a fait sa recherche historique, plein de petits détails montrent que l'auteur n'a pas fait toute sa recherche, malheureusement (on sait très bien qui a inspiré Thénardier, c'est le député Thénard, qui réclamait le maintien à 16 heures de la journée de travail pour les enfants, en faire une figure beaucoup plus proche du libre donne à Hugo bien trop peu d'imagination).
J'aime les interventions de Julie d'Aunet, une des maîtresses d'Hugo qui mérite d'être plus connue pour sa propre biographie et pas seulement sa vie amoureuse.
Les dessins sont très jolis, avec une atmosphère d'ombre et de brouillard, et pourtant précis, autant que la couverture. Mais le dessinateur se refuse absolument à montrer le moindre signe de vieillissement chez une femme, surtout s'il a prévu des scènes de sexe. Juliette, qui a 45 ans passés, semble aussi jeune que les filles de Victor Hugo.