J'ai décidé de me remettre aux mangas yaoi ces temps-ci, alors je voulais faire un petit bilan pour partager mes opinions. Il n'y a ici que des mangas que j'ai lus il y a moins d'un an, et qui sont sortis officiellement en français (si quelqu'un est intéressé, je peux faire pareil pour les scantrads)(ou pour les mangas que j'ai lus il y a longtemps).
Ce sont purement des opinions personnelles basées sur des goûts personnels, si vous avez des opinions totalement opposées je vous respecte. ^^
Greuh, en théorie j'aime la fantasy et la fantasy urbaine, en pratique, la plupart de mes préférés sont des mangas "réalistes". Je ne sais pas pourquoi je ne trouve pas de manga yaoi de fantasy à scénario auquel accrocher, je prends les recs !
Given (Kizu Natsuki)
5 tomes sortis pour l'instant. Un des mangas yaoi à la mode, et je me suis totalement fait happer ! C'est centré sur un groupe de rock, et j'aime les mangas sur la création artistique.
Il y a deux romances principales, une entre les deux lycéens, une entre les deux étudiants. (et plein d'amitié intergénérationnelle mais pas de ship, yeah)
Ritsuka rencontre Mafuyu, qui se balade toujours avec une guitare, mais ne sait pas jouer. Ritsuka se laisse convaincre de lui donner des cours, mais quand il l'entend chanter, il décide de l'inviter dans son groupe. Et il est plus touché qu'il ne le laisse paraître, mais Mafuyu a un passé.
Dans le groupe en question, Haruki est amoureux d'Akihiko, qui a une relation complexe avec son colocataire/friends with benefits.
Ce n'est pas spécialement original, mais j'aime les thèmes de la musique et du deuil, et j'aime tous les persos, damn.
Hidamari ga kikoeru (Fumino Yuki)
4 tomes sortis pour l'instant. Une romance à l'université entre un garçon malentendant et le premier ami qu'il rencontre, qui décide d'être son preneur de notes.
Il y a plusieurs mangas sur le handicap qui sont sortis ces dernières années, et celui-là est passé pratiquement inaperçu. C'est dommage, je le trouve excellent sur le thème, très bien recherché, sur les différents types d'aides qui existent ou le plus souvent n'existent pas, sur la relation entre les différents types de sourds et de malentendants, ceux qui préfèrent se passer d'aide par orgueil ou par peur d'être rejetés, ceux qui préfèrent ne socialiser qu'entre eux après trop de déceptions.
La romance est lente, dans le premier tome il faut même lire entre les lignes pour réaliser que ce n'est pas une histoire d'amitié, et cela peut être négatif pour certains lecteurs, mais j'ai beaucoup aimé. Ca a été rafraîchissant pour moi de lire une histoire où c'est de l'amitié qui se transforme en amour, des deux côtés, et où personne n'a un coup de foudre pour des raisons d'apparence. Je suis à fond et j'ai hâte d'avoir un tome 5 (je ne sais pas si c'est prévu - c'est une de ces séries où l'auteur sort un tome qui est censé être auto-contenu, mais avec une possibilité de suite si c'est un succès commercial. C'était aussi le cas de la série suivante.)
Doukyusei (Nakamura Asumiko)
3 tomes sortis, c'est fini ! Une romance lycéenne - ce qui n'est pas mon genre - incluant un triangle amoureux avec un prof - ce qui est encore moins mon genre - mais je dois reconnaître que c'est une réussite. Rihito est rentré dans la chorale parce qu'il est troublé par son prof de musique, mais il n'est pas doué. Hikaru, qui est dans sa classe et aime la musique, s'intéresse à lui tout de suite.
L'auteur l'a conçu comme une ode aux années lycées. C'est elliptique, souvent poétique. Parfois on a des passages d'introspection, mais parfois on a aussi des scènes pleines de vie et de spontanéité où on n'a aucune idée de ce que les personnages pensent.
Le professeur n'est pas présenté comme un monstre, mais ce qu'il fait n'est pas non plus présenté comme acceptable, et j'aime cet équilibre.
The Wize Wize Beasts of the Wizarding Wizdoms (Nagabe)
Un one-shot, une série de huit histoires courtes dans une école de magie où les élèves et les professeurs sont des animaux anthropomorphisés (seulement la dernière a aussi un personne humain, et il n'est pas élève de l'école). J'adore le style de dessin de l'auteur - c'est celui qui a écrit L'enfant et le maudit - et graphiquement c'est super-réussi.
Certaines de ces histoires sont vraiment très mignonnes, d'autres sont parfois malsaines - une avec un philtre d'amour, que j'aime d'ailleurs beaucoup, une avec quelqu'un qui est amoureux à sens unique et essaie de ruiner les chances de son crush avec d'autres personnes, ou de l'UST prof-élève. Mais les sentiments sont toujours bien présentés, très vifs même quand ils sont nuancés ou tordus, et j'ai trouvé ça bien équilibré. Et j'aime bien la façon dont l'auteur utilise les caractéristiques animales.
L'étranger de la plage + L'étranger du zéphyr (Kii Kanna)
Le premier tome peut se lire indépendamment, je l'ai déjà recommandé
ici. La suite (trois tomes pour l'instant) se passe après leur mise en couple, raconte comment Mio encourage Shun à renouer avec sa famille. C'est toujours extrêmement mignon, et en plus de leur romance, des liens familiaux et de la nature de la normalité, cela aborde des thèmes comme la difficulté de la vie d'auteur et des pannes d'inspiration, ou les difficultés de communication, surtout à propos du sexe et autres thèmes considérés comme tabou. L'auteur réussit très bien à créer des enjeux en gardant la romance solide et sans avoir aucun des personnages être déplaisant avec l'autre. Juste, comme je disais dans ma critique du tome 1. Des fois ils ne sont pas doués, mais adorables.
Qualia Under the Snow (Kii Kanna)
Un one-shot, sorti avant L'étranger de la plage, mais je l'ai lu après parce que c'était le même auteur. C'est une romance entre un garçon qui enchaîne les one-night stands, et un autre qui n'aime pas les relations sociales, mais qui vivent dans le même appartement pour étudiants.
Au fur et à mesure qu'ils se fréquentent, et deviennent proches sans pour autant mettre un nom sur leur relation, on apprend leurs passés respectifs, et comment ils les ont influencés, en même temps que la possibilité pour une romance se développe.
C'était mignon, même si cela aborde des thèmes parfois sombres, en particulier parce que le style de dessin de l'auteur est toujours adorable, et ses personnages toujours bien intentionnés malgré tous leurs défauts. J'ai préféré le précédent mais je recommande toujours celui-là.
Links (Kizu Natsuki)
Un one-shot, j'ai lu parce que c'était du même auteur que Given. Il y a quatre histoires courtes différentes dans ce manga, qui sont toutes liées, par un lien évident (plusieurs des personnages se connaissent et ont le même lieu de travail), et un qui apparaît au fur et à mesure du récit (un personnage qui est mort il y a longtemps ; son frère, celui qui l'a tué par accident et son camarade de classe qui était amoureux de lui font aussi partie des personnages principaux).
Il y a des histoires positives et d'autres, en particulier celles en rapport avec le deuil, plus douces-amères, voire un peu malsaines. Ca ne m'a pas du tout dérangée, surtout en voyant, justement, que ces personnages se connaissent, ont des opinions sur les relations les uns des autres, etc. Elles sont toutes touchantes, malgré les ambiances différentes. Par contre, neuf personnages importants en un tome (quatre couples, plus celui qui est mort) ? Comment vous voulez que je retienne tous les noms et les visages (l'auteur n'est pas très forte pour les visages distinctifs) ? Je dois avouer, parfois, ma lecture était un peu confuse.
Allégeance sous les cerisiers (Fukiya Furo)
C'est un manga sur des personnages historiques du 12e siècle, Yoshitsune et Benkei, que je shippe déjà. Cela a trois effets effets principaux : 1) me faire partir avec un a priori positif sur le ship, 2) me faire comprendre à peu près ce qui se passe même quand il y a trop de noms et trop de lieux et trop de camps en présence, 3) mais aussi me faire grogner sur des petits détails parce que ce n'est pas la version que je préfère. L'auteur s'est beaucoup inspirée du théâtre nô, ce qui est plutôt bien pour moi, parce que c'est aussi une des sources pour mon intérêt pour eux. Cela veut aussi dire, vous n'aurez pas de fin heureuse. Le manga est réservé aux fans de tragédie.
L'histoire de Yoshitsune et Benkei n'est contenu que dans les trois chapitres centraux. Le chapitre 1 et le chapitre 5 sont des histoires totalement différentes - sauf que bien sûr ce sont aussi des romances gay, qui se passent pendant la même guerre, et sont aussi inspirées du théâtre nô. La première est très dure, avec un homme qui va rejoindre son ancien maître et amant exilé sur une petite île pour conspiration. Au lieu d'être reconnaissant, l'homme est furieux qu'il ne soit pas là pour le faire évader et se montre abusif. La seconde est moins violente, mais avec un côté malsain, avec un prêtre élevé dans un monastère bouddhiste, qui tente de séduire un des moines, qui est touché par lui mais résiste pour des raisons religieuses.
Passons maintenant à l'histoire principale. J'aime comment ils ont écrit la rencontre entre Yoshitsune et Benkei, qui est un de mes passages préférés. J'aime qu'ils aient utilisé les tengus, en particulier qu'on les voie revenir contre les vaisseaux fantômes des Taira, qu'ils offrent à Yoshitsune une porte de sortie, et qu'il refuse de la prendre, parce que leur amour n'est pas à sens unique. Que ce soit l'idée de l'auteur ou pas, j'aime beaucoup cette version ! Elle choisit aussi de montrer leur mort seulement dans des visions au lieu de finir par cela, et je regrette un peu, parce que j'aime ce passage. Je suppose qu'elle s'est finalement un peu retenue, niveau tragédie. (Je regrette aussi un peu l'absence de sexe avec des tengus, mais c'est juste moi.
Ce que je n'aime pas : Yoshitsune est supposé être un brillant stratège et un guerrier cruel, et comme l'auteur se concentre sur les relations, c'est seulement mentionné, on ne le voit jamais en action, c'est très décevant ! Finalement, on voit mieux les talents de manipulateur de son frère que les siens. Le frère est écrit avec son propre intérêt amoureux, et j'ai bien aimé leur première rencontre, mais finalement, leur relation ne sert que pour de la sexposition, où ils parlent du scénario tout en couchant ensemble, quitte à introduire ce personnage j'aurais espéré plus de sentiment.
Ce sur quoi je grogne, mais c'est plus personnel : Shizuka. La femme de Yoshitsune est ici un homme (ou une femme trans ? ce n'est pas clair), et doué.e au combat. C'est clairement dans le but de rendre le personnage plus sympathique sans avoir à faire de développement, mais je trouve que c'est une solution de facilité qui ne marche pas vraiment bien. Sa relation avec Yoshitsune est aussi beaucoup moins intense que dans le canon, transformant de fait le triangle amoureux avec Benkei en une romance principale et une secondaire. Pourtant, j'aime le moment, dans le théâtre d'origine, où elle est jalouse de Benkei parce que comme elle est la mère de ses enfants elle doit vivre pour Yoshitsune au lieu de mourir avec lui.
Sinon, le dessin est très joli, et même si ce n'est pas mon adaptation préférée de cette romance, j'aime qu'il existe plusieurs versions !
Madk (Suzuri Ryo)
Je n'ai lu que le tome 1, et je ne pense pas que je lirai plus loin, mais je respecte immensément l'auteur pour la quantité de kink éhonté qu'il réussit à mettre dans son histoire, sans pour autant sacrifier le scénario et la caractérisation.
Makoto a des fantasmes de vore et de torture, et sait que la société le considère comme un monstre pour cela. Il n'est pas loin de partager cette opinion. Un jour, contre son âme, il invoque un démon pour pouvoir se livrer à ses désirs sans blesser personne, et peut-être un peu pour mourir. Mais une fois que le pacte ets accompli (et oui, il y a des détails, en particulier le fait qu'il n'avait pas bien réfléchi au temps que ça prendrait de manger une personne entière), le démon, au lieu de le tuer, le prend comme apprenti.
On a alors plus de kink (le person principal passe du temps sous forme d'un chien avec une tête humaine, et le monde des démons est... sexuellement libéré), mais aussi du worldbuilding, en particulier sur le nom des démons, où prononcer le nom d'un démon plus faible peut donner du pouvoir sur lui, mais à l'inverse, tenter de prononcer le nom d'un démon plus puissant peut détruire celui qui essaie.
Malheureusement, je ne suis pas entièrement convaincue par le royaume des démons, et surtout par l'itinéraire éthique de Makoto, alors que c'était très intéressant au début. Dommage, c'est vraiment très original.
Le monstre et la bête (Renji Range)
Encore un de ces mangas où je ne peux juger que sur le premier tome, parce que je n'ai lu que ça, mais il y en a plus. Liam est un homme d'âge mur qui aime le sexe. Kavo est un monstre, solitaire à cause de son apparence, qui vit dans la forêt. Quand ils se rencontrent et que Kavo essaie de protéger Liam, Liam ne fuit pas avec horreur. Kavo, touché, décide de l'accompagner. C'est le début d'une romance qui ne sera pas facile, parce que Liam n'a pas les moindres projets de monogamie, et Kavo a du mal à comprendre les sentiments, y compris les siens.
La relation est originale, malheureusement j'ai trouvé tout le reste trop superficiel : le worldbuilding, la nature des monstres... l'univers est vraiment cliché de fantasy. Il y a des villages, des forêts, des auberges, etc. J'espère qu'il devient plus spécifique après, parce que même si la romance est sympa je ne me sens pas de lire juste pour ça, surtout que j'ai très peur que ça finisse en "personnage poly finit par comprendre que son mode de vie était le mauvais et finit dans une relation monogame". Si vous avez lu plus loin et que je devrais faire confiance à l'auteur, dites-moi. ^^
Je pense à toi (Komatsu)
Une série de quatre histoires courtes en un tome : un sur un garçon qui veut partir à la ville parce que leur petit village ne lui offre rien, et son meilleur ami qui est amoureux de lui mais ne le retient pas parce qu'il ne veut pas contrarier ses rêves. Un avec un adulte qui se rappelle avec une nostalgie malsaine du gars qui le harcelait, parfois sexuellement, mais ne le retrouve pas à la réunion d'anciens élèves, contrairement à ce qu'il espérait. Un avec un garçon qui fait semblant d'être gay pour chasser des filles qui s'intéressent à lui, et pour le coup se retrouve à sortir avec un mec, malgré toutes ses tentatives pour prouver qu'il est un petit ami lamentable. Et un sur un garçon qui fait une fugue quand ses parents divorcent, et se réfugie dans un hôtel avec son meilleur ami qui est amoureux de lui.
J'ai pris plaisir à les lire, même si dans la troisième les quiproquos m'ont mise mal à l'aise - mais c'est purement personnel, et objectivement, la seconde est plus malaisante. Les dessins sont jolies, les sentiments parfois émouvants. Mais après les avoir lues, j'en ai complètement oublié le contenu. J'ai dû les refeuilleter pour faire ce résumé.
Les âmes perdues (Yuki Ringo)
J'ai lu ce manga parce que je cherche toujours de la bonne romance yaoi avec des êtres surnaturels japonais, et le résumé avait du potentiel : un garçon qui peut voir les esprits et un ermite mystérieux qui n'est peut-être pas humain... Malheureusement, sans que j'ai aucun énorme reproche à faire, c'est un des mangas les moins originaux que j'ai lus. J'ai l'impression de passer par toutes les scènes imposées, l'intimité et la confiance qui grandissent, l'un qui sauve l'autre d'une agression sexuelle, la révélation qu'ils se sont connus dans une vie antérieure, sans surprise et sans que jamais les personnages soient creusés plus profondément que leur trait de personnalité principal. Le mieux que je peux en dire est que leur relation est saine, positive, et évite des tropes déplaisants... mais une absence de défauts n'est pas vraiment une qualité.
Bride of the Fox Spirit (Takarai Rihito, Miryu Masaya)
J'ai lu ce manga parce que c'était l'auteur de Graineliers que je suis en ce moment, et qui a du subtext yaoi. Je me disais que ce serait bien de voir ce qu'elle fait hors-subtext. Mais non, sur ce manga, elle est juste illustratrice. Ce qui veut dire, très joli, mais aussi, les persos ont tous la même tête (ce qui n'est pas trop grave, le cast n'est pas très grand)
Je n'ai pas aimé. Au début, je levais les yeux au ciel pour le mariage accidentel, j'étais là, ils ne s'aiment même pas ! C'est juste un prétexte pour les mettre dans des relations embarrassantes ! Et puis, bonne et mauvaise nouvelle à la fois, même si à la fin du tome l'affection est devenue mutuelle, à défaut de vrais sentiments romantiques, ils ne finissent pas ensemble. Bonne, parce que cela aurait été trop rapide et pas crédible psychologiquement. Mauvaise, parce que j'ai quand même acheté ça en espérant lire un manga yaoi.
Le système de magie a du potentiel, il pourrait même donner une bonne histoire ! Les créatures mythologiques sont quelque chose que j'aime bien d'habitude, et les personnages, humains ou non, ont du potentiel. Mais au lieu de ça, on se retrouve avec des petites histoires pas spécialement intéressantes, et des relations entre eux très superficielles.
Le théâtre des fleurs (Natsume Isaku)
Je n'ai lu que le tome 1. Deux jeunes gens, de nos jours, de familles traditionnelles, qui font du kabuki. Ils travaillent ensemble pour la première fois. L'un est un grand admirateur de l'autre, voire plus. L'autre considère le premier comme un rival en notoriété et a un très mauvais a priori par rapport à lui.
Je m'intéresse au kabuki et j'aurais aimé apprendre plus de choses sur les pièces, sur l'état d'esprit des acteurs, sur leur passion pour leur art, sur la mise en scène et la création artistique - comme je disais, c'est un thème que j'aime beaucoup - mais j'ai eu l'impression ici que c'était très superficiel, principalement un moyen de mettre un acteur de rôles masculins et un acteur de rôles féminins dans des situations compromettantes un peu forcées. Donc je n'ai pas spécialement l'intention de lire la suite.
Le patron est une copine (Nagabe)
J'ai été très déçue par celui-là, vu que j'aime les autres mangas de l'auteur. Le dessin est toujours bien, mais c'est tout. Le personnage principal est un dragon furry rose chef d'entreprise qui aime s'habiller en femme et travailler dans un bar à hotesses ; jusqu'ici, je n'ai pas de problème avec la prémisse.
J'ai un problème avec les deux intérêts amoureux. L'un est un oiseau, collègue d'une entreprise étrangère, qui vient pour faire affaire avec lui, et est totalement charmé dès qu'il le voit s'habiller en hôtesse. Il est poli et charmant, mais il est clair qu'il ne connaît pas vraiment le protagoniste, et n'est intéressé que par son corps et ses vêtements.
L'autre est un renard, un collègue de travail gay qui n'est pas au courant de son petit secret mais passe son temps à draguer peu subtilement, et même à le harceler sexuellement, autant qu'il peut se le permettre.
Le personnage principal, malheureusement, a une trop basse estime de soi pour penser que quelqu'un l'aimera un jour, et il se retrouve à en choisir un, alors que 1) je n'aime aucun des deux, et 2) j'ai l'impression qu'il n'aime aucun des deux. Franchement, un mec qui sort avec quelqu'un juste parce que son estime de soi est trop faible, ça aurait pu être de la bonne tragédie psychologique, mais non ! C'est traité en mode comédie romantique ! Et une fois que je déteste la romance, c'est dur d'accrocher.
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