Pour le troisième exemplaire du défi
Sex is not the enemy de
miya_tenaka, j'ai reçu
cette image Je n'avais pas d'idées de fandom, alors j'ai écrit un petit bout d'originale qui ne va nulle part. ^^
Titre : C'est entièrement la faute de l'univers, en réalité
Auteur :
flo_neljaFandom : Originale
Personnages : Silvana est le nom civil de Mairead des Chroniques de Perpignan, mais cela ne joue aucun rôle. Jeanne est une fille de sa classe, et entièrement un OC inventé pour le coup.
Rating : PG-13
Genre : Tension sexuelle fluffy, voire neuneu
Avertissements : Les persos sont mineures - environ 16 ans, je dirais.
"Tu veux m'embrasser ?" demande Silvana.
Et c'est vrai, Jeanne avait regardé. Parce qu'il y avait de quoi, avec les jambes de Silvana, et ses reins... mais juste un peu, parce que la jalousie n'apportait rien du tout, et on ne se demande pas avec combien de garçons une amie a pu sortir, même si des bruits courent... oh, et ces seins blancs et fermes, et ses lèvres charnues comme des fraises... non, c'était absurde, cela elle pouvait les voir tant qu'elle voulait, en cours, pas seulement dans les vestiaires.
Et Jeanne ne voulait pas avant, c'est ce sourire, la toute nouvelle courbe de sa bouche, un lacet qui l'avait capturée, une question comme un charme, une incantation murmurée. Silvana n'avait rien deviné, elle s'était trompée, elle l'avait juste rendu vrai.
Ses lèvres sont suaves et brûlantes, et caressent celles de Jeanne très, très doucement. Elle devrait à peine le sentir, sauf que chaque contact fait vaciller le monde autour d'elle. Et comment fait-elle pour sentir comme cela, sucrée et sauvage à la fois ?
Et Jeanne est folle, folle, et leurs peaux se frottent et se cajolent, partout, les mains de Silvana sont sur sa taille et ses cuisses contre les siennes et leurs seins qui se pressent.
Il ne faut pas, dit-elle, et Silvana l'écoute avec attention, recule même un peu, et demande pourquoi, est-ce que tu ne veux plus, ou c'est une question de morale, ou bien de conséquences ? Et une question si naïve ne devrait pas être une question piège.
Quelqu'un pourrait venir, dit-elle, et Silvana approuve comme si on venait de lui apprendre quelque chose, et va fermer la porte à clé - la laisse sur le verrou, pourtant. Le piège est ailleurs. Dans les phrases douces et naïves, dans la peau de ses bras. Jeanne devrait retrouver sa raison maintenant qu'elle est loin, mais non, son esprit y reste attaché. Silvana le lui rendra. Maintenant. Avec un contact, une libération, une source fraîche sur ses hésitations brûlantes.
Pourquoi, pourquoi cela, pourquoi maintenant, pourquoi moi, elle ne se rappelle pas avoir demandé, mais il lui semble que la réponse de Silvana est "parce que cet univers est beau", et, un moment, cela explique tout.