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L’hiver au château de la Bête était plus supportable, malgré la froideur et l’humidité des pierres, mais la Belle ne s’en plaignit pas. Son hôte était bon et courtois avec elle, et la traitait comme une reine et la maîtresse des lieux - bien que cela l’embarrassait car elle n’était ni l’une ni l’autre, juste Belle - il aurait été ingrat de sa part de se plaindre, d’autant plus que la Bête la paraît des plus belles robes et lui offrait sa bibliothèque. Mais la Bête, soucieuse de son confort, avait fait allumer un feu dans la cheminée dès lors que Belle était revenue de sa promenade dans les jardins, avec l’intention de s’installer pour lire.
- Me permettez-vous de demeurer à vos côtés et de profiter de votre compagnie ? lui demanda la Bête.
- Vous êtes le maître des lieux, lui répondit la Belle.
- Je ne suis qu’une Bête, madame, lui répondit misérablement la Bête. C’est vous, véritablement, la maîtresse et le joyau de cette demeure.
- S’il-vous-plaît, le pria la Belle, ne parlez plus ainsi et installez-vous près de moi, votre compagnie me ferait le plus grand plaisir.
- C’est un honneur que vous me faites.
Il s’installa, d’abord à une distance respectueuse, craignant d’effrayer la Belle s’il venait à se rapprocher mais la Belle le trouva fort bien loin d’elle. Sans un mot, elle se leva et elle s’installa à ses côtés et posa sa main sur celle de la Bête lorsqu’il fit un mouvement pour se déplacer.
- Restez, le pria-t-elle, j’aime mieux vous voir à mes côtés, et nous pourrons tous les deux profiter du feu.
- Je vous remercie, répondit la Bête et il s’installa de nouveau à ses côtés.
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Son regard s’adoucit. En vérité, sa bonhomie le rendait presque agréable à regarder. Il avait le regard doux et une expression de bonté et de sincérité, et, s’il n’osait la toucher, lorsque cela se produisait, il le faisait avec grande attention, comme si elle était quelque chose à chérir. La Belle ne pouvait y rester insensible. Et, vraiment, quelle femme pouvait se vanter d’avoir un compagnon aussi extraordinaire que la Bête ?
Elle se sentit audacieuse et, le froid aidant, elle se blottit tout contre lui. La Bête sursauta et l’observa comme s’il ne pouvait y croire, et Belle lui sourit doucement, pour le rassurer. Elle constata que sa fourrure n’était pas dure ou irritante, comme elle l’avait imaginé au départ, au contraire. Elle était douce et chaude, et instinctivement Belle se blottit contre la Bête, qui en trembla d’émotion.
- N’ayez pas peur, lui dit Belle. Je me sens en sécurité, là où je suis.
La Bête la contempla, comme s’il ne pouvait y croire, comme si Belle était la chose la plus incroyable qu’il ait jamais vu. Avec son imposante silhouette et sa fourrure épaisse, il aurait pu l’engloutir toute entière, mais Belle se sentait à son aise, protégée et réchauffée par son compagnon bien-aimé. Elle aurait voulu abandonner son livre et enfouir ses doigts dans sa fourrure, se blottir davantage et sentir à pleins poumons son odeur réconfortante.
Peut-être avait-il senti son désir car, se faisant un peu audacieux, son compagnon posa une patte griffée contre sa peau. Il veillait à ce que ses griffes ne blessent point la Belle mais cette dernière pouvait les sentir effleurer sa peau découverte tandis que la fourrure caressait légèrement son cou, aussi doux et léger qu’une plume.
Elle frissonna alors, mais découvrit que ce n’était plus à cause du froid.
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