Mar 03, 2007 17:57
de retour au centre. c'est bien la seule place où je peux encore me permettre d'écrire ici. nan, c'est pas si tant vrai que ça, mais j'ai tellement l'impression que j'ai tout plein de choses à faire, que quand je suis chez moi, si je ne suis pas en train d'écrire ou de traduire, ben je touche pas à mon ordi. duh. et comme je passe ma vie, ces temps-ci, à traduire ou écrire...
encore une fois, je fais ma drama queen. le fait est que j'en ai beaucoup, mais c'est pas encore la mer à boire. j'ai fini la putain de traduction que j'ai eue la semaine passée. encore une fois, tout un aria. la dame de la boîte de traduction confirme avec moi ma disponibilité pour faire 8000 mots dans le programme sdlx. je l'ai, c'te programme, mais je ne l'ai jamais utilsé, ya Alex qui est venu m'aider à m'y retrouver (lui il l'aime bien, ce programme, tandis que pour moi, c'est l'équivalent du Retour du mangeur de cervelle fraîche, la mienne en l'occurence, un film d'horreur série B, côté 7), mais bon, quand on est lancé, laissé seul à nous même...
enfin, je lui dis quand même, ya pas de problème, vi vi, vous pouvez me les envoyer ; elle dit, ok, tu les auras en fin d'avant-midi.
hum. vers 17h, Nico me demande si je veux lui faire un 1000 mots. moi je dis, l'autre a pas rappelé donc je dois avoir mon week-end... alors j'accepte.
mais, erreur ! car c'est à 19h30 qu'est rentré le courriel avec les 13 fichiers sdlx à traduire. moi je fais ni une ni deux, je demande tout de suite à ce qu'elle me donne un jour de plus, pour que je puisse gérer ça en temps.
car primo, sdlx ne fonctionne que sous windows et moi, j'ai un mac. j'ai réussi à installer un émulateur qui fait rouler windows xp, mais bon, la machine est pas très puissante et c'est très, très lent. Genre, prends-toi d'avance pour sauvegarder mon vieux. deuzio, du juridique, c'est ben beau, mais c'est zéro mon domaine. donc je lui demande ledit délai, elle me répond ok, fais-les pour vendredi.
donc ma semaine fut assez occupée, disons, car après avoir fait la traduction de Nico, j'ai commencé à gosser dans sdlx, qui est une merde abjecte. certes, il y avait tout plein de segments déjà traduits, mais fallait que je reformate tout pour que ça concorde. ceux qui connaissent savent que c'est à chier, le formatage là-dedans, et d'ailleurs, ils n'ont jamais eu à le faire sur un vieux powerbook g4 qui émule windows. je crois que c'est ce qui me fait le plus chier dans tout ça. oui, c'est de l'argent facilement gagné, en même temps, j'ai pas un bacc en traduction pour jouer avec des crisses de tites couleurs dans sdlx, mais pour traduire. qu'ils engagent un jeune de 15 ans pour y faire faire, pis qu'ils me donnent de la traduction à faire, asti.
donc, je traduis, et j'ai toutes sortes de réunions pendant la semaine, pour les projets spéciaux à l'INIS, pour la belgique, répète de la troupe médiévale qui recommençait la semaine d'avant, mais j'avais oublié (oups) alors je me suis pointé super à l'heure cette fois.
ah ouais mardi soir, j'ai eu un message sur mon répondeur, contrat de scénarisation potentiel, j'ai la bible tout, me reste qu'à savoir comment les contacter - c'est sylvie, une ancienne de la troupe médiévale, qui m'en a parlé, malheureusement, j'ai pas été capable de la rejoindre depuis. ensuite, tout excité de la chose, je me suis fait livré de mon vice préféré - toujours à fêter avant d'avoir mis la charrue devant les boeufs - et ensuite pour fêter ça avec quelqu'un, j'ai été prendre une bière avec un pote que je ne vois jamais mais qui reste pourtant à côté de chez moi.
mercredi boulot au centre communautaire, mais je devais faire la formation de mon remplaçant. alors je ne pouvais pas continuer à traduire.
jeudi, je finis la traduction pendant la tempête, mais je peine à me rappeler ce que j'ai fait d'autre. payé mon loyer. fini de lire vol au-dessus d'un nid de coucou - chef d'oeuvre que je me suis tout de suite acheté en anglais, à relire bientôt. mais le soir, j'arrive pas à me rappeler.
ce qui nous amène malgré tout à vendredi. la mère chose m'écrit et me demande de lui envoyer des fichiers pour 11h, parce que, dit-elle, le réviseur commencer à les travailler à cette heure-là. moi, je finis ma propre révision (oh que j'ai botché..) et je lui envoie les 13 fichiers, dans une archive zip - pas pour les envoyer un par un, quand même. ensuite, je me déconnecte et tente de me plonger dans le premier des "scène à scène" que je dois écrire pour les projets spéciaux. vers 15h30, je reprends mes courriels : la mère chose (j'aime bien ce surnom) qui me dit que mes fichiers sont inutilisables parce que j'ai changé le nom et que c'est très pressant, ces fichiers et blablabla. ce que je n'avais évidemment pas fait, puisqu'elle m'avait répété au moins 40 fois de ne pas le faire.
et je sais pas si vous êtes comme moi, mais je faire PARLER EN MAJUSCULE DANS UN COURRIEL QUAND C'EST POUR ME FAIRE COMPRENDRE QUELQUE CHOSE, ÇA ME FAIT FRANCHEMENT CHIER, non mais !
je lui réponds en lui disant qu'en AUCUN (notez les majuscules que j'ai employées à mon tour) cas, je n'ai changé le nom de ses fichiers - je n'ajoute rien quant à ses capacités d'utiliser un ordinateur et encore moins une archive zip - et lui envoie les 13 fichiers un par un. pas re-eu de nouvelles. m'enfin, zont ma facture hehe.
ensuite, l'angoisse de la page blanche, le début de projet quand je ne sais pas encore où m'en aller, ni et surtout comment y aller. en fait, la page est loin d'être blanche, j'avais déjà écrit quelque chose, mais ça ne marche pas. m'enfin ce que j'ai fait marche encore moins. je n'ai pas encore trouvé le vecteur (mot de marcel beaulieu) qui me permet d'écrire ce film.
un vecteur, c'est une question que l'on doit garder en tête à chaque phrase que l'on écrit. quand même pratique de l'avoir avant d'écrire quoi que ce soit...
donc ça ne débloque pas... ni hier, ni ce matin, en fait. j'ai vraiment hâte d'avoir le flash, l'illumination (if there's a god up there, right now would be a good timing) qui me permettra d'au moins continuer à écrire.
ah, j'ai aussi vu le film de vol au-dessus d'un nid de coucou. je sais, faut pas voir un film après avoir lu le livre.... no comment.
pas mauvais, mais mal ficelé...
je peux bien parler, moi, avec mon demi-scénario inachevé...