De la répétition en lecture mais pas seulement
Je lis beaucoup de livres. Je les relis aussi, quasiment systématiquement. J'aime bien lire une première fois, un peu vite et ensuite, relire en faisant attention aux détails, au style, aux personnages, aux enchainements... J'aime bien retrouver les ambiances et les personnages, je crois, sans doute les mêmes raisons qui me font écrire des fanfictions.
Bref, j'ai lu le dernier Fred Vargas - L'armée furieuse, il y a quelques semaines. Tout au long de ma première lecture, un truc me gênait que je ne savais pas réellement nommer. J'ai fini le livre, apprécié comme toujours le style de la grande Fred, ses personnages improbables et pourtant tellement humains, son érudition, son humanité. Comme le truc qui m'avait gêné restait dans ma mémoire - un peu comme Adamsberg, finalement - et que j'avais fini ma pile de lecture (Faire un post sur Le Trône de fer un de ces jours), quand je me suis plantée devant ma bibliothèque, j'ai repris Pars vite et reviens tard - de la valeur sûre de la grande Fred, sans doute son meilleur, encore que Ceux qui vont mourir te saluent dispute ma préférence...
Et là, j'ai compris ce qui m'avait titillé à la lecture de - L'armée furieuse : la mère de famille timide et incongrue qui vient annoncer le mal ; les enfants mâles détruits par un père violent ; le mal moyen-âgeux qui s'impose avec facilité dans les médias - "C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement" -; la vengeance ; jusqu'aux personnages des vieilles femmes clairevoyantes (Léo dans - L'armée furieuse ; Clémentine dans Pars vite et reviens tard) qui offrent leurs conseils avisés par dessus de la cuisine traditionnelle...
Le canevas est tellement proche que je m'étonne quand même que ni son éditeur, ni sa soeur ne lui en aient fait la remarque et ne l'aient poussé à vendre son histoire avec des ressorts un peu plus innovants...
Bon, je relis L'armée furieuse -- ne serait que pour Veyrenc et Armel sur lesquels on sent bien que la Grande Fred aurait bien des choses à nous dire... A quand un changement d'héros ?
Ouais, je suis toujours dans la rebellitude et la révolution, comme les crabes ? Vous avez aimé les crabes ?
Bref, j'ai lu le dernier Fred Vargas - L'armée furieuse, il y a quelques semaines. Tout au long de ma première lecture, un truc me gênait que je ne savais pas réellement nommer. J'ai fini le livre, apprécié comme toujours le style de la grande Fred, ses personnages improbables et pourtant tellement humains, son érudition, son humanité. Comme le truc qui m'avait gêné restait dans ma mémoire - un peu comme Adamsberg, finalement - et que j'avais fini ma pile de lecture (Faire un post sur Le Trône de fer un de ces jours), quand je me suis plantée devant ma bibliothèque, j'ai repris Pars vite et reviens tard - de la valeur sûre de la grande Fred, sans doute son meilleur, encore que Ceux qui vont mourir te saluent dispute ma préférence...
Et là, j'ai compris ce qui m'avait titillé à la lecture de - L'armée furieuse : la mère de famille timide et incongrue qui vient annoncer le mal ; les enfants mâles détruits par un père violent ; le mal moyen-âgeux qui s'impose avec facilité dans les médias - "C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement" -; la vengeance ; jusqu'aux personnages des vieilles femmes clairevoyantes (Léo dans - L'armée furieuse ; Clémentine dans Pars vite et reviens tard) qui offrent leurs conseils avisés par dessus de la cuisine traditionnelle...
Le canevas est tellement proche que je m'étonne quand même que ni son éditeur, ni sa soeur ne lui en aient fait la remarque et ne l'aient poussé à vendre son histoire avec des ressorts un peu plus innovants...
Bon, je relis L'armée furieuse -- ne serait que pour Veyrenc et Armel sur lesquels on sent bien que la Grande Fred aurait bien des choses à nous dire... A quand un changement d'héros ?
Ouais, je suis toujours dans la rebellitude et la révolution, comme les crabes ? Vous avez aimé les crabes ?