Rien sans les tas!
Mes amis étatistes sans cesse me demandent comment telle bonne chose pourrait possiblement exister sans les tas (de parasites légaux): l'informatique, les routes, les pompiers, l'école, les chemins de fers, la musique, la charité, etc. Et pourquoi pas l'amour pendant qu'on y est?
Car chacun sait que toutes les bonnes choses sont inventions des tas (d'irresponsables institutionnels). Le summum de l'inventivité est atteint par les adjudants chefs entre deux aboiements d'ordres aux recrues d'une armée d'esclaves, suivis de près par les bureaucrates entre deux siestes.
L'informatique? Elle est née du génie d'un ministre entre deux coïts avec des putes de luxe.
Les routes? Inventées par un bourreau entre deux têtes coupées.
Les pompiers? Inventés par un inspecteur des impôts entre deux contrôles fiscaux.
Et même le sel, fut trouvé par un préhistorique chef des tas (de bandits génocidaires) qui noyait un dissident.
L'école? Inventée par un enseignant public, parce que les millions de fonctionnaires de l'éducation nationale de cette époque reculée s'ennuyaient entre deux vacances, ne sachant pas quoi faire de leur temps grassement payé par les tas (de voleurs impunis).
L'amour? Mais sans les tas, comment aimerait-on? Heureusement qu'un cheminot a eu cette idée, le génie l'ayant frappé juste après qu'il fut nationalisé! (Question: comment les chemins de fers pouvaient-ils même exister avant d'avoir été nationalisés? C'est un des grands Mystères de l'Église des tas.)
Jamais des citoyens libres et responsables ne voudraient ni s'organiser ni dépenser le moindre centime pour des problèmes aussi importants qu'évidents. Ils n'auraient d'ailleurs aucune idée de ces problèmes, laissés ignorants sans le génie des luminaires qui nous dirigent. Et jamais ils n'oseraient agir s'ils devaient assumer la pleine responsabilité de leurs actes, sans pouvoir se cacher derrière un Establishment qui les protège de toute punition pour leurs agissements.
Vivent les tas (de menteurs psychopathes)! Notre Dieu collectif, d'où dérive toutes bonnes choses.
Comme le dit un jour un prophète: « Tout dans les tas, rien hors de les tas, rien contre les tas ! »