Jul 03, 2013 10:58
In a country where Civilization reigns,
every inhabitant during his life in average
produces more than he consumes, and thus contributes positively to society.
Therefore, an increase in population, by birth or by immigration,
each time makes the country richer.
And neither generational renewal nor demographic migrations are issues,
for those who live and stay are economically self-sufficient, they earn their own keep,
and don't need to mooch off other people
that have to be either brought or prevented from leaving.
In contrast, in a country undergoing de-civilization,
where each new citizen in the average contributes negatively to society,
consuming more than they produce,
an increase in population, whether by birth or immigration,
only makes things worse.
At the same time, fewer people,
whether by fewer births and less immigration or
by more deaths and more emigration,
cannot save the country;
at best it can but delay the inevitable fall for a short while:
the country is eating its capital and
will return to barbarianism once this capital stock has run up.
That is why the problem of the West is
neither a lack of birth nor an overflow of immigrants
- it is its own de-civilization.
This de-civilization, quick in times of wars and slow in times of peace,
is now well advanced;
it is the result of two centuries of ruin by social democracy,
this constant war of all against all over the control of everything.
But since the source of this ruin is this totalitarian religion
that occupies everyone's mind, every position of power,
all media, and the entire educational system,
no positive outcome is possible to the internal development of the West.
The West will die, so much is certain.
The rot is at the very heart of the tree.
The rotten pieces will be devoured
by masses of small and large scavengers from the Third World,
who already have rushed at the smell of their dying neighbor.
All in all, every country generates the kind of immigration or emigration that it deserves.
Perhaps a last minute reaction will save a few outlying countries,
that, after observing the plight of their neighbors,
will not only cut the infestation,
but also identify and abolish the source of this evil.
Overall, it is unlikely that they identify the evil
so deeply rooted in their collective identity.
Perhaps, after the collapse of U.S. hegemony,
a Russian or Chinese invasion she will renew civilization;
but this assumes that these countries themselves
are able to cultivate this civilization.
There again, nothing is certain,
and the worst is more likely than the best.
In any cases, this will be the end of the (post)Christian West
that once conquered the world.
Of it will remain but wreckage,
enough to reconstitute the museum of an extinct civilization,
of a people who committed suicide in the name of a self-destructive religion,
to make way for new occupants, certainly more barbaric ones in many ways,
but who at least are not suicidal.
All in all, the more barbaric of the two is not who you might think.
Dans un pays où règne la civilisation,
chaque habitant au cours de son existence en moyenne
produit davantage qu'il ne consomme, et ainsi contribue positivement à la société.
Aussi, davantage de population, par naissance ou immigration, chaque fois enrichit le pays.
Et ni le renouvellement générationnel ni les migrations démographiques ne sont des problèmes,
car les vivants se suffisent économiquement à eux-mêmes, ils gagnent leur vie,
et n'ont pas besoin de vivre au crochet d'un autrui
qu'il faudrait faire venir ou empêcher de partir.
À l'opposé, dans un pays en processus de dé-civilisation,
où chaque nouveau citoyen contribue en moyenne négativement à la société,
consommant plus qu'il ne produit,
davantage de population, que ce soit par naissance ou immigration,
ne fait qu'empirer les choses.
Et en même temps, moins de population,
que ce soit par moins de naissances et d'immigration ou
par davantage de morts et d'émigration,
ne peut pas sauver le pays;
au mieux cela ne peut que retarder un peu l'inévitable chute:
le pays mange son capital, et retournera à la barbarie une fois ce capital épuisé.
C'est pourquoi le problème de l'Occident n'est
ni un manque de naissance ni un trop plein d'immigration
- mais sa propre dé-civilisation.
Cette dé-civilisation, rapide pendant les guerres, et lente en période de paix,
est aujourd'hui bien avancée;
elle est le résultat de deux siècles de ruine par la social-démocratie,
cette guerre permanente de tous contre tous pour le contrôle de tout.
Mais comme la source de cette ruine est cette religion totalitaire
qui occupe tous les esprits, tous les postes de pouvoir,
tous les médias, et tout le système éducatif,
il n'y a aucune issue positive possible à l'évolution interne de l'Occident.
L'Occident mourra, c'est une certitude.
La pourriture est au coeur même de l'arbre.
Les morceaux putréfiés seront dévorés
par des masses de petits et grands charognards venus du tiers-monde,
et qui déjà sont accourus à l'odeur du mourrant.
L'un dans l'autre, chaque pays engendre la sorte d'immigration ou d'émigration qu'il mérite.
Peut-être un sursaut sauvera-t-il quelques pays atypiques,
qui après avoir observé le triste sort de leurs voisins,
non seulement se couperont de l'infestation,
mais surtout identifieront et aboliront la source de ce mal.
Dans l'ensemble, il est fort peu probable qu'ils identifient le mal,
si profondément ancré dans leur identité collective.
Peut-être, après l'écroulement de l'hégémonie américaine,
une invasion russe ou chinoise viendra-t-elle renouveler la civilisation;
mais cela suppose que ces pays eux-mêmes arrivent à cultiver cette civilisation.
Là encore, rien n'est sûr, et le pire est plus probable que le meilleur.
Dans tous les cas, c'en sera fini de l'Occident (post)chrétien
qui conquit un jour le monde.
Il ne restera que des débris,
de quoi reconstituer un musée d'une civilisation disparue,
d'un peuple qui s'est suicidé au nom d'une religion auto-destructrice,
pour laisser place à de nouveaux occupants certes barbares par de nombreux aspects,
mais du moins pas suicidaires.
L'un dans l'autre, le plus barbare des deux n'est pas celui qu'on croit.
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