Jun 29, 2007 13:47
Titre : Libre comme une plume
Fandom : Hunter X Hunter
Personnages : Kirua
Thème : 22. Plume
Type : fanfic
Disclaimer : comme d'hab ! Togashi etc...
Rating : G
Libre comme une plume
Un enfant était assit, il contemplait le coucher de soleil depuis un arbre. Il sentait que le moment allait approcher, celui où il serait découvert.
- Je veux partir... murmura-t-il.
Il étendit son bras et cacha avec sa main le soleil couchant. Il referma sa main sec et redescendit de son arbre en prenant bien soin de ne pas faire de bruits. Ils étaient là. Heureusement quelques mètres plus loin il y avait des arbustes, mais il suffisait d'une fraction de secondes...
SLASH !
Il bondit et sentit une vive douleur à son bras gauche, quelque chose l'avait heurté et il sentait le sang couler. Il roula par terre, s'emparât d'une vieille branche qui traînait par là et la jeta en direction de ses adversaires, sachant que cela ne leur causerait aucune gêne.
Ensuite il courut, tellement vite, comme si sa vie en dépendait... mais sa vie en dépendait.
Il se réfugia sous un tronc d'arbre, l'ouverture étant assez grande pour lui. Il reprit son souffle. Si ils le retrouvaient ce serait la fin... de sa vie, de ses rêves... de tout !
Soudain, le sol bascula, et il se retrouva la tête en bas. La chute sembla durer plusieurs minutes. Il atterrir sur du carrelage froid et humide. Où était-il ?
Il se leva tant bien que mal et regarda les alentours. L'enfant se trouvait dans une pièce circulaire avec des murs en racine et au centre de la pièce se trouvait un objet... il avait réussit !
Il prit la statuette qui était sur un socle aussi sombre que le sol et qui représentait une plume. Des larmes jaillirent soudain de ses yeux bleus.
Un jour c'était sur, il partirait ! Il fera ce qu'il voudra quand bon il le lui semblera et il aura peut-être même des amis...
Il faisait nuit dehors quand Kirua sortit de la cachette. Il rentra chez lui. Des domestiques l'accueillirent cérémonieusement.
- Monsieur Kirua, avez-vous faim ? demanda le chef des domestiques.
- Oui Gôto, beaucoup !
Gôto envoya donc les cuisiniers préparer un bon dîner et s'empressa d'envoyer d'autres préparer un bain chaud.
- Venez monsieur Kirua, nous allons soigner vos blessures, fit-il en lui emboitant le pas.
L'infirmerie n'était pas loin, et Kirua se surprit à penser que s'il partait, il devrait à renoncer à ce confort... Pourtant, sans ces entraînements spartiates, il ne serait pas là blessé à son bras !
- Voyons monsieur Kirua, où avez-vous mal ?
L'infirmière le soigna, ce n'était pas pire que quand il allait dans la salle de torture, c'était déjà ça, même s'il avait perdu beaucoup de sang.
- Messieurs les maîtres ne vont ont pas ménagés ! fit l'infirmière avec un visage inexpressif.
C'était une des qualités requises pour travailler chez les Zoldiks, il fallait semblable à une machine, sans sentiments et inexpressifs. Kirua lui souhaiter aller dans l'autre sens, il voulait qu'on soit plus humain avec lui.
"Les sentiments sont un signe de faiblesse !"
Cette phrase qui retentit en lui le fit frissonner. Il avait l'impression que son frère Irumi s'était introduit dans son cerveau pour lui rappeler la dure réalité.
- Gôto, je peux vous parler ? demanda Kirua.
- Bien sûr monsieur qu'y a-t-il ? De quoi avez-vous besoin ? Avez-vous quelque chose à me reprocher ?
- Je voudrais parler avec vous... juste parler...
- Et à quel sujet ?
- Euh... je ne sais pas... il y a beaucoup de sujets, fit timidement Kirua.
- Vous voulez dire... avoir une conversation ?
- Oui... comme si vous cessiez d'être mon employé !
- Non, c'est impossible, je ne suis pas payé pour ça. Et maintenant si vous n'avez pas d'autres requêtes, je vais aller superviser le travail des autres. Au revoir monsieur !
Gôto sortit de la pièce avant que Kirua n'ait eu le temps de le retenir.
C'était tout le temps comme ça, quand il essayait de se rapprocher de quelqu'un, il était toujours rappelé à l'ordre... la hiérarchie...
Quand il partira tout cela sera finit !!
Et comme un plume, il pourra vagabonder dans le monde entier.