Hmh...
Titre : Cheminée
Fandom : Dragon Age 2
Rating : NC-17
Couple : Anders / Fenris / Hawke ( Garett )
Warnings : Dub-con ( ? ), voyeurisme, threesome.
Résumé : PWP
Bla-bla de l'auteur : Dragon Age à Bioware, pas à moi, tout ça tout ça.
- Votre ruine de Kirkwall vous manque, l’Elfe ?
Fenris tourna la tête pour voir entrer le désagréable possesseur de la voix qu’il avait de toute façon déjà identifiée. Le mage le regardait d’un air amusé, appuyé les bras croisé dans l’encoignure de la porte. Refusant de lui accorder la moindre importance, il reporta sans répondre son attention sur la cheminée, et le feu qui brûlait joyeusement dedans.
Sa demeure de Kirkwall ne lui manquait pas réellement, en réalité. Il n’y était pas attaché, et elle n’était même pas à lui, en plus. C’était simplement la diligence d’Aveline et l’amitié de Varric qui lui avaient permis de garder si longtemps le manoir qu’il n’entretenait de toute façon pas.
Mais c’était le premier endroit qu’il avait pu considérer comme son foyer. Parce que Hawke n’était pas loin. Bien sûr, il aurait pu emménager dans la somptueuse demeure de Héraut mais… Autant faire face aux choses telles qu’elles étaient, il avait été un imbécile. Et ça lui coûtait cher maintenant. Plus précisément, il y avait gagné le fait d’être un paria en fuite, mais ça, à la limite, il avait l’habitude, mais surtout il y gagnait aussi ce fichu apostat à demeure.
Et c’était vrai que cette cheminée lui rappelait beaucoup celle du manoir. Quant à savoir comment ce foutu mage le savait…
Il posa les deux mains à plat sur le linteau de la cheminée, le rouge lui montant aux joues. Il n’arrivait plus à se comporter normalement - normalement entendait bien sûr particulièrement désagréablement - face au mage. Pas depuis que Hawke l’avait forcé à… Non, Hawke ne l’avait forcé à rien. Hawke ne le forçait jamais à rien. Et c’était le pire dans l’affaire. Il était le seul fautif.
Et maintenant encore, il sentait les mains d’Anders contre sa peau, ses doigts parcourant les lignes de lyrium, avec douceur et tendresse, de la façon la plus excitante qui soit, au point que maintenant, s’ils lui évoquaient encore la douleur de la captivité, il s’y mêlait également un plaisir bien réel.
Alors qu’Anders était un foutu mage.
Et que maintenant encore il brûlait de le sentir derrière lui, contre lui, et qu’il en avait honte. Oui, il en avait honte parce que la magie était mauvaise, et qu’il détestait les mages. Mais si Hawke rentrait maintenant, et lui demandait de toucher le mage, ou mieux, s’il demandait à Anders de le toucher, il serait vraiment soulagé, parce que ça ne viendrait pas de lui.
Maintenant plus que jamais, il se sentait mal à l’aise avec l’apostat, parce que personne avant lui n’avait su endormir la douleur qui parcourait son corps avec les veines de lyrium.
Crispant les mains sur le linteau de la cheminée, il arqua un peu plus le dos. Il voulait qu’il le touche. Il voulait que Hawke le regarde, et il voulait lire le désir dans ses yeux, comme la dernière fois. Il voulait que le guérisseur soigne ses blessures, et il voulait qu’il rappelle à son corps qu’il n’était pas qu’une blessure. Il voulait le sentir, les sentir contre lui.
Il en aurait pleuré de rage et de honte.
Il en aurait pleuré, et pourtant, finalement, après une grande inspiration, il se redressa et se dirigea vers la porte, frôlant au passage le mage qui le suivait des yeux d’un air amusé. Ouvrant la porte de la chambre, il appela en supprimant toute trace d’émotion dans sa voix, d’un ton un peu trop brusque.
- Hawke ! L’abomination est rentrée, venez vous en occuper.
- Attention à ce que vous racontez, l’Elfe !
Fenris se tourna vers Anders, le défiant du regard.
- Non, c’est vrai, pardonne-moi, vous n’êtes pas possédé par un démon, vous avez perver…
Des bras puissants se nouèrent sur sa taille avant que sa colère ne lui fasse dire l’irréparable. La mâchoire du mage était crispée, mais il semblait tenir la bride à l’esprit de vengeance qui l’habitait, puisqu’il se détendit visiblement en voyant le Héraut.
- Ah, Hawke… C’est un plaisir de rentrer à la maison… Vous avez deux mabaris pour le prix d’un, à ce que je vois.
- Oui, mais celui-ci est moins bien dressé que l’autre… répondit en riant le nouveau venu.
Vexé, Fenris lui asséna un coup de coude avant de retourner à la cheminée, bras croisés et le visage fermé, plongeant son regard dans les flammes, bien décidé à les ignorer complètement. Loin de culpabiliser Hawke, celui le fit au contraire à nouveau rire.
- Allons, Fenris, c’était une bout…
La phrase de Hawke fut remplacée par une vague protestation, puis par des grognements étouffés, et bien que Fenris prenne sur lui pour ne pas du tout chercher à confirmer ce qu’il pensait, son regard fut inexorablement attiré par son amant. Anders l’avait plaqué contre le mur et l’embrassait à pleine bouche, étouffant grognements et vagues protestations démenties par les mains du Héraut fermement ancrées à la taille solide du mage.
Fasciné, l’Elfe ne pouvait détacher les yeux de la scène, et le rouge lui monta aux joues. Il imaginait la passion brûlante de Hawke, ses baisers passionnés et sa langue conquérante, bataillant avec celle agile du guérisseur, noyant dans sa chaleur le désespoir du mage, éveillant sa tendresse et son désir.
Il voulait que Hawke l’embrasse, il voulait qu’Anders l’embrasse, il voulait… Il ne devait pas rester là. Ce n’était pas sa place. Il ne voulait pas… C’était un mage, et ce que Hawke faisait le regarder, il ne lui avait pas demandé de lui jurer fidélité après tout.
La tête se mit à lui tourner et il s’appuya sur le rebord de la cheminée, sans pouvoir détacher son regard de son amant et… de ses deux amants, à quoi bon le nier. Il avait pris trop de plaisir avec le mage pour prétendre ne pas avoir aimé qu’il le prenne. Le temps de la fuite était terminé pour Fenris. Il n’y aurait certainement jamais d’amour entre le mage et lui, mais le sexe, c’était tout autre chose.
Finalement, le guérisseur consentit à laisser Hawke respirer, et tout les deux se tournèrent vers l’Elfe, qui n’eut même pas la présence d’esprit de détourner le regard. A défaut d’être capable de se désintéresser totalement d’eux, il parvint au moins à toiser le mage d’un regard méprisant lorsque Hawke lui murmura quelque chose à l’oreille et qu’il sourit en réponse. Prenant sur lui, il ne recula pas lorsque le jeteur de sorts s’avança, et il le laissa prendre son visage entre ses mains. Ça ne servait à rien de se voiler la face, il avait envie de lui, et dès qu’Anders posa ses lèvres sur les siennes, il noua par réflexe les bras autour de son cou.
C’était du sexe. Juste pour le sexe. Dès que ce serait fini, il redeviendrait un fichu mage et il pourrait le détester en paix. Juste du sexe.
Comme le mage se contentait de simplement embrasser doucement ses lèvres, ce qui ne lui suffisait pas du tout, Fenris attrapa la nuque du jeteur de sorts avant de l’embrasser à pleine bouche, comme Hawke venait de le faire. Il lui sembla sentir le Héraut dans la bouche du mage, mais ce n’était qu’une impression. Peu lui importait, tant qu’Anders continuait à l’embrasser. Finalement, il le relâcha, à bout de souffle, et sans lui laisser le temps de se reprendre, le mage le retourna, le jetant contre le torse de Hawke contre lequel l’Elfe se blottit avec reconnaissance.
Ce fut au tour du Héraut de relever avec douceur son menton pour l’embrasser tendrement. Fenris se laissa glisser contre sa poitrine large, se blottissant contre lui avec contentement. Quelle que soit l’attraction que le mage pouvait exercer sur lui, ce n’était rien face à la paix que lui apportait Hawke. La paix et le repos.
Il frémit légèrement lorsque l’air frais caressa la peau découverte de son dos, tandis qu’Anders ouvrait son armure pour l’en débarrasser. L’Elfe considéra sérieusement l’idée de lui donner un coup de coude, ou un coup de pied, ou un coup de tête. Le faire saigner du nez était une perspective particulièrement alléchante. Il était en train de peser le pour et le contre lorsque Hawke détacha ses bras de sa taille, passant les mains sur ses bras, le débarrassant de ses paumes calleuses de son armure. Le cerveau court-circuité par la sensation, Fenris oublia ses pulsions violentes et se contenta de grogner doucement lorsque le mage commença à parcourir son corps de ses doigts.
Il noua ses mains dans la tunique de Hawke, laissant les sensations que le mage avait déjà éveillées une fois en caressant les lignes de lyrium le submerger à nouveau. C’était tellement bon qu’il en oubliait presque que le guérisseur était un foutu apostat. Sentant ses jambes sur le point de céder, il noua les mains dans les cheveux du Héraut, tentant de l’attirer dans un nouveau baiser. Au lieu de ça, Hawke détourna la tête et, passant le menton au dessus de l’épaule de l’Elfe, embrassa le mage à pleine bouche, à quelques millimètres à peine du visage du guerrier. Les lèvres légèrement entrouvertes, retenant son souffle, celui-ci regarda en retenant son souffle leurs deux langues se caresser et s’entremêler.
Ses mains se mirent à courir le long du torse de Hawke, tentant malgré la promiscuité de se débarrasser de sa tunique. Avec un bruit de déchirure, le tissu céda finalement, mais Fenris ne put profiter de sa victoire sur l’infâme bout de tissu, le mage l’en empêcha lorsque sa main trouva l’un des tétons de l’Elfe et le taquina, malaxant et pinçant sans qu’il détache ses lèvres de celles du Héraut. Le guerrier arqua le dos, cherchant plus de tentation, cherchant à séparer les deux Humains. Il y avait certainement un peu de jalousie dans l’affaire, mais aussi une certaine dose de frustration. Il voulait qu’ils s’occupent de lui…
Lorsque finalement les deux Humains se séparèrent, Anders mit la main en coupe sous le menton de l’Elfe, le forçant à rejeter la tête en arrière. Il sentit son souffle chaud contre son oreille, qui le fit frissonner de la tête au pied, l’empêchant de comprendre immédiatement le sens des paroles du mage.
- Vous savez, l’Elfe, la magie peut avoir bien des utilités, et certaines pourraient vraiment vous plaire…
Avant qu’il ait pu protester, il entendit Anders murmurer un mot qu’il ne comprit pas et une légère décharge électrique passa entre les deux doigts qui malaxaient son téton, provoquant à son grand dam un frisson de plaisir dans tout son corps. La bouche du mage avala ses protestations incohérentes alors qu’il lui faisait tourner la tête pour l’embrasser.
Incapable de se défendre contre les fourberies du mage, Fenris se retrouva entièrement soumis aux douces tortures qui lui faisait subir le mage, stimulant différentes parties de son corps, avec de menues décharges. Ronronnant de plaisir, il se blottit plus étroitement contre le torse de l’Humain et, alors que les mains du mage parcouraient indubitablement sa peau, l’électrisant littéralement, il sentit des mains entre son dos et le torse de son amant.
Avec rapidité et efficacité, et malgré la proximité des corps de ses deux amants, Hawke défit les unes après les autres les attaches de la tunique du mage, la laissant tomber au sol et, avec un grognement de plaisir ou de défi, il ne savait pas trop, Fenris se frotta un peu plus contre la peau nue du mage, sentant son érection conséquente contre ses fesses, ce qui ne fit que l’exciter un peu plus.
Le Héraut caressa longuement le torse du mage, parcourant de ce fait également la peau du dos de l’Elfe, lui arrachant gémissements et grognement. Anders, de son côté, abandonna la magie et se contenta de parcourir librement le corps de l’Elfe de ses paumes douces, tellement différentes des mains rugueuses de son amant.
Finalement, Hawke se saisit de leurs deux érections, les stimulant au même rythme. Les mouvements d’Anders sur la peau de Fenris se firent plus saccadés. L’Elfe sentait la respiration saccadée du mage dans son cou, et il se mordit la lèvre pour ne pas crier. Les deux hommes atteignirent rapidement l’orgasme sous les mains expertes du Héraut.
Sans leur laisser le temps de se reprendre, Hawke retourna à nouveau l’Elfe, l’embrassant malgré le mage entre eux deux, et le jetant contre le torse de l’apostat, avant de les pousser vers la cheminée. Le dos de Fenris heurta le linteau de la cheminée, et il aurait été obligé de marcher sur les braises s’il n’avait pas soulevé les jambes pour les nouer autour de la taille d’Anders. Peu rancunier malgré les piques de l’Elfe, le guérisseur l’aida à rester en place, et le guerrier noua les bras autour de son cou, reconnaissant.
Il entendit le bruit d’une ceinture qu’on déboucle et riva ses yeux dans ceux de Hawke. Le Héraut, les yeux assombris par le désir, lui adressa un sourire satisfait et tendit les bras pour caresser son dos, parcourant les tatouages comme il avait vu Anders le faire. Puis, d’un mouvement saccadé, il l’attira à lui, le collant encore plus à Anders. Avec un grognement, celui-ci tendit les mains pour s’appuyer au linteau de la cheminée, tremblant, et au mouvement suivant de Hawke, l’Elfe sentit distinctement bouger son bassin. Avec un grognement, le mage répondit à son mouvement. Pendant quelques secondes, Fenris, fermement accroché aux épaules du guérisseur tremblant, regarda, fasciné, le Héraut aller et venir en lui.
Les mains de Hawke sur ses hanches le ramenèrent à la réalité et, avec douceur et fermeté, il le guida, le faisant doucement s’empaler sur la verge dressée du mage. Les yeux entrouverts, les lèvres légèrement écartées et les joues empourprées, Anders lui jeta un regard qui en lui-même aurait suffit à ramener son sexe à la vie si le spectacle précédent ne l’avait pas déjà fait.
Absolument mécontent d’être ainsi troublé par le mage, Fenris se jeta sur ses lèvres pour effacer cette expression débauchée de son visage.
Un nouveau mouvement de hanches lui fit arquer le dos, alors qu’Anders s’enfouissait plus profondément en lui sous l’impulsion de Hawke. Le Héraut leur imposa son rythme, pilonnant de plus en plus rapidement le mage qui répercutait en Fenris les poussées du Héraut.
L’Elfe se sentit glisser, et la chaleur du feu se fit insupportable. Reprenant brièvement connaissance, il noua plus étroitement ses bras autour du cou du mage, enfouissant la tête dans son cou, rassuré de sentir les bras tremblants du guérisseur se nouer autour de sa taille et le stabiliser.
Les poussées de Hawke se firent plus brusques et plus impatientes. Avec un grognement, il atteignit l’orgasme, se laissant aller contre le mage qui soutenait déjà l’Elfe. Prenant en pitié son amant, et peu désireux que les jambes du mage lâchent et l’envoie reprendre ses esprits les fesses dans le feu, Fenris fit rouler ses hanches, prenant sur lui de le mener à l’orgasme. L’exercice se révéla vite gratifiant pour tous les deux, et ils jouirent dans un bel ensemble.
Sa générosité ayant des limites, il accrocha malgré la fatigue ses mains au rebord du linteau, repoussant des jambes ses deux amants avant de poser les pieds par terre. Malheureusement pour lui, ses jambes traîtresses décidèrent de ne pas faire ce qui était attendu d’elle, et il s’effondra à son tour, sur le torse d’Anders, écrasant Hawke sous leur deux poids. Bien fait pour lui, c’était lui qui l’avait mis dans cette situation, et il n’avait pas l’intention de prendre l’habitude de se reposer sur la poitrine d’un mage et de se laisser bercer par les battements de son cœur.
Loin de sembler perturbé, Hawke noua ses bras autour d’eux deux, déposant un baiser dans le cou d’Anders en caressant doucement les cheveux de Fenris.
Décidément, il n’était pas question qu’il prenne ce genre de détestables habitudes, songea l’Elfe en caressant distraitement la joue mal rasée du mage, la tête blottie dans son cou. Parce que d’habitude, il n’aurait certainement pas laissé un mage le prendre dans ses bras comme le faisait l’abominable apostat…
Tout ça, c’était pour Hawke…
( et en vrai je me suis même pas relue, je sais, c'est mal. )
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