...mon compas é.è
J'ai plusieurs trucs à dire ce soir, dont et en premier lieu le fait que J'AI CASSE MON COMPAS DX
Ce qui est grave, okay. I NEED my compass. It's, like, my geek totem. I can't spend a day without reaching for it and flipping it around. IT'S THE CLOSEST THING I HAVE TO A BALISONG (heee, butterfly knives ♥ by the way, if anyone wants to help me get over the loss of my compass, now you know what to get me for my birthday =D That, or any kind of cute old pistol, really -except Derringers because they're too gay even for me).
J'essaye toujours de le réparer, mais je crois que j'ai égaré une pièce, et je sais plus où sont les pinces ni même les affaires de bricolage de mon père >.< J'ai récupéré la pointe, en attendant, c'est toujours ça TT___TT
Bon, à part ce tragique incident, j'ai deux~trois trucs d'importance secondaire à rapporter.
1°) Tout d'abord, la deadline du premier défi de route_victoire a été étendue jusqu'au 15 octobre (compris, et encore, ce sera pas officiellement terminé jusqu'à ce que le prochain défi soit annoncé par vos augustes mods). Allez poster.
2°) L' arbre à drabbles de drakys est ouvert depuis le 8 octobre et jusqu'au 18 octobre compris. Allez poster.
3°) J'ai enfin repris et fait quelque chose du prompt musical que salimachan m'avait donné il y a fort fort longtemps XD
Titre : Never as it seems
Univers : Héméraverse
Personnages : Hannibal Jónsson, Lean
Claimer : All mine, yessir.
Rating : PG-13
Nombre de mots : 763
Prompt : Fireflies - Owl City (donné par salimachan)
- Laisse-moi te regarder.
Les gouttelettes accrochées aux cils de Hanni capturent un des derniers rayons de soleil quand il lève les yeux vers Lean. Toute la lumière du crépuscule est concentrée dans ses iris quand il voit le sourire de son partenaire, et après un instant elle semble déborder et son visage s’illumine à son tour.
- Tu m’as vraiment impressionné. Je te garde dans l’équipe comme membre permanent.
Hanni laisse échapper un petit bruit de gorge à mi-chemin entre une exclamation de surprise et un éclat de rire. Encouragé, Lean lève posément le bras et pose une main qu’il voudrait moins hésitante sur l’épaule de Hanni. L’autre homme est du genre nerveux et ne semble pas supporter le contact physique, ou en tout cas, c’est l’impression que Lean a de lui depuis qu’il a rejoint leur petite bande. Mais Hanni se tortille à peine sous sa main, et il est trop occupé à savourer son succès pour avoir l’air mal à l’aise. Son sourire radieux est l’expression la plus détendue qu’il lui ait jamais montrée.
Lean décide que lui aussi, il peut savourer son petit succès, et (parce qu’il n’ose pas sourire franchement, pas encore) s’autorise un petit rictus satisfait.
- Oh, tu as tellement de dents ! Tu en as plus que moi, je suis sûr !
Ironiquement, Hanni voit tout et ne comprend rien. Lean hausse un sourcil face à son regard ébahi et confus. Plus de dents que lui ? Pas sur cette mâchoire, non.
- Je ne sais pas de quoi tu parles.
Un air coupable ruine le visage de Hanni, comme s’il avait fait une erreur. Lean soupire intérieurement. Ce type a dû s’en prendre, des déconvenues, avec son intuition redoutable et son habitude candide de balancer ses impressions à la face du monde.
Le bras de Lean glisse sur les épaules affaissées et il attire Hanni à lui, passe ses doigts dans ses cheveux, colle son front contre sa tempe. Le pauvre n’a pas l’air de comprendre ce qui justifie une telle intimité, et il se fige, incertain et probablement paniqué. Lean ferme les yeux et écoute sa respiration s’accélérer. Il aimerait lui parler, le rassurer, lui expliquer qu’il ne fait tout simplement pas partie du bon monde. Il voudrait l’attirer de son côté, lui ouvrir les yeux et le faire devenir ce qu’il devrait être, mais il y a un problème avec Hanni. Il ne fonctionne pas comme il devrait, il ne voit pas le monde tel qu’il est. Il perçoit des sensations et des signaux qu’il ne sait pas interpréter, alors qu’il aurait dû naître avec ce savoir à sa disposition. S’il lui dit quoi que ce soit de la vraie nature du monde et de sa face cachée, Lean le poussera dans le précipice au bord duquel la santé mentale de Hanni semble se tenir en équilibre. Il ne peut pas faire ça et espérer le récupérer en un seul morceau. Hanni est comme une poupée de porcelaine au visage fêlé : il en est d’autant plus bouleversant, mais il est trop fragile pour que l’on joue avec.
Hanni commence à gigoter contre lui, et Lean le laisse aller avec un petit soupir. Son compagnon, visiblement mal à l’aise, a le visage terriblement rouge et les sourcils froncés, comme contrarié. Un Hanni contrarié n’est jamais une bonne chose, Lean a-t-il découvert, et il recule d’un pas pour le laisser retrouver son espace.
(Il ne peut pas s’empêcher de remarquer que Hanni lui passe beaucoup plus de choses qu’à n’importe qui d’autre, et l’envie de pousser, de tester les limites de cette indulgence, est tellement forte qu’il est reconnaissant à la pile de tronçons de cadavres sur laquelle il trébuche en reculant de lui rappeler de quoi, exactement, Hanni est capable quand il décide que quelque chose ne lui convient pas.)
Hanni fixe les lucioles qui les entourent peu à peu, et Lean ne commente pas le fait qu’elles semblent attirées par lui au point de lui créer un halo lumineux. Il lève néanmoins une main pour chasser de la tempe de Hanni une bestiole trop aventureuse, laissant sans le vouloir une trace rouge-brunâtre sur sa pommette. Hanni tique, inspire soudainement et Lean, fasciné, regarde le faisceau surnaturel de son regard se tourner vers lui.
Les doigts de Hanni saisissent sa main, et ne la lâchent pas.
Note : Lean est un genre de gangster/mercenaire/tueur à gages britannique qui fait un peu tout ce qu'on lui propose tant qu'il y a assez d'argent à la clé. Hanni est un assassin islandais et le père de Ljótur (Héméra), et ce truc-là se passe avant sa rencontre avec la mère du petit chieur (...that means no happy ending for you, Lean).
Aucun d'entre eux n'est exactement humain. Ils ne s'en rendent pas tous compte =D
Ce qui est grave, okay. I NEED my compass. It's, like, my geek totem. I can't spend a day without reaching for it and flipping it around. IT'S THE CLOSEST THING I HAVE TO A BALISONG (heee, butterfly knives ♥ by the way, if anyone wants to help me get over the loss of my compass, now you know what to get me for my birthday =D That, or any kind of cute old pistol, really -except Derringers because they're too gay even for me).
J'essaye toujours de le réparer, mais je crois que j'ai égaré une pièce, et je sais plus où sont les pinces ni même les affaires de bricolage de mon père >.< J'ai récupéré la pointe, en attendant, c'est toujours ça TT___TT
Bon, à part ce tragique incident, j'ai deux~trois trucs d'importance secondaire à rapporter.
1°) Tout d'abord, la deadline du premier défi de route_victoire a été étendue jusqu'au 15 octobre (compris, et encore, ce sera pas officiellement terminé jusqu'à ce que le prochain défi soit annoncé par vos augustes mods). Allez poster.
2°) L' arbre à drabbles de drakys est ouvert depuis le 8 octobre et jusqu'au 18 octobre compris. Allez poster.
3°) J'ai enfin repris et fait quelque chose du prompt musical que salimachan m'avait donné il y a fort fort longtemps XD
Titre : Never as it seems
Univers : Héméraverse
Personnages : Hannibal Jónsson, Lean
Claimer : All mine, yessir.
Rating : PG-13
Nombre de mots : 763
Prompt : Fireflies - Owl City (donné par salimachan)
- Laisse-moi te regarder.
Les gouttelettes accrochées aux cils de Hanni capturent un des derniers rayons de soleil quand il lève les yeux vers Lean. Toute la lumière du crépuscule est concentrée dans ses iris quand il voit le sourire de son partenaire, et après un instant elle semble déborder et son visage s’illumine à son tour.
- Tu m’as vraiment impressionné. Je te garde dans l’équipe comme membre permanent.
Hanni laisse échapper un petit bruit de gorge à mi-chemin entre une exclamation de surprise et un éclat de rire. Encouragé, Lean lève posément le bras et pose une main qu’il voudrait moins hésitante sur l’épaule de Hanni. L’autre homme est du genre nerveux et ne semble pas supporter le contact physique, ou en tout cas, c’est l’impression que Lean a de lui depuis qu’il a rejoint leur petite bande. Mais Hanni se tortille à peine sous sa main, et il est trop occupé à savourer son succès pour avoir l’air mal à l’aise. Son sourire radieux est l’expression la plus détendue qu’il lui ait jamais montrée.
Lean décide que lui aussi, il peut savourer son petit succès, et (parce qu’il n’ose pas sourire franchement, pas encore) s’autorise un petit rictus satisfait.
- Oh, tu as tellement de dents ! Tu en as plus que moi, je suis sûr !
Ironiquement, Hanni voit tout et ne comprend rien. Lean hausse un sourcil face à son regard ébahi et confus. Plus de dents que lui ? Pas sur cette mâchoire, non.
- Je ne sais pas de quoi tu parles.
Un air coupable ruine le visage de Hanni, comme s’il avait fait une erreur. Lean soupire intérieurement. Ce type a dû s’en prendre, des déconvenues, avec son intuition redoutable et son habitude candide de balancer ses impressions à la face du monde.
Le bras de Lean glisse sur les épaules affaissées et il attire Hanni à lui, passe ses doigts dans ses cheveux, colle son front contre sa tempe. Le pauvre n’a pas l’air de comprendre ce qui justifie une telle intimité, et il se fige, incertain et probablement paniqué. Lean ferme les yeux et écoute sa respiration s’accélérer. Il aimerait lui parler, le rassurer, lui expliquer qu’il ne fait tout simplement pas partie du bon monde. Il voudrait l’attirer de son côté, lui ouvrir les yeux et le faire devenir ce qu’il devrait être, mais il y a un problème avec Hanni. Il ne fonctionne pas comme il devrait, il ne voit pas le monde tel qu’il est. Il perçoit des sensations et des signaux qu’il ne sait pas interpréter, alors qu’il aurait dû naître avec ce savoir à sa disposition. S’il lui dit quoi que ce soit de la vraie nature du monde et de sa face cachée, Lean le poussera dans le précipice au bord duquel la santé mentale de Hanni semble se tenir en équilibre. Il ne peut pas faire ça et espérer le récupérer en un seul morceau. Hanni est comme une poupée de porcelaine au visage fêlé : il en est d’autant plus bouleversant, mais il est trop fragile pour que l’on joue avec.
Hanni commence à gigoter contre lui, et Lean le laisse aller avec un petit soupir. Son compagnon, visiblement mal à l’aise, a le visage terriblement rouge et les sourcils froncés, comme contrarié. Un Hanni contrarié n’est jamais une bonne chose, Lean a-t-il découvert, et il recule d’un pas pour le laisser retrouver son espace.
(Il ne peut pas s’empêcher de remarquer que Hanni lui passe beaucoup plus de choses qu’à n’importe qui d’autre, et l’envie de pousser, de tester les limites de cette indulgence, est tellement forte qu’il est reconnaissant à la pile de tronçons de cadavres sur laquelle il trébuche en reculant de lui rappeler de quoi, exactement, Hanni est capable quand il décide que quelque chose ne lui convient pas.)
Hanni fixe les lucioles qui les entourent peu à peu, et Lean ne commente pas le fait qu’elles semblent attirées par lui au point de lui créer un halo lumineux. Il lève néanmoins une main pour chasser de la tempe de Hanni une bestiole trop aventureuse, laissant sans le vouloir une trace rouge-brunâtre sur sa pommette. Hanni tique, inspire soudainement et Lean, fasciné, regarde le faisceau surnaturel de son regard se tourner vers lui.
Les doigts de Hanni saisissent sa main, et ne la lâchent pas.
Note : Lean est un genre de gangster/mercenaire/tueur à gages britannique qui fait un peu tout ce qu'on lui propose tant qu'il y a assez d'argent à la clé. Hanni est un assassin islandais et le père de Ljótur (Héméra), et ce truc-là se passe avant sa rencontre avec la mère du petit chieur (...that means no happy ending for you, Lean).
Aucun d'entre eux n'est exactement humain. Ils ne s'en rendent pas tous compte =D