12.10
Midi Dix.
C'est l'heure à laquelle c'est arrivé.
On a beau vous avoir dit pendant ces deux derniers jours qu'il n'y avait plus aucun espoir, vous vous surprenez à esperer quand même.
Pas une semaine avant Noël.
Je ne fais rien de mes journées, je suis comme en hibernation sociale. J'ai envie de parler avec des gens, de sortir et en même temps je suis tellement mieux dans mon lit. J'ai faim et dès que je me prépare quelque chose je n'ai plus d'appetit.
Je suis en contradiction avec moi même.
Je porte le collier qu'elle m'a offert pour mes 18 ans et ma famille me regarde et agis comme si j'étais malade. Ma soeur ne dort pas dans notre chambre et fais comme si rien ne s'était passé. Quelque part je l'admire, comment a t elle encore la force de rire. Dans l'immédiat je ne peux pas, il me faut du temps. Du temps pour réaliser et pour arrêter de me dire que peut être ce n'est pas vrai.
Et comment leur dire que si je n'ai pas faim c'est que je n'ai pas la force de rester à table à faire semblant où à écouter le silence pesant.
Je suis fatiguée.
Lundi, les funérailles. Mes parents vont m'interdire d'assister à la crémation mais je pourrais venir lui dire au revoir et tenir compagnie à ma tante qui n'a pas la force d'assister à l'évènement.
Midi dix, c'est l'heure à laquelle ma grand mère à arrêté de souffrir.
C'est l'heure à laquelle c'est arrivé.
On a beau vous avoir dit pendant ces deux derniers jours qu'il n'y avait plus aucun espoir, vous vous surprenez à esperer quand même.
Pas une semaine avant Noël.
Je ne fais rien de mes journées, je suis comme en hibernation sociale. J'ai envie de parler avec des gens, de sortir et en même temps je suis tellement mieux dans mon lit. J'ai faim et dès que je me prépare quelque chose je n'ai plus d'appetit.
Je suis en contradiction avec moi même.
Je porte le collier qu'elle m'a offert pour mes 18 ans et ma famille me regarde et agis comme si j'étais malade. Ma soeur ne dort pas dans notre chambre et fais comme si rien ne s'était passé. Quelque part je l'admire, comment a t elle encore la force de rire. Dans l'immédiat je ne peux pas, il me faut du temps. Du temps pour réaliser et pour arrêter de me dire que peut être ce n'est pas vrai.
Et comment leur dire que si je n'ai pas faim c'est que je n'ai pas la force de rester à table à faire semblant où à écouter le silence pesant.
Je suis fatiguée.
Lundi, les funérailles. Mes parents vont m'interdire d'assister à la crémation mais je pourrais venir lui dire au revoir et tenir compagnie à ma tante qui n'a pas la force d'assister à l'évènement.
Midi dix, c'est l'heure à laquelle ma grand mère à arrêté de souffrir.