Пишет Йоргос Русис (Профессор Университета Пантеон, Афины):

Mar 14, 2012 00:10


Αγαπητοί φίλοι, σας στέλνω ένα κείμενο διαμαρτυρίας που μόλις έλαβα από μια συντρόφισσα που δουλεύει στο  CNRS του Παρισιού, σχετικό  με  την παύση χρηματοδότησης εκ μέρους των Γερμανών  μιας διεθνούς  βιβλιογραφίας για όλες τις επιστήμες της αρχαιότητας  (αρχαιοελληνικά και λατινικά  κείμενα) που κυκλοφορεί από 1920 σε 5 γλώσσες, με συνεργασία ομάδων από  6 διαφορετικές χώρες  (εκ των οποίων η Γερμανία, που προμηθεύει και το 30% του περιεχομένου της.) Όσοι συμφωνείτε απαντήστε μου για να βάλω το όνομα σας με την ηλεκτρονική σας διεύθυνση, την ιδιότητα σας και το ίδρυμα στο οποίο δουλεύετε, για να τα στείλω ομαδικά.

Γιώργος Ρούσης

L’Année philologique, bibliographie critique et analytique de l’Antiquité gréco-latine, existe depuis les années 1920 ; son caractère généraliste en a fait au fil des ans un instrument de travail utile à tous quelle que soit la spécialité de chacun. Elle est, depuis sa création et sa diffusion sur papier, un outil bibliographique unanimement reconnu, utilisé et apprécié par les antiquisants du monde entier ; sa diffusion en ligne depuis 2002 a facilité l’accès d’un public de plus en plus large aux données bibliographiques qu’elle offre.

Pourtant cet outil irremplaçable est menacé à très court terme de disparaître dans sa forme actuelle, voire de cesser purement et simplement sa parution.

La cause de cette menace est simple : la rédaction allemande de L’Année philologique, la Zweigstelle Heidelberg, doit fermer ses portes à la fin de l’année civile 2012 si aucune source de financement durable n’est trouvée ; en effet la Heidelberger Akademie der Wissenschaften qui la finançait jusqu’à présent a fait savoir qu’elle lui couperait tout subside à cette date. Elle applique la décision gouvernementale de ne plus financer des projets (et des postes) pérennes, mais d’accorder désormais des crédits uniquement à des opérations scientifiques à durée limitée, répondant à des appels d’offres. Cette fermeture programmée aurait, si elle prenait effet à la date prévue, des conséquences désastreuses sur l’ensemble du projet : avec elle c’est toute la recherche en langue allemande, dont chacun sait l’importance pour les humanités classiques, qui cesserait d’être couverte par notre publication ; quantitativement, cela signifierait une baisse de 30 % environ du nombre des signalements bibliographiques mis à la disposition du public.

Si aucune solution n’est trouvée, les conséquences se résumeront à une alternative sinistre : la transformation d’un projet à haute valeur scientifique en un moteur de recherche au rabais ou la disparition pure et simple de la publication.

Nous, signataires, exprimons notre indignation face à ce coup porté à la bibliographie classique et, plus généralement, à l’ensemble des études humanistes. Nous demandons solennellement aux autorités académiques et politiques allemandes concernées de trouver les moyens nécessaires à la préservation de cet outil de travail dont la valeur scientifique est incontestée.

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Pétition à retourner aux co-directeurs de l’Année Philologique :

Dina Bacalexi bacalexi@vjf.cnrs.fr

Sébastien Grignon sgrignon@vjf.cnrs.fr

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