Défi : "L’Interminable Œuvre" - Celle qu'il guettait à la bibliothèque
Titre : Celle qu'il guettait à la bibliothèque
Auteur : anadyomede
Personnages : Viktor Krum et Hermione Granger
Disclaimer : Tout à JKR, bien entendu.
Défi : L’Interminable Œuvre
Rating : PG
Victor Krum, son terrain de chasse, c’est plutôt les stades de Quidditch.
Du haut de son balai, il a une bonne vue sur toute la gente féminine et chaque fois qu’il gagne un match, il se fait un devoir de sourire à celle qui a hurlé son nom le plus fort parce que… ben, parce qu’il faut bien avoir des principes, dans la vie.
Parfois, celle-ci s’évanouit et lui trouve ça très drôle. Son entraineur beaucoup moins : les Médicomages, les journalistes, les Aurors tous se précipitent avant que les autres fans ne piétinent la malheureuse et ça dure des heures parfois.
« Si au moins tu faisais ça pour calmer tes hormones, grommèle-t-il sans cesse, je pourrais le comprendre. Mais enfin, Krum ! Elles ne t’intéressent même pas ! »
Il n’a pas complètement tort. Mais quand on a dix-sept et qu’on passe la moitié de sa vie à chercher un vif d’or, il faut bien s’amuser avec ce que l’on a, n’est-ce pas ?
Et puis Viktor s’est retrouvé à Poudlard pour la Coupe de Feu et une horde d’inconnues de toute taille se sont mises en chœur pour hurler dès qu’il approchait. Jusqu’ici, rien d’inhabituel : Karkaroff est en phase de devenir un meurtrier et Dumbledore se contente de rire.
Le seul problème, c’est que lui, les pieds par terre, il n’arrive pas très bien à les distinguer - laquelle est jolie, laquelle est laide ? - et quand il sourit en l’air, c’est tout le groupe qui s’évanouit.
Le premier jour, il a beaucoup ri mais depuis la première tâche, c’est devenu lassant : en ce moment, s’il a envie d’entendre quelqu’un lui briser les tympans, il n’a qu’à ouvrir ce foutu œuf doré qui le nargue, confortablement installé sur son chevet.
Cela dit, Viktor Krum aime bien Poudlard.
Mais le terrain de Quidditch est ridiculement petit, la Forêt Interdite l’empêche d’avoir une bonne visibilité et si les cris ne le dérangent pas pendant les matchs, quand il s’entraine, c’est une autre histoire. Hé, c’est dans ces moments-là qu’il a le plus besoin d’être concentré ! Alors il a trouvé deux solutions très simples : se lever tous les jours à quatre heures du matin pour ses entrainements et passer le reste de son temps à la bibliothèque puisque Mrs Pince se fait un plaisir de jeter dehors ceux qui osent murmurer un peu trop fort.
Le seul défaut dans son plan, c’est qu’il s’ennuie mortellement. Viktor Krum, ce n’est pas tellement un intellectuel. Il est loin d’être bête mais travailler toute la journée, il n’en voit pas tellement l’intérêt.
Contrairement à cette fille-là.
Cela fait plusieurs jours déjà qu’il l’a repérée. C’est la seule qui ne crie pas, ne rougit pas ou ne pleure pas en croisant son regard ce qui en soi est déjà un exploit, et puis en fait, elle ne le regarde même pas. Alors il a décidé qu’il l’aimait bien.
Elle a une masse de cheveux absolument impressionnante qui n’est pas sans lui déplaire car, elle a beau sembler jeune, ces cheveux-là, c’est sa marque de caractère, Viktor n’en doute pas. Devant elle, il y a toujours une pile de livres qui ne cesse de grandir puisque chaque fois qu’elle en termine un, elle s’empresse d’en ramener deux autres et ses sourcils se froncent légèrement lorsqu’elle se concentre. Ce qui ne l’empêche pas de garder un très léger sourire à chaque page tournée.
Elle n’est pas tellement jolie mais quand Karkaroff lui a parlé du bal de Noël et que deux cent pairs d’yeux maquillés se sont braquées sur lui dans la Grande Salle, il a décidé que tant qu’à faire, ce serait elle qu’il inviterait.
Ce que ses amis n’ont pas tellement compris :
« Ouais, tu le lui demanderas entre deux livres, ce sera super romantique, a déclaré l’un d’entre eux et Viktor a choisi de ne pas comprendre l’ironie.
- T’es au courant, hein, qu’ici, tu es entouré de filles jolies ?
- A quoi ça sert qu’elle soit intelligente ? Elle ne sait même pas comment tu t’appelles. Prends-en une qui te fera de grands sourires en t’écoutant faire la conversation. Tu verras, tu feras d’énormes progrès en anglais. »
Viktor, parfois, il a l’impression d’être entouré de crétins.
Ce sera elle et puis voilà. Ne lui reste plus qu’à trouver le bon moment pour lui proposer d’être sa cavalière et pour cela, Viktor attend. Il n’arrive jamais avant elle à la bibliothèque - à croire qu’elle dort dedans - et à force de se lever tôt, à huit heures du soir, lui, il a le choix entre aller dormir ou mourir. Du coup, ne reste plus qu’à l’attraper au moment précis où elle refermera ce grimoire d’un bon millier de pages.
D’après ses calculs, plus que trois heures. Une éternité parce que pour la première fois de sa vie, Viktor est tout angoissé.
Auteur : anadyomede
Personnages : Viktor Krum et Hermione Granger
Disclaimer : Tout à JKR, bien entendu.
Défi : L’Interminable Œuvre
Rating : PG
Victor Krum, son terrain de chasse, c’est plutôt les stades de Quidditch.
Du haut de son balai, il a une bonne vue sur toute la gente féminine et chaque fois qu’il gagne un match, il se fait un devoir de sourire à celle qui a hurlé son nom le plus fort parce que… ben, parce qu’il faut bien avoir des principes, dans la vie.
Parfois, celle-ci s’évanouit et lui trouve ça très drôle. Son entraineur beaucoup moins : les Médicomages, les journalistes, les Aurors tous se précipitent avant que les autres fans ne piétinent la malheureuse et ça dure des heures parfois.
« Si au moins tu faisais ça pour calmer tes hormones, grommèle-t-il sans cesse, je pourrais le comprendre. Mais enfin, Krum ! Elles ne t’intéressent même pas ! »
Il n’a pas complètement tort. Mais quand on a dix-sept et qu’on passe la moitié de sa vie à chercher un vif d’or, il faut bien s’amuser avec ce que l’on a, n’est-ce pas ?
Et puis Viktor s’est retrouvé à Poudlard pour la Coupe de Feu et une horde d’inconnues de toute taille se sont mises en chœur pour hurler dès qu’il approchait. Jusqu’ici, rien d’inhabituel : Karkaroff est en phase de devenir un meurtrier et Dumbledore se contente de rire.
Le seul problème, c’est que lui, les pieds par terre, il n’arrive pas très bien à les distinguer - laquelle est jolie, laquelle est laide ? - et quand il sourit en l’air, c’est tout le groupe qui s’évanouit.
Le premier jour, il a beaucoup ri mais depuis la première tâche, c’est devenu lassant : en ce moment, s’il a envie d’entendre quelqu’un lui briser les tympans, il n’a qu’à ouvrir ce foutu œuf doré qui le nargue, confortablement installé sur son chevet.
Cela dit, Viktor Krum aime bien Poudlard.
Mais le terrain de Quidditch est ridiculement petit, la Forêt Interdite l’empêche d’avoir une bonne visibilité et si les cris ne le dérangent pas pendant les matchs, quand il s’entraine, c’est une autre histoire. Hé, c’est dans ces moments-là qu’il a le plus besoin d’être concentré ! Alors il a trouvé deux solutions très simples : se lever tous les jours à quatre heures du matin pour ses entrainements et passer le reste de son temps à la bibliothèque puisque Mrs Pince se fait un plaisir de jeter dehors ceux qui osent murmurer un peu trop fort.
Le seul défaut dans son plan, c’est qu’il s’ennuie mortellement. Viktor Krum, ce n’est pas tellement un intellectuel. Il est loin d’être bête mais travailler toute la journée, il n’en voit pas tellement l’intérêt.
Contrairement à cette fille-là.
Cela fait plusieurs jours déjà qu’il l’a repérée. C’est la seule qui ne crie pas, ne rougit pas ou ne pleure pas en croisant son regard ce qui en soi est déjà un exploit, et puis en fait, elle ne le regarde même pas. Alors il a décidé qu’il l’aimait bien.
Elle a une masse de cheveux absolument impressionnante qui n’est pas sans lui déplaire car, elle a beau sembler jeune, ces cheveux-là, c’est sa marque de caractère, Viktor n’en doute pas. Devant elle, il y a toujours une pile de livres qui ne cesse de grandir puisque chaque fois qu’elle en termine un, elle s’empresse d’en ramener deux autres et ses sourcils se froncent légèrement lorsqu’elle se concentre. Ce qui ne l’empêche pas de garder un très léger sourire à chaque page tournée.
Elle n’est pas tellement jolie mais quand Karkaroff lui a parlé du bal de Noël et que deux cent pairs d’yeux maquillés se sont braquées sur lui dans la Grande Salle, il a décidé que tant qu’à faire, ce serait elle qu’il inviterait.
Ce que ses amis n’ont pas tellement compris :
« Ouais, tu le lui demanderas entre deux livres, ce sera super romantique, a déclaré l’un d’entre eux et Viktor a choisi de ne pas comprendre l’ironie.
- T’es au courant, hein, qu’ici, tu es entouré de filles jolies ?
- A quoi ça sert qu’elle soit intelligente ? Elle ne sait même pas comment tu t’appelles. Prends-en une qui te fera de grands sourires en t’écoutant faire la conversation. Tu verras, tu feras d’énormes progrès en anglais. »
Viktor, parfois, il a l’impression d’être entouré de crétins.
Ce sera elle et puis voilà. Ne lui reste plus qu’à trouver le bon moment pour lui proposer d’être sa cavalière et pour cela, Viktor attend. Il n’arrive jamais avant elle à la bibliothèque - à croire qu’elle dort dedans - et à force de se lever tôt, à huit heures du soir, lui, il a le choix entre aller dormir ou mourir. Du coup, ne reste plus qu’à l’attraper au moment précis où elle refermera ce grimoire d’un bon millier de pages.
D’après ses calculs, plus que trois heures. Une éternité parce que pour la première fois de sa vie, Viktor est tout angoissé.