Meme musical piqué à
archea2 .
Parce que si j'ai créé un LJ, c'est pour donner un peu de moi aussi. Je ne voulais plus juste lire des fics, laisser de temps en temps un commentaire par-ci, par-là, glaner ces instants de bonheur dans la lecture, griffonner parfois dans mon coin, sans partager avec les autres.
Mais il n'empêche que raconter ma vie sur internet, ce n'est pas un truc que je ferais spontanément, j'ai de très jolis cahiers pour ça, et le frottement de la plume est un de ces plaisirs de la vie que j'adore. En fait, ça n'a rien à voir un LJ, je l'ai créé, déjà, pour participer au fandom HP, donc partager une passion commune, pas "raconter ma vie" en général, pas seulement. Ceci dit, je ne sais quand même pas trop comment m'y prendre.
Après ces tergivertudes (j'invente des mots si je veux, nan mais oh !) aussi tortueuses que pas franchement intéressantes, je le fais ce meme musical :
"Présentez cinq chansons dans lesquelles vous vous reconnaissez."
Bon, ce sera "dans lesquelles vous vous reconnaissez" en ce moment, parce que dans six mois, je répondrais très certainement complètement autre chose :
The Wanderer, de Jill is lucky : Parce que je l'ai découvert y a pas longtemps, ce groupe, mais je l'ai déjà dit, non ? Et cette chanson-là, parce que je me sens souvent vagabonde, en errance : j'aime les longues marches sans but défini, et ce n'importe où, ville, campagne... n'importe où. Dans ma tête, c'est pareil, j'erre souvent sans arriver à me fixer, j'ai parfois du mal à me concentrer longtemps sur quelque chose... Mais il n'y a pas que ça dans cette chanson, où il s'agit d'un vagabond voyageur : elle me motive, me rappelle mes rêves de voyage, de grandes étendues désertes ou de paysages de vieilles pierres, de ces terres qui vous donnent l'illusion d'être la première à les fouler. Elle me renvoie à la peur de me planter, de ne pas réaliser ce que je veux, de me laisser gagner par la flemme parfois et combien je déteste ça, "but it's so hard not to fall" ! En fait j'y mets un peu ce que je veux dans cette chanson, et j'en rajoute une couche, tiens : il y a aussi l'idée de vagabonder dans la vie, sans attache fixe, sans rien de définitif, combien j'aime ça, et les difficultés que ça peut entraîner, aussi.
Sans contrefaçon, de Mylène Farmer. Et interdiction de se marrer ! Bon, ok, gondolez-vous un bon coup. Là, ça va mieux ? :) Parce que la première fois que je l'ai entendue, je devais avoir trois ans, et qu'elle m'a beaucoup marquée, cette chanson. Je précise déjà que la division en masculin et féminin est trop binaire pour moi et que je n'y trouve pas ma place. Ca explique beaucoup de choses, déjà ! Enfin, je pense que toute personne est trop complexe pour y correspondre vraiment, et qu'en plus, les définitions de masculin et féminin et les idées ou les images qu'on s'en fait, changent ne serait-ce que d'une génération à une autre. Mais disons que ça m'a longtemps travaillé cette histoire, encore aujourd'hui parfois, mais moins quand même. Bref. Et donc, quand, toute petite j'entendais cette chanson, je me disais, quand la dame chantait "et pour un empire, je ne veux me dévêtir, puisque sans contrefaçon, je suis un garçon", qu'évidemment, elle n'avait pas à se déshabiller, qu'elle pouvait très bien être un garçon parce qu'elle l'avait décidé. Bon, sûrement pas en ces termes-là, mais en tout cas, c'est l'idée. Je me rappelle encore la sensation de vertige devant ce questionnement existentiel qui doit être un des premiers (sinon, le premier, j'étais toute pitite quand même) de ma vie !
Sunday morning, de The Velvet Underground, parce que je suis sacrément mélancolique, des fois comme fille. Et que j'ai peur parfois du temps qui passe trop vite, et de ne pas assez, ou pas bien, ou pas comme je voudrais, m'en emparer et vivre. Et qu'il y a quelque chose d'enchanté et de magique dans cette chanson, quelque chose de cette atmosphère de matin qui contient cette nostalgie et en même temps ouvre un espoir, l'avenir, l'instant présent.
I'm alive, d'Emily Loizeau. Elle exprime bien ce que j'ai pu ressentir lorsque j'ai connu des deuils, combien le fait de vivre paraît tellement étrange et tellement fragile.
Je marche seul, de Goldman. Non, on ne rit pas ! Bon d'accord. Mais ce chanteur a bercé mon enfance, alors il me touche toujours, pour ça. Et cette chanson, c'est tout le sentiment de légèreté, de liberté et de détermination aussi, et de joie, tout simplement, que me procure la marche solitaire.
Voili voilou. Bon, ce sont celles qui me sont passées par la tête, peut-être que si je l'avais fait ne serait-ce que demain, il y en aurait d'autres.
Il est d'usage de taguer des gens il me semble... Hmm
jufachlo qui s'est appropriée les longues mains fines de Sev voudra-t-elle s'y coller ? (En espérant que tu n'y as pas déjà répondu, mais je n'ai pas vu de tag meme sur ton LJ, alors...)