Ecriture : défi SINTE : Sous la douche
Bonjour les quelques lecteurs de passage par là.
Cet été, je me suis inscrite au défi Sex is not the enemy pour essayer de "motiver" ma muse. Le résultat est pas terrible mais comme un des objectifs de cette année est de "finir" des textes (aussi courts soient-ils), je rends quand même ma copie.
Fandom : original
Pairing : deux inconnus qui n'existent que dans ce texte (pour l'instant)
Genre : het
Rating : T (?), c'est surement un peu en dessous mais bon.
Image prompt : http://sexisnottheenemy.tumblr.com/post/99008630
Nombre de mots : 465
De la bière, bien fraîche, glisse le long de mes cheveux et coule dans mon dos.
Le regard assassin que m'avait lancé Stéphanie quand j'avais accepté de danser avec son ex n'était donc pas qu'une menace en l'air. Au milieu de la fête pour les 20 ans de son frère, ma rivale pour les beaux yeux de Valentin, avait agi pour essayer de m'éloigner de lui. Une façon bien innocente de se venger, même si mon magnifique nouveau chemisier blanc ne s'en remettrait jamais.
- Ca va ? me demande mon nouveau chevalier servant, légèrement inquiet du silence qui nous entoure et des dizaines de paires d'yeux qui nous observent, attendant que je m'énerve.
Mais je ne me donnerai pas en spectacle, je ne me ridiculiserai pas face à la répartie vigoureuse de Stéphanie. Je ne lui en veux même pas : je connais la jalousie et les stupidités qu'elle nous fait faire. Après tout, je craque sur Valentin depuis des mois et je ne suis pas tout à fait innocente dans leur séparation.
- Très bien, j'ai juste besoin d'une douche, tu viens ?
Sans lui laisser le temps de répondre, le tirant par le bras, je l'entraîne vers l'étage. Il se laisse faire et nous abandonnons les autres qui reprennent la fête et Stéphanie qui n'a plus qu'à pleurer sa défaite.
Une fois la porte de l'une des salles de bain verrouillée, j'attire vers moi le timide Valentin, pour l'embrasser à nouveau, comme j'étais en train de le faire au moment où une boisson alcoolisée avait choisi de m'attaquer. Après quelques secondes, il me repousse tendrement.
- On est pas venu ici pour que tu te laves ?
Sans attendre ma réponse, il me traîne dans la douche et allume le jet d'eau. Je ris comme une gamine alors qu'il retire maladroitement mon chemisier, mon soutien gorge et que, beaucoup plus à l'aise, il se débarrasse de son propre tee-shirt.
- Voilà, dans quelques secondes, on ne sentira plus la bière.
Il se contorsionne pour attraper la bouteille de shampoing et me la tendre. Je la regarde avec mépris et la lance vers la porte.
- Après.
Je ne veux pas me laver pour le moment, même si je pense que j'apprécierais pleinement qu'il me shampooine et me savonne, s'il y met autant de délicatesse que lorsqu'il m'a enlevé mes vêtements.
Avant, je veux juste me blottir contre lui, laissant progressivement l'eau chaude couler à la place de la bière. J'attends depuis si longtemps de profiter de la douceur de ses baisers, de ses caresses. Je souris en pensant que Stéphanie, avec son idée stupide, a certainement bien accéléré les choses entre moi et son ancien cher et tendre. Alors que les mains de ma nouvelle conquête commencent à défaire mon pantalon, je souris silencieusement, savourant ma victoire.
Cet été, je me suis inscrite au défi Sex is not the enemy pour essayer de "motiver" ma muse. Le résultat est pas terrible mais comme un des objectifs de cette année est de "finir" des textes (aussi courts soient-ils), je rends quand même ma copie.
Fandom : original
Pairing : deux inconnus qui n'existent que dans ce texte (pour l'instant)
Genre : het
Rating : T (?), c'est surement un peu en dessous mais bon.
Image prompt : http://sexisnottheenemy.tumblr.com/post/99008630
Nombre de mots : 465
De la bière, bien fraîche, glisse le long de mes cheveux et coule dans mon dos.
Le regard assassin que m'avait lancé Stéphanie quand j'avais accepté de danser avec son ex n'était donc pas qu'une menace en l'air. Au milieu de la fête pour les 20 ans de son frère, ma rivale pour les beaux yeux de Valentin, avait agi pour essayer de m'éloigner de lui. Une façon bien innocente de se venger, même si mon magnifique nouveau chemisier blanc ne s'en remettrait jamais.
- Ca va ? me demande mon nouveau chevalier servant, légèrement inquiet du silence qui nous entoure et des dizaines de paires d'yeux qui nous observent, attendant que je m'énerve.
Mais je ne me donnerai pas en spectacle, je ne me ridiculiserai pas face à la répartie vigoureuse de Stéphanie. Je ne lui en veux même pas : je connais la jalousie et les stupidités qu'elle nous fait faire. Après tout, je craque sur Valentin depuis des mois et je ne suis pas tout à fait innocente dans leur séparation.
- Très bien, j'ai juste besoin d'une douche, tu viens ?
Sans lui laisser le temps de répondre, le tirant par le bras, je l'entraîne vers l'étage. Il se laisse faire et nous abandonnons les autres qui reprennent la fête et Stéphanie qui n'a plus qu'à pleurer sa défaite.
Une fois la porte de l'une des salles de bain verrouillée, j'attire vers moi le timide Valentin, pour l'embrasser à nouveau, comme j'étais en train de le faire au moment où une boisson alcoolisée avait choisi de m'attaquer. Après quelques secondes, il me repousse tendrement.
- On est pas venu ici pour que tu te laves ?
Sans attendre ma réponse, il me traîne dans la douche et allume le jet d'eau. Je ris comme une gamine alors qu'il retire maladroitement mon chemisier, mon soutien gorge et que, beaucoup plus à l'aise, il se débarrasse de son propre tee-shirt.
- Voilà, dans quelques secondes, on ne sentira plus la bière.
Il se contorsionne pour attraper la bouteille de shampoing et me la tendre. Je la regarde avec mépris et la lance vers la porte.
- Après.
Je ne veux pas me laver pour le moment, même si je pense que j'apprécierais pleinement qu'il me shampooine et me savonne, s'il y met autant de délicatesse que lorsqu'il m'a enlevé mes vêtements.
Avant, je veux juste me blottir contre lui, laissant progressivement l'eau chaude couler à la place de la bière. J'attends depuis si longtemps de profiter de la douceur de ses baisers, de ses caresses. Je souris en pensant que Stéphanie, avec son idée stupide, a certainement bien accéléré les choses entre moi et son ancien cher et tendre. Alors que les mains de ma nouvelle conquête commencent à défaire mon pantalon, je souris silencieusement, savourant ma victoire.