Feb 13, 2008 21:39
j'reviens du show de cas public, "journal intime".
sur les peines d'amour.
et... j'sais pas comment j'me sens. étrange, certainement. tout ce que j'en retiens, c'est que c'est incontrôlable, qu'on est prêt à se perdre volontiers, qu'on choisit pas.
l'amour, c'est rien qu'une réaction chimique. une histoire de scientifiques à lunettes qui brisent les rêves de princesses. de toute façon, on m'a déjà dit que le prince charmant existait pas.
l'amour, ça fait mal. mais on est prêt à avoir mal sur des kilomètres pour un "stop" de bonheur. et qu'à la ligne d'arrivée, on veut garder cet arrêt là bien plus que les autres dans son coeur. ce qui fait qu'on est prêts à rouler les yeux bandés sur des routes inconnues juste pour le plaisir du "stop". et c'est aussi ça qui est beau.
c'est donc beau, l'amour. ça allume et ça éteint, ça consume et ça transforme. on devient, on s'efface, on recommence. et chaque fois ne ressemble à aucune autre.
j'revois la scène. la scène nue, les rideaux relevés, et 1000 bougies allumées. un gros piano à queue. 7 danseurs, un pianiste. 1 heure sur terre. une seule petite heure à m'oublier dans l'effort de quelqu'un d'autre, dans les idées de quelqu'un d'autre, dans mes propres états d'âme et dans ceux de tout le monde.
à la fin, il restait deux bougies. face à face, deux danseurs, un homme et une femme, les ont éteintes en même temps. l'amour, ça s'éteint à deux. j'ai eu envie de pleurer. mais j'l'ai pas fait. parce que. chacun son combat, chacun ses fantômes.
danse