Apr 18, 2007 22:17
les bourrasques s'affolent, prenant à témoin mes cheveux
encre évanescente dans l'air
et je marche parmi les ombres.
les phares flashent, harponnent mes yeux
train silencieux et lumières fantômes
le réverbère frémit, m'invente et m'efface, solitaire dans la nuit.
l'eau comme du mercure cours sur le sol
l'eau comme mille miroirs mouvants
je m'enfuis, le cœur battant
sans jamais me retourner.
ces gens aux pas perdus, où vont-ils ?
naufragés de tempêtes inconnues
ils boivent le sel et laissent à nus
des dizaines de coquillages
(écriture automatique du mercredi soir.. = accepte les regards ambigus et les expressions douteuses)
lettres attachées