l'été qui pleure sa liberté.
il s'est remis à pleuvoir. ça m'a donné le goût de jouer la sonate à la lune, comme chaque fois que j'me sens le courage de déblayer le piano de tous ses trucs inutiles qui trainent partout. comme dans le reste de la maison. mes parents n'ont aucune espèce de discipline, et j'ai bien peur d'avoir hérité de ça.
j'me sens toute seule, le temps passe pas vite. j'me lève avant le soleil et j'me couche après lui. c'est comme s'il faisait déjà nuit, avec tous ses nuages. gris.
j'ai marché dans le gazon à m'en mouiller les pieds. j'serais aller marcher dans la forêt si j'avais pas été attaquée par une horde de maringouin. de toute manière, j'en avais envie, mais pas tant que ça. j'suis lâche, j'ai la fatigue dans la tête et dans le corps. ça a déjà été pire, mais aujourd'hui, j'aime particulièrement me plaindre.
j'ai pas le goût de musique. j'ai le goût d'écrire, sauf que mes idées vont trop vite pour ma main et le crayon. le clavier arrive à peine à suivre le rythme. étrangement j'aurais cru le contraire, avec ma tête si vide.
4:50, le cadran. 5:30, mon lift. 6:09, la mine. 6:12, la dry. 6:30, le début du shift. 7.55, meeting. 10:00, le break. 1:00, le deuxième break. 2:00, il reste 15 minutes. 2:16, la douche. 3:15, retour à la maison. 9:00, dans mon lit, j'm'efforce de me convaincre qu'il faut que je dorme. 9:05, le portable sur les cuisses. 10:00, dodo. épuisée, je tombe sur l'oreiller. 10:01, la chemise de math, juste là, au bout de mes doigts.
j'suis pas faite pour une vie téléguidée comme celle-là. j'entrerai jamais dans le moule, j'en ai bien peur... ça m'abrutit.
j'me sens toute seule, le temps passe pas vite. j'me lève avant le soleil et j'me couche après lui. c'est comme s'il faisait déjà nuit, avec tous ses nuages. gris.
j'ai marché dans le gazon à m'en mouiller les pieds. j'serais aller marcher dans la forêt si j'avais pas été attaquée par une horde de maringouin. de toute manière, j'en avais envie, mais pas tant que ça. j'suis lâche, j'ai la fatigue dans la tête et dans le corps. ça a déjà été pire, mais aujourd'hui, j'aime particulièrement me plaindre.
j'ai pas le goût de musique. j'ai le goût d'écrire, sauf que mes idées vont trop vite pour ma main et le crayon. le clavier arrive à peine à suivre le rythme. étrangement j'aurais cru le contraire, avec ma tête si vide.
4:50, le cadran. 5:30, mon lift. 6:09, la mine. 6:12, la dry. 6:30, le début du shift. 7.55, meeting. 10:00, le break. 1:00, le deuxième break. 2:00, il reste 15 minutes. 2:16, la douche. 3:15, retour à la maison. 9:00, dans mon lit, j'm'efforce de me convaincre qu'il faut que je dorme. 9:05, le portable sur les cuisses. 10:00, dodo. épuisée, je tombe sur l'oreiller. 10:01, la chemise de math, juste là, au bout de mes doigts.
j'suis pas faite pour une vie téléguidée comme celle-là. j'entrerai jamais dans le moule, j'en ai bien peur... ça m'abrutit.