Jun 03, 2009 00:54
juin est là. le mois, pas l'été qui vient avec. de toute façon, c'est pas comme si j'voyais le soleil passer, entre deux échantillons, le temps d'une pesée.
si le temps se pèse, son poids est quelquefois lourd à porter. tantôt c'est un cerceuil couvert d'adieux qui descend une allée, tantôt c'est l'auto dans la nuit qui se fait avaler par les kilomètres engloutis dans l'obscurité. une espèce de solitude hermétique qui n'en finit plus de s'étaler sous le ciel même pas d'étoiles.
alors on pense. on pense aux au revoir qu'on aura jamais dit. aux amitiés qui passent mais qui restent gravées dans le coeur et dans la tête. jusqu'à l'ultime jour où on dit pour toujours. adieu, adieu. sur un banc dans une église, des larmes et des souvenirs pleins les yeux. du soccer, une déclaration d'amour ridicule, un chandail oublié. l'amour des mots. des maux d'amour.
la vie attends pas qu'on ait le temps pour elle. elle passe, comme ça, trop vite, et puis demain, déjà, on est ailleurs et autre.
j'espère que là où t'es, ça rayonne comme toi tu le faisais du temps où on se parlait tous les jours. et comme tu rayonnais sans doute jusqu'au dernier. au revoir, izra.
la vie