15 drabbles
si vous n'avez pas encore demandé quelque chose, ou si vous voulez redemander quelque chose, n'hésitez surtout pas! sérieusement, je poireaute encore au boulot, écrire, ça me permet de rester saine d'esprit au lieu de crever d'ennui. ça va peut-être me prendre un p'tit mini moment avant de répondre, je fique un ou deux trucs pour 31_jours
disclaimers:
black cat: kentarô yabuki
cowboy bebop: shinichiro watanabe, bandai visual, sunrise
d.gray-man: katsura hoshino
gintama: dentsu inc., sunrise, tv tokyo, hideaki sorachi
lupin the third: monkey punch/katō kazuhiko
peacemaker kurogane: kurono nanae, gonzo pour l'anime
samurai champloo: shinichiro watanabe, fuji TV, manglobe inc., shimoigusa champloos
slayers: J.C. Staff, SoftX, TV Tokyo
01)
demandé par flo_nelja, slayers, zelgadis et amelia, magie blanche
Amelia aime bien cette couleur: le mauve vif étalé sur les joues de Zelgadis fait différent de son habituel teint bleu. Et c'est amusant parce que la couleur semble empirer chaque fois qu'il lance un regard dans sa direction.
Elle ne fait pas exprès de se demander à haute voix s'il existe un sort pour qu'il fasse cette tête-là tout le temps, puisque c'est plutôt mignon. Quand Xelloss lui répond avec son éternel sourire énigmatique Amour Fou, elle n'a pas le temps de lui demander en quoi le sort consiste.
Parce que Zelgadis l'empêcherait de répondre, puisqu'il essaie de l'étrangler.
(8 janvier 2007)
02)
demandé par modocanis, samurai champloo, Mugen, la cérémonie du thé
Il ne voit pas tellement ce que Jin trouve de buvable au liquide verdâtre dans sa tasse. Et Mugen ne comprend pas trop non plus pourquoi l'autre rônin se tape tout un rituel complexe avant de tremper ses lèvres dans le thé.
Ça fait quand même beaucoup de boulot pour trois gorgées.
Et du coup, il y a un truc qui l'intrigue. Alors Mugen se lève brusquement et va agripper l'autre homme par son kimono. Il écarte le tissu sans avertir et jette un coup d'œil à l'intérieur, sans même au passage savourer l'air complètement horrifié de Jin quand la tasse lui échappe et que le thé vert fait une tache de sang par terre.
Il y a bien assez vite une lame coupante, vraiment coupante qui veut de toute évidence le débarrasser de sa tête. Pourtant il tient bon, cherche avec plus d'entêtement et à la voix qui gronde comme la tempête:
"Tu crois que tu fais quoi?"
Il répond l'évidence même:
"Hé, si t'as de la place là-dedans pour planquer ton thé pourri, viens pas me dire que t'as rien à bouffer!"
À cette mention de nourriture, ce n'est pas long avant que Fuu se joigne à lui.
(8 janvier 2007)
03)
demandé par supaidachan, lupin III, lupin/jigen, attente
Il fait les cent pas dans la pièce comme un lion en cage, fume cigarette après cigarette l'air de rager. Parfois il laisse échapper une insulte, accuse l'absent de se foutre d'eux ou lui reproche tous les torts possibles et inimaginables.
Pourtant, dès que la porte s'ouvre, pas un seul grief ne reste à Jigen.
Lupin a un sourire de conquérant qui s'étend jusqu'aux lèvres de l'autre homme et ce, avant même qu'il remarque les pierres précieuses que le voleur fait briller. La longue attente n'a plus l'air de lui importer, tant que Lupin est de retour en un morceau.
(8 janvier 2007)
04)
demandé par supaidachan, lupin III, la même chose, mais du point de vue de goemon
Goemon lui dirait bien d'arrêter de s'énerver, mais il sait que ce serait en vain. Assis en tailleur, adossé au mur avec une main qui repose protective sur Zantetsuken, il ne peut qu'être le témoin silencieux de la nervosité de Jigen.
Il est d'accord avec quelques-unes des insultes, comprend une bonne partie des reproches et sourit discrètement de le sentir si humilié d'avoir été laissé en arrière.
Quand Lupin revient enfin, Goemon sent l'aura rageuse du tireur d'élite s'évanouir en une seconde et il détourne la tête, gêné d'avoir à être témoin du regard que les deux autres hommes échange.
(8 janvier 2007)
05)
demandé par supaidachan, lupin III, goemon/jigen, héritage
Jigen serrait les dents. C'était déjà assez humiliant d'avoir été blessé au point d'avoir besoin d'aide pour marcher, il n'allait certainement pas se dégrader encore plus à émettre un gémissement de douleur pathétique. Malgré tous ses efforts, Goemon remarqua rapidement combien chaque pas lui coûtait.
Il s'arrêta sans un mot et lui offrit son dos.
"Pas question", refusa net le tireur d'élite.
Il lui restait une bonne mesure de fierté, assez pour ignorer le sang qui lui pissait sur la jambe. Goemon fronça dangereusement les sourcils, Zantetsuken encore au fourreau tout prêt à l'assommer pour lui passer l'envie de s'obstiner.
(9 janvier 2007)
06)
demandé par supaidachan, lupin III, la même chose, mais du point de vue de Fujiko
Elle fouilla l'obscurité de son regard amplifié par les jumelles. Lupin guettait de l'autre côté, il avait refusé net de couper le moteur de la voiture.
"Ils seront bientôt là", avait-il affirmé.
Ils avaient détournés l'attention des policiers, les semant après une course folle dans les rues de la ville. Tout ça parce que cet imbécile de Jigen était allé se faire flinguer! Fujiko serra rageusement les doigts sur ses jumelles, tentée d'abandonner Lupin. Pas question qu'elle se fasse prendre avec un tel perdant!
D'un autre côté, il y avait quand même une toute petite part d'elle qui était inquiète.
(9 janvier 2007)
07)
demandé par supaidachan, lupin III, lupin/jigen, noir
C'était étroit, beaucoup trop étroit et Jigen essayait en vain de trouver une position un peu plus confortable. Mais la caisse dans laquelle ils s'étaient planqués n'offrait qu'un espace limité et il devait se battre contre le corps de Lupin pour regagner quelques rares centimètres de liberté.
Pas moyen de voir quoi que ce soit dans l'obscurité et quand les mains du voleur bougèrent contre lui à des endroits discutables, Jigen aurait voulu pouvoir lui étamper son poing en plein visage.
"On va se faire coincer", siffla-t-il, enragé et il n'eut pas besoin de voir le sourire pour le ressentir.
(9 janvier 2007)
08)
demandé par supaidachan, lupin III, la même chose, mais du point de vue de Zenigata
"Tu n'as qu'à faire moins de bruit!", entendit Zenigata et il sourit.
Un horrible sourire prédateur, grand d'une victoire qu'il n'avait pas encore gagnée. L'inspecteur acharné s'avança avec des pas aussi prudents que silencieux, menottes en main. Il était prêt! Il allait enfin capturer ce damné Lupin!
C'était le moment ultime, le couronnement de sa carrière! Grâce à lui, on allait foutre Lupin au trou pour le reste des jours du voleur! C'était génial! Il était génial!
"Arrête ça", grogna une deuxième voix et Zenigata ne pensa même pas à hésiter, tout à son enthousiasme de cette gloire qu'il touchait presque.
Il souleva le couvercle de la caisse avec un grand cri de victoire. Il allait passer les menottes à Lupin, mais resta figé de surprise en voyant sa position mêlée à celle de son acolyte. Le voleur releva la tête comme à regret, ramenant sa langue dans sa bouche.
"Hé Papi!", le salua-t-il d'un geste, quand sa main ne fut plus sous la chemise de Jigen.
Zenigata cligna des yeux, son cerveau un peu confus sur l'affaire. Profitant de l'opportunité, sa cible s'extirpa de la caisse en entraînant son partenaire et ils prirent la fuite sans demander leur reste.
(9 janvier 2007)
09)
demandé par plume_de_plomb, cowboy bebop, Spike et Vicious, rivalité
Dans le feu du combat, ils se répondaient l'un l'autre par des mouvements plutôt que des paroles. Vicious le couvrait naturellement, épuisant ses munitions pour le protéger quand l'autre homme avançait d'un point à un autre. Spike prenait la relève dès que le chargeur vide de son partenaire était éjecté et qu'il courrait pour le rejoindre.
Dos à dos, ils n'avaient rien à craindre. Les balles sifflantes autour d'eux n'étaient qu'une pluie à laquelle ils étaient imperméables. Ils y faisaient face avec le sourire, immortels ensemble.
Puis, il y eut Julia et de l'amour jaillit le poison de la rivalité.
(9 janvier 2007)
10)
demandé par sakoni, slayers, zanglus et martina, retour
Martina aimait les hommes. De préférence... Non, au fond, elle n'avait pas vraiment de préférence. Tant qu'elle les croisait au moins une fois et qu'ils n'étaient pas trop moches, c'était bien assez pour réveiller son amour obsessionnel et mettre tout un tas de fleurs géantes à l'arrière-plan de ses pensées.
Zangulus était sa cible du moment. Oh, elle se disait bien qu'elle allait retourner butiner de ci, de là à d'autres beaux... Sauf que Zangulus était... Il était bien. Il était beau aussi, et charmant, et courageux, et il avait un beau chapeau. Ça comptait quand même pour quelque chose.
(9 janvier 2007)
11)
demandé par sakoni, black cat, bardol, banane
Il est pas pathétique au point d'avoir une idée déplacée. Si Kranz veut prendre tout son temps à manger sa putain de banane, c'est son droit et ça veut dire en rien qu'il a une idée derrière la tête.
D'ailleurs, tiens, Bardol lui accorde plus pas un regard et l'affaire est réglée. Jusqu'à ce que Kranz lâche un horrible slurp et il fait pas exprès de jeter un œil. Et c'est quand même pas sa faute s'il a les pensées de travers!
C'est la faute de Kranz et cette horrible façon suggestive dont il se goinfre de la chair pâle!
(9 janvier 2007)
12)
demandé par shinrin_namida, D.Gray-man, persos au choix, galette des rois
De la façon dont Komui se goinfrait de sa part, personne d'autre dans le Département Scientifique n'osait faire concurrence au mangeur: les fourchettes restaient en l'air, sans oser piquer dans la galette. Il y avait quelque chose d'effrayant dans son acharnement à enchaîner les bouchées et quand il s'écria HA!, tout le monde sursauta.
L'air de triomphe de leur supérieur comme il recracha la fève était profondément terrifiant. Quand il releva la tête, lueur dangereuse (et un peu psychopathe) dans l'œil, plus d'un recula instinctivement.
"J'ai gagné!", s'écria Komui en sautant en bas de sa chaise, fève triomphalement installée entre son pouce et son index pour que tous la voit bien.
Sauf pour ses cris hystériques et son intention claire de les obliger à construire un autre robot débile, le Département Scientifique était autrement plongé dans un silence glauque digne des pires films d'horreur. Connaissant la fourberie diaboliquement ingénieuse (et parfois stupide) de leur supérieur, Reever le premier sortit de sa torpeur.
Il baissa les yeux sur sa part et fronçant les sourcils, commença à la défaire. Après avoir trouvé trois fèves, il lui devint évident que si Komui avait mangé si vite, c'était pour en trouver une le premier.
(9 janvier 2007)
13)
demandé par shinrin_namida, (pmk), Hijikata/Okita, massage
Encore une fois irrité par le comportement du petit page débile qui le servait, il se laissa lourdement tomber devant sa table de travail. Avec des gestes secs, Hijikata s'alluma de quoi fumer, ce qui le calma déjà un peu. Il s'accouda à la table avec une expression peu commode au visage, relâchant un nuage gris dans la pièce.
Des doigts salvateurs vinrent légers se poser sur sa nuque et descendirent sur ses épaules, massant les muscles tendus. Hijikata pencha la tête en arrière, décidé à attirer Okita à lui.
"Arghh!", hurla-t-il en croisant le regard affreusement fixe de Saito.
(9 janvier 2007)
14)
demandé par shinrin_namida, (gintama), Hijikata/Okita, massage
Hijikata ouvrit un œil avec précipitation, sa main déjà refermée serrée sur le fourreau de son katana pour se défendre contre l'intrus. Il resta complètement figé quand des lèvres se posèrent sur sa nuque, que des mains glissèrent sous ses vêtements.
"Qu'est-ce que-", commença-t-il avant qu'un agréable sentiment de paix se dégage de son dos ainsi plaisamment envahi.
La quiétude dura jusqu'à ce qu'il entende le clic et que ses muscles se contractent pour le faire rouler sur le côté. Le coup de tantō s'enfonça dans son oreiller et Okita fit la moue.
"Tch", conclut-il, déçu du nouvel échec.
(9 janvier 2007)
15)
demandé par modocanis, samurai champloo, Jin, rhume
Il avait le nez bouché, ses sinus lui en voulaient et en un mot, il se sentait misérable. Jin n'avait même plus l'énergie de répondre aux moqueries du débile au QI limité. Marcher en ligne droite était déjà suffisamment demandant avec une tête qui menaçait d'exploser.
Quoique, si Mugen s'avisait d'articuler un autre commentaire impertinent la prochaine qu'il éternuait, il allait devoir prendre des moyens drastiques pour le dissuader de recommencer. Jin serra les dents quand le bras de l'autre homme vint s'échouer autour de son cou et que la voix énervante cria presque dans son oreille:
"Putain d'faiblard, même pas assez fort pour éviter un rhume!"
Au ralenti, Jin tourna la tête vers le visage trop près et lui lança un regard noir, rempli de dagues meurtrières qui échouèrent de tuer l'autre homme.
"Au moins ça t'met des couleurs, t'as plus une gueule de mort-vivant!", osa continuer Mugen.
Moyen drastique, pensa fugitivement Jin avant de l'agripper par le truc informe rouge qu'il appelait un vêtement et de plaquer ses lèvres contre la bouche de l'autre homme.
Un sentiment oppressant de fierté écrasa Jin le lendemain matin, quand la première chose qu'il entendit au réveil fut un éternuement de Mugen.
(9 janvier 2007)
disclaimers:
black cat: kentarô yabuki
cowboy bebop: shinichiro watanabe, bandai visual, sunrise
d.gray-man: katsura hoshino
gintama: dentsu inc., sunrise, tv tokyo, hideaki sorachi
lupin the third: monkey punch/katō kazuhiko
peacemaker kurogane: kurono nanae, gonzo pour l'anime
samurai champloo: shinichiro watanabe, fuji TV, manglobe inc., shimoigusa champloos
slayers: J.C. Staff, SoftX, TV Tokyo
01)
demandé par flo_nelja, slayers, zelgadis et amelia, magie blanche
Amelia aime bien cette couleur: le mauve vif étalé sur les joues de Zelgadis fait différent de son habituel teint bleu. Et c'est amusant parce que la couleur semble empirer chaque fois qu'il lance un regard dans sa direction.
Elle ne fait pas exprès de se demander à haute voix s'il existe un sort pour qu'il fasse cette tête-là tout le temps, puisque c'est plutôt mignon. Quand Xelloss lui répond avec son éternel sourire énigmatique Amour Fou, elle n'a pas le temps de lui demander en quoi le sort consiste.
Parce que Zelgadis l'empêcherait de répondre, puisqu'il essaie de l'étrangler.
(8 janvier 2007)
02)
demandé par modocanis, samurai champloo, Mugen, la cérémonie du thé
Il ne voit pas tellement ce que Jin trouve de buvable au liquide verdâtre dans sa tasse. Et Mugen ne comprend pas trop non plus pourquoi l'autre rônin se tape tout un rituel complexe avant de tremper ses lèvres dans le thé.
Ça fait quand même beaucoup de boulot pour trois gorgées.
Et du coup, il y a un truc qui l'intrigue. Alors Mugen se lève brusquement et va agripper l'autre homme par son kimono. Il écarte le tissu sans avertir et jette un coup d'œil à l'intérieur, sans même au passage savourer l'air complètement horrifié de Jin quand la tasse lui échappe et que le thé vert fait une tache de sang par terre.
Il y a bien assez vite une lame coupante, vraiment coupante qui veut de toute évidence le débarrasser de sa tête. Pourtant il tient bon, cherche avec plus d'entêtement et à la voix qui gronde comme la tempête:
"Tu crois que tu fais quoi?"
Il répond l'évidence même:
"Hé, si t'as de la place là-dedans pour planquer ton thé pourri, viens pas me dire que t'as rien à bouffer!"
À cette mention de nourriture, ce n'est pas long avant que Fuu se joigne à lui.
(8 janvier 2007)
03)
demandé par supaidachan, lupin III, lupin/jigen, attente
Il fait les cent pas dans la pièce comme un lion en cage, fume cigarette après cigarette l'air de rager. Parfois il laisse échapper une insulte, accuse l'absent de se foutre d'eux ou lui reproche tous les torts possibles et inimaginables.
Pourtant, dès que la porte s'ouvre, pas un seul grief ne reste à Jigen.
Lupin a un sourire de conquérant qui s'étend jusqu'aux lèvres de l'autre homme et ce, avant même qu'il remarque les pierres précieuses que le voleur fait briller. La longue attente n'a plus l'air de lui importer, tant que Lupin est de retour en un morceau.
(8 janvier 2007)
04)
demandé par supaidachan, lupin III, la même chose, mais du point de vue de goemon
Goemon lui dirait bien d'arrêter de s'énerver, mais il sait que ce serait en vain. Assis en tailleur, adossé au mur avec une main qui repose protective sur Zantetsuken, il ne peut qu'être le témoin silencieux de la nervosité de Jigen.
Il est d'accord avec quelques-unes des insultes, comprend une bonne partie des reproches et sourit discrètement de le sentir si humilié d'avoir été laissé en arrière.
Quand Lupin revient enfin, Goemon sent l'aura rageuse du tireur d'élite s'évanouir en une seconde et il détourne la tête, gêné d'avoir à être témoin du regard que les deux autres hommes échange.
(8 janvier 2007)
05)
demandé par supaidachan, lupin III, goemon/jigen, héritage
Jigen serrait les dents. C'était déjà assez humiliant d'avoir été blessé au point d'avoir besoin d'aide pour marcher, il n'allait certainement pas se dégrader encore plus à émettre un gémissement de douleur pathétique. Malgré tous ses efforts, Goemon remarqua rapidement combien chaque pas lui coûtait.
Il s'arrêta sans un mot et lui offrit son dos.
"Pas question", refusa net le tireur d'élite.
Il lui restait une bonne mesure de fierté, assez pour ignorer le sang qui lui pissait sur la jambe. Goemon fronça dangereusement les sourcils, Zantetsuken encore au fourreau tout prêt à l'assommer pour lui passer l'envie de s'obstiner.
(9 janvier 2007)
06)
demandé par supaidachan, lupin III, la même chose, mais du point de vue de Fujiko
Elle fouilla l'obscurité de son regard amplifié par les jumelles. Lupin guettait de l'autre côté, il avait refusé net de couper le moteur de la voiture.
"Ils seront bientôt là", avait-il affirmé.
Ils avaient détournés l'attention des policiers, les semant après une course folle dans les rues de la ville. Tout ça parce que cet imbécile de Jigen était allé se faire flinguer! Fujiko serra rageusement les doigts sur ses jumelles, tentée d'abandonner Lupin. Pas question qu'elle se fasse prendre avec un tel perdant!
D'un autre côté, il y avait quand même une toute petite part d'elle qui était inquiète.
(9 janvier 2007)
07)
demandé par supaidachan, lupin III, lupin/jigen, noir
C'était étroit, beaucoup trop étroit et Jigen essayait en vain de trouver une position un peu plus confortable. Mais la caisse dans laquelle ils s'étaient planqués n'offrait qu'un espace limité et il devait se battre contre le corps de Lupin pour regagner quelques rares centimètres de liberté.
Pas moyen de voir quoi que ce soit dans l'obscurité et quand les mains du voleur bougèrent contre lui à des endroits discutables, Jigen aurait voulu pouvoir lui étamper son poing en plein visage.
"On va se faire coincer", siffla-t-il, enragé et il n'eut pas besoin de voir le sourire pour le ressentir.
(9 janvier 2007)
08)
demandé par supaidachan, lupin III, la même chose, mais du point de vue de Zenigata
"Tu n'as qu'à faire moins de bruit!", entendit Zenigata et il sourit.
Un horrible sourire prédateur, grand d'une victoire qu'il n'avait pas encore gagnée. L'inspecteur acharné s'avança avec des pas aussi prudents que silencieux, menottes en main. Il était prêt! Il allait enfin capturer ce damné Lupin!
C'était le moment ultime, le couronnement de sa carrière! Grâce à lui, on allait foutre Lupin au trou pour le reste des jours du voleur! C'était génial! Il était génial!
"Arrête ça", grogna une deuxième voix et Zenigata ne pensa même pas à hésiter, tout à son enthousiasme de cette gloire qu'il touchait presque.
Il souleva le couvercle de la caisse avec un grand cri de victoire. Il allait passer les menottes à Lupin, mais resta figé de surprise en voyant sa position mêlée à celle de son acolyte. Le voleur releva la tête comme à regret, ramenant sa langue dans sa bouche.
"Hé Papi!", le salua-t-il d'un geste, quand sa main ne fut plus sous la chemise de Jigen.
Zenigata cligna des yeux, son cerveau un peu confus sur l'affaire. Profitant de l'opportunité, sa cible s'extirpa de la caisse en entraînant son partenaire et ils prirent la fuite sans demander leur reste.
(9 janvier 2007)
09)
demandé par plume_de_plomb, cowboy bebop, Spike et Vicious, rivalité
Dans le feu du combat, ils se répondaient l'un l'autre par des mouvements plutôt que des paroles. Vicious le couvrait naturellement, épuisant ses munitions pour le protéger quand l'autre homme avançait d'un point à un autre. Spike prenait la relève dès que le chargeur vide de son partenaire était éjecté et qu'il courrait pour le rejoindre.
Dos à dos, ils n'avaient rien à craindre. Les balles sifflantes autour d'eux n'étaient qu'une pluie à laquelle ils étaient imperméables. Ils y faisaient face avec le sourire, immortels ensemble.
Puis, il y eut Julia et de l'amour jaillit le poison de la rivalité.
(9 janvier 2007)
10)
demandé par sakoni, slayers, zanglus et martina, retour
Martina aimait les hommes. De préférence... Non, au fond, elle n'avait pas vraiment de préférence. Tant qu'elle les croisait au moins une fois et qu'ils n'étaient pas trop moches, c'était bien assez pour réveiller son amour obsessionnel et mettre tout un tas de fleurs géantes à l'arrière-plan de ses pensées.
Zangulus était sa cible du moment. Oh, elle se disait bien qu'elle allait retourner butiner de ci, de là à d'autres beaux... Sauf que Zangulus était... Il était bien. Il était beau aussi, et charmant, et courageux, et il avait un beau chapeau. Ça comptait quand même pour quelque chose.
(9 janvier 2007)
11)
demandé par sakoni, black cat, bardol, banane
Il est pas pathétique au point d'avoir une idée déplacée. Si Kranz veut prendre tout son temps à manger sa putain de banane, c'est son droit et ça veut dire en rien qu'il a une idée derrière la tête.
D'ailleurs, tiens, Bardol lui accorde plus pas un regard et l'affaire est réglée. Jusqu'à ce que Kranz lâche un horrible slurp et il fait pas exprès de jeter un œil. Et c'est quand même pas sa faute s'il a les pensées de travers!
C'est la faute de Kranz et cette horrible façon suggestive dont il se goinfre de la chair pâle!
(9 janvier 2007)
12)
demandé par shinrin_namida, D.Gray-man, persos au choix, galette des rois
De la façon dont Komui se goinfrait de sa part, personne d'autre dans le Département Scientifique n'osait faire concurrence au mangeur: les fourchettes restaient en l'air, sans oser piquer dans la galette. Il y avait quelque chose d'effrayant dans son acharnement à enchaîner les bouchées et quand il s'écria HA!, tout le monde sursauta.
L'air de triomphe de leur supérieur comme il recracha la fève était profondément terrifiant. Quand il releva la tête, lueur dangereuse (et un peu psychopathe) dans l'œil, plus d'un recula instinctivement.
"J'ai gagné!", s'écria Komui en sautant en bas de sa chaise, fève triomphalement installée entre son pouce et son index pour que tous la voit bien.
Sauf pour ses cris hystériques et son intention claire de les obliger à construire un autre robot débile, le Département Scientifique était autrement plongé dans un silence glauque digne des pires films d'horreur. Connaissant la fourberie diaboliquement ingénieuse (et parfois stupide) de leur supérieur, Reever le premier sortit de sa torpeur.
Il baissa les yeux sur sa part et fronçant les sourcils, commença à la défaire. Après avoir trouvé trois fèves, il lui devint évident que si Komui avait mangé si vite, c'était pour en trouver une le premier.
(9 janvier 2007)
13)
demandé par shinrin_namida, (pmk), Hijikata/Okita, massage
Encore une fois irrité par le comportement du petit page débile qui le servait, il se laissa lourdement tomber devant sa table de travail. Avec des gestes secs, Hijikata s'alluma de quoi fumer, ce qui le calma déjà un peu. Il s'accouda à la table avec une expression peu commode au visage, relâchant un nuage gris dans la pièce.
Des doigts salvateurs vinrent légers se poser sur sa nuque et descendirent sur ses épaules, massant les muscles tendus. Hijikata pencha la tête en arrière, décidé à attirer Okita à lui.
"Arghh!", hurla-t-il en croisant le regard affreusement fixe de Saito.
(9 janvier 2007)
14)
demandé par shinrin_namida, (gintama), Hijikata/Okita, massage
Hijikata ouvrit un œil avec précipitation, sa main déjà refermée serrée sur le fourreau de son katana pour se défendre contre l'intrus. Il resta complètement figé quand des lèvres se posèrent sur sa nuque, que des mains glissèrent sous ses vêtements.
"Qu'est-ce que-", commença-t-il avant qu'un agréable sentiment de paix se dégage de son dos ainsi plaisamment envahi.
La quiétude dura jusqu'à ce qu'il entende le clic et que ses muscles se contractent pour le faire rouler sur le côté. Le coup de tantō s'enfonça dans son oreiller et Okita fit la moue.
"Tch", conclut-il, déçu du nouvel échec.
(9 janvier 2007)
15)
demandé par modocanis, samurai champloo, Jin, rhume
Il avait le nez bouché, ses sinus lui en voulaient et en un mot, il se sentait misérable. Jin n'avait même plus l'énergie de répondre aux moqueries du débile au QI limité. Marcher en ligne droite était déjà suffisamment demandant avec une tête qui menaçait d'exploser.
Quoique, si Mugen s'avisait d'articuler un autre commentaire impertinent la prochaine qu'il éternuait, il allait devoir prendre des moyens drastiques pour le dissuader de recommencer. Jin serra les dents quand le bras de l'autre homme vint s'échouer autour de son cou et que la voix énervante cria presque dans son oreille:
"Putain d'faiblard, même pas assez fort pour éviter un rhume!"
Au ralenti, Jin tourna la tête vers le visage trop près et lui lança un regard noir, rempli de dagues meurtrières qui échouèrent de tuer l'autre homme.
"Au moins ça t'met des couleurs, t'as plus une gueule de mort-vivant!", osa continuer Mugen.
Moyen drastique, pensa fugitivement Jin avant de l'agripper par le truc informe rouge qu'il appelait un vêtement et de plaquer ses lèvres contre la bouche de l'autre homme.
Un sentiment oppressant de fierté écrasa Jin le lendemain matin, quand la première chose qu'il entendit au réveil fut un éternuement de Mugen.
(9 janvier 2007)