Arbre à drabbles 4 (9 au 20 octobre)
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 23 octobre)
Lancé un peu tard, donc un jour bonus sur ce qui était prévu au départ ! =D
N'hésitez pas à faire un peu de publicité si ça vous dit.
Go forth and drabble!
Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en ( Read more... )
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 23 octobre)
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Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
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Comments 196
Il avait vraiment cru mourir à ce moment là. Et lui, qui prétendait n'avoir jamais eu peur de la mort ; que ni le sang ni l'odeur des cadavres n'écoeuraient plus depuis longtemps ; lui qui disait parfois, fanfaronnant un brin, "La camarde ? Moi, j'bosse avec..." ; qui l'avait donnée si souvent, cette mort devenue banale, indifférente ; il eut peur. Une peur indescriptible, un désespoir sans fond. La Mort. Jamais il ne l'avait sentie aussi réelle, aussi palpable. Elle lui transperçait la poitrine, lui emplissait la bouche, l'étouffait. Et le serrait dans ses bras, lui donnant envie de vivre encore, plus que jamais...
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Il aimait répéter ce mot. Il avait tant de sens pour la chose immortelle qu'il était. Il avait l'éternité pour se bercer avec cette conviction, pour la graver en lui.
Jamais.
Cela résonnait comme une promesse, une sentence, inéluctable.
Jamais il ne lui appartiendrait. Jamais il ne retournerait là-bas. Jamais il n'accepterait ce pour quoi il avait été créé. Jamais il ne deviendrait un jouet. Et jamais il n'oublierait ce serment.
Jamais Niven n'aurait le courage d'imaginer ce que ce serait s'il s'en tenait à cette décision.
Jamais il ne comprendrait qu'il ne pouvait pas vivre sans lui.
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- Comment ça ce que je fais dehors ?
- A ton âge tu devrais être en cours non ?
- A mon âge ? Je-
- Petit comme t’es tu dois dans la classe de Mr Ledroit. Aller gamin, je te ramène et que ça saute !
- QUI EST TELLEMENT PETIT QU’ON CROIRAIT QU’IL EST EN CLASSE DE MATERNELLE, HEIN ?
- Grand frère non !
- Rhaaarg…
- Je suis désolé monsieur l’officier, veuillez excuser non frère, il est un peu susceptible au sujet de sa taille… »
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Edwin dissimule un sourire en avalant une gorgée de bière tiède. Il manque encore une réplique de Salim, mettant en doute la validité d'une telle comparaison, et la joyeuse dispute qui en découlait habituellement. Il manque l'arbitrage de Duom, le soupir agacé d'Ewilan devant tant d'immaturité, le soutient enthousiaste d'Ellana à son élève. Et finalement, il se demande si ce n'est pas l'aventure elle-même qui lui manque...
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Manque. Il l'avait exploré, le sens de ce mot, sous toutes ses définitions.
D'alcool. Trois sevrages. Quatre. Des semaines de torture, à trembler, à suer, à délirer, supplier, gerber et chialer...
D'amour. Quand le "tu me manques" n'a plus rien d'une formule en bas d'une carte postale. Quand le manque de tendresse devenait aussi physique qu'un sevrage alcoolique, mais sans putain de cachetons, sans putain d'infirmière.
Le manque, à en crever, à s'en faire péter la cervelle... Pourquoi pas le faire enfin, d'ailleurs ? Pourquoi ? A qui je pourrais bien manquer ? Personne pour regretter juste un pauvre mec à la manque...
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Personne pour regretter juste un pauvre mec à la manque... Il a jamais eu de vrais potes, son gang râle peut-être d'avoir perdu un bon bastonneur mais y l'ont sûrement facilement remplacé. Et ses parents... bon.
Rhyme, elle l'aurait regretté, pour sûr, mais là elle peut plus. Ou p'tet que si, en fait, mais y peut pas le savoir : le Noise, ça parle pas beaucoup.
Elle le regarde, avec ses grands yeux ronds comme des billes et il se doute qu'elle veut le consoler mais lui, ça lui rappelle juste que c'est sa faute si elle est dans cet état.
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Il la quittait, le coeur vidé, bouleversé, derrière son masque de lord impassible.
Augusta le regardait quitter l'asile psychiatrique, courbé sous le poids de sa culpabilité, laissait échapper un rire hystérique, et songeait fièrement "C'est ma faute si il est dans cet état !"
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Jusqu'à ce qu'elle trouve, griffonnés sur du papier toilette, ces mots qui lui donnèrent la force, ces mots qui devinrent son dernier lien avec la vie, son dernier amour.
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Peut-être aurait-il du commencer à se méfier quand elle l'avait attiré dans une ruelle sombre pour « faire plus ample connaissance. » Quand elle avait sorti une corde, il s'était dit qu'ils n'avaient pas la même méthode pour en apprendre plus sur l'autre.
Pourtant il connaissait la Team Rocket. Il savait que James était expert en travestissement.
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Expert en travestissement, apparemment, Sebatian se permet de dispenser quelques conseils à Madame Red dans sa tentative de faire passer un lord pour une lady convenable. Tous les deux ont l'air de s'amuser comme des petits fous. Ciel, moins.
- Je ne croise pas que tout ça soit nécessaire, grince-t-il comme sa tante coiffe gaiement ses extensions capillaires.
- Sois raisonnable, Ciel. Tu ne peux pas être reconnu, ton déguisement doit être parfait. Couettes ou nattes ?
- Ni l'un ni l'autre. Et - oh, pour l'amour de dieu, tout mais pas ça. Sebastian, je t'ordonne - je répète que - aouch ! - le corset est absolument superflu !!
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« Le corset est absolument superflu ! »
Dépitée, Elisabeth rejette le vêtement plus loin sur le pont sous le regard soulagé de Gibbs et du marin incriminé toujours ficelé au mat.
« Il faut pourtant reconnaître que c'était là une torture tout à fait originale et... dissuasive » intervint le capitaine Sparrow.
La jeune femme relève la tête, défiant le second de remettre à nouveau ses brillantes idées en cause.
« Amusant aussi, très amusant de vouloir travestir mon équipage quand ils récurent mal le pont, mais Mlle Swan, je vais vous confier d'autre tâche que celle de faire régner la discipline sur mon bâtiment. »
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Tu soupires et te traînes jusqu'à la cuisine, chercher un paquet de chips et une nouvelle bouteille de Coca. Tu te sens las... si las... Mais tu le finiras aujourd'hui ce jeu, c'est une question d'honneur !
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Certaines limites ne devaient pourtant pas être franchies. Notamment dans le domaine du mauvais goût. Kevin devait donc mourir. Et vite.
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La petite araignée jette un œil à droite, un à gauche, puis se laisse tomber du haut de la boite à images et porter par un courant d’air bienvenu. Elle atterrit sur un objet noir et anguleux, plein de petits recoins, parfait pour s’installer une fois que sa toile sera terminée.
« QUI VA LÀ ? QUI OSE DÉRANGER LE SEIGNEUR-DÉMON-VIOLEUR DE MONDES PENDANT LES FEUX DE L’AMOUR ? MONTREZ-VOUS, FÉLONS ET SUBISSEZ MON COUROUX ! »
Gasp ! L’araignée fait la morte et cherche à localiser l’origine de danger, en vain. Aucun deux pattes dans les environs, mais les cris continuent…
Peut-être va-t-elle trouver un autre endroit pour faire sa toile finalement.
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Évidemment, il n'avait pas combattu, pas même bougé lorsqu'Ellana lui avait demandé de l'aider... Cela faisait-il de lui quelqu'un de lâche ? Sans doute. De détestable ? Peut-être. Cela méritait-il ces menaces et ce couteau contre sa gorge ? Cela suffisait-il à dire qu'il n'avait pas d'honneur ?
Il était sûr qu'ils ne se comprendraient jamais alors il avait décidé de se taire.
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Sentir la balle du Bloody Rose passer aussi prés de son oreille était une expérience perturbante et il n'avait pu retenir un frisson d'effroi à l'idée qu'il avait échappé de peu à un sort funeste.
Sentiment de peur réapparaissant vivement lorsqu'il sentit la main de Kaname se poser sur son col tandis que le vampire annonçait sa punition prochaine.
Oui il avait cru mourir à cet instant. Deux fois exactement. Mais jamais il ne l'avouerait au Hunter, cela lui ferait bien trop plaisir.
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- Que je le hais !
- Oh, je croyais que vous étiez amis.
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- Mais on est amis, se lamente Chance en allant et venant à grands pas dans les toilettes.
- Ha, répond Changelin. Mais alors pourquoi elle ne vous parle plus ?
Le rougissement charmant de la démonette manque de le faire défaillir et il s’évente discrètement tandis que Chance tortille des cheveux d’un air malheureux.
- Pour son anniversaire Ombre de Loup et moi on l’a emmenée à la ménagerie du Jardin des Plantes. Voir les petits pandas.
- Je croyais qu’elle détestait son prénom ?
- Mais ils sont tellement mignons ! Y’a pas de honte à s’appeler Xiao-Mei ! »
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« Y'a pas de honte à s'appeler Xiao-Mei, ça lui va comme un gant. Nous nous ressemblons elle et moi ; elle peut très bien porter mon nom sans qu’aucune de nous deux n’ait à en rougir. »
Pour la jeune Xinoise, ce panda nain est sa compagne de tous les jours, sa camarade dans l’adversité, celle dont elle prend soin et qui la fait se sentir si utile, celle dont la simple présence à ses côtés lui donne courage. Elles ont souffert des mêmes blessures et être ensemble les transcende. Alors oui, elles forment une seule entité et portent fièrement le même nom.
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