drabbles écrits pour
le premier arbre à drabbles.
[Café Kichijouji, D.Gray-man, Dans une galaxie près de chez vous, Dogs, Eyeshield 21, Horatio Lyle, Mononoke, Peacemaker Kurogane, Saiyuki, Samurai Champloo, Soulcalibur, Transformers Animated, Vampire Hunter D]
disclaimers
Café Kichijouji : Negishi Kyoko, Miyamoto Yuki, Shinshokan
D.Gray-man : Katsura Hoshino
Dans une galaxie près de chez vous : Pierre-Yves Bernard & Claude Legault
Dogs : Miwa Shirow
Eyeshield 21 : Yūsuke Murata et Riichirō Inagaki
Horatio Lyle : Catherine Webb
Mononoke : Toei Animation
Peacemaker Kurogane : Kurono Nanae, Gonzo pour l'anime
Saiyuki : Kazuya Minekura
Samurai Champloo : Shinichiro Watanabe, Fuji TV, Manglobe Inc., Shimoigusa Champloos
Soulcalibur : Namco
Transformers Animated : Cartoon Network, The Answer Studio, Hasbro, Mook DLE, Studio 4°C
Vampire Hunter D : Hideyuki Kikuchi
Café Kichi - Maki - G [racine]
Maki n'était pas du genre à s'inquiéter. S'inquiéter, c'était bon pour les autres. Enfin, surtout pour Taro, qui avait raffiné le stress humain à une forme d'art. Ou encore pour Tokumi, dès qu'on parlait d'argent.
Maki, sans s'inquiéter, se déblaya un coin de lavabo pour poser son rasoir et essuya la buée du miroir du côté de la main. Il examina son visage, le trouva parfait. Ce qui ne le surprit pas. Son regard fut quand même attiré par un petit détail.
"Oh non...", murmura-t-il, horrifié.
Il isola le cheveux blanc, le tripota pour être certain de son existence.
"Noooooooooon !"
Café Kichi - Mitaka, Maki, Minagawa - G
Quel cauchemar ridicule !, soupira monsieur Mitaka. Il avait déjà fait des rêves délirants, conséquences d'évènements illogiques au Café. Cette fois-ci, il avait rêvé, et avait très honte, que son personnel masculin était devenu féminin. Sa femme lui piquait une crise de jalousie, Reina pleurait parce que Madame Minagawa, ça sonne moooiiiinnns biiiiennnn !
Il s'était réveillé stressé, était arrivé au Café pour se retrouver face à face avec une version fille de Minagawa, était reparti aussitôt.
"Qu'est-ce qui lui arrive ?", s'étonna Maki.
Minagawa, le vrai, passa la tête par la porte de la cuisine.
"...Je crois qu'il a vu ma cousine."
D.Gray-man - Komui & Reever - G
Non, il n'allait pas craquer. Il n'allait pas craquer. Il allait supporter tout ça sans rien dire, sans passer de commentaire et, possiblement, sans lancer la nouvelle pile de documents qu'il apportait à la tête de Komui. Komui qui ronflait comme un bienheureux.
Et certainement était-il vraiment heureux, puisqu'il n'avait absolument rien fait de la précédente pile de documents que Reever lui avait apportée. Gentiment, discrètement, Reever craqua.
"RÉVEILLEZ-VOUS !", hurla-t-il et Komui se redressa, mouvement instinctif qui lui fit aussi attraper la première plume venue.
"Je travaille !", se défendit-il, ignorant la feuille collée sur son front.
"Quoi, dans vos rêves ?"
DUG - Brad, Flavien, Bob - PG
"Non, pitiééé!", supplia Brad. "Tapez-moi plus, j'vous promets d'être fin pis de, euh... d'arrêter d'insulter Bob!
- Méchant défi de taille!", s'amusa Flavien, avant de réaliser - via l'expression larmoyante de Bob qui arrêta de grignoter son Pogo - que c'était peut-être méchant. "...J'voulais pas dire que t'es gros!
- C'correct. J'le sais qu'j'suis gros. J'suis rien qu'un gros pilote de vaisseau.
- Booooooooob!", plaida Flavien.
Remarquant qu'il n'était plus la cible de leurs poings, Brad essaya de fuir.
"Hé! Minute Brad! On a pas fini de vous fesser!", lui rappela Flavien.
"Oh, ça peut attendre à demain!"
Dogs - Haine & Badou - PG-13
"Dégage d’ici tes jolies feeeeesses !", gueula Badou avec un sourire essayant de lui couper le visage en deux.
Il ponctua l'ordre d'un feu soutenu, d'un rire sadique et Haine haussa un sourcil. Il se demanda si l'autre homme n'était peut-être pas vachement dû pour une clope, avant que sa cohérence mentale foute le camp pour de bon.
"Badou ?", risqua-t-il.
"Bwuahhahahh !", Badou continua à tirer, même s'il n'y avait plus personne.
Haine lui donna une solide claque derrière la tête et quand Badou menaça de le tuer, il agita le paquet de cigarettes devant ses yeux. Le loup redevint aussitôt mouton.
E21 - Musashi/Hiruma - PG-13
Ils ne se l'étaient jamais dit, parce que c'était évident. Parce que perdre du temps en Je t'aime, en mots bégayés, en regards croisés timidement, en confessions sous les cerisiers en fleurs donnaient à Hiruma des envies terribles de vomir.
Il n'avait rien dit.
C'était après une pratique, il avait attrapé les pans de la serviette qui pendaient de chaque côté du cou de Musashi, avait tiré, l'avait embrassé.
"T'as compris, fucking papy ?", avait-il seulement demandé, regard brûlant.
Musashi avait compris et l'avait embrassé en retour. Il avait compris que jamais, jamais Hiruma ne serait capable de dire Je t'aime.
Horatio Lyle - Horatio - G
Dans ses rêves, il y a des engrenages qui tournent, des roues dentées, du métal dompté par l'homme et d'amusantes considérations physiques, il y a tout ce qu'on peut réaliser avec du magnétisme. Il y a la chimie qui s'en mêle de temps en temps et cette idée vaguement importante de ne pas faire exploser une expérience (sauf si elle touche aux explosifs).
Horatio Lyle fait des rêves qui goûtent et sentent le fer, il ne rêve pas de magie. Il ne rêve jamais de magie, d'yeux verts, de voix de velours, d'actions imposées. Ses cauchemars en sont pleins.
Mononoke - Le Marchand Ambulant - G
Une grande explosion silencieuse secoue la pièce et les charmes de papier mordent les murs par centaines, lancés depuis les manches du Marchand Ambulant. Ils rampent sur ses bras étendus, s'envolent de ses doigts et il écoute leur encre parler. Elle avertit qu'il est proche, crie qu'il arrive. Il entend les rires, proches, lointains, amusés.
Les balances se penchent soudain en vague violente et leurs tintements clairs mesurent la distance qui le sépare du Mononoke : il est si près que l'Épée grince. Le Marchand Ambulant tisse un filet de charmes et l'Autre attend, patient, que leur adversaire s'y prenne.
Mononoke - Le Marchand Ambulant et un kitsune - G
Pas à pas, moqueries aux lèvres, il sautille de-ci de-là. Il n'est pas vieux, mais n'a pas d'âge. L'esprit-renard agite ses oreilles et sourit, prend forme humaine pour honorer son étrange visiteur. Le Marchand Ambulant le regarde en silence ; l'esprit-renard le renifle, amusé. Celui-là, se dit-il, n'est pas humain, n'est pas démon, il n'appartient à personne, il n'appartient pas à ce monde.
"Tu vas me tuer ?", demande l'esprit-renard et il y a des dents dans sa voix, mais l'Épée ne répond rien, gueule serrée.
"Je n'ai pas de raison de le faire", dit le Marchand Ambulant et il s'éloigne.
Mononoke - Marchand Ambulant - G
Plus rien, ni son, ni silence. Aucune couleur ou forme. Il plane un calme, ou l'absence de tout, où il est impossible de décrire ce qu'il entend, ce qu'il voit. Il flotte, peut-être, entre deux mondes. Dehors, il y a l'Autre. Ici, il n'existe que le Marchand Ambulant et cette conscience vague d'exister.
...Ou peut-être qu'il n'existe pas.
Il n'existe certainement plus dehors, parce que sa place est prise par Celui qui exorcise les mononoke. Il existe, peut-être, à l'intérieur de Lui comme une vieille pensée. Quand l'Autre se rappellera ou qu'il voudra rêver au néant, ils changeront de place.
Mononoke - Marchand Ambulant - G
Pleurer ? Il ne sait pas ce que sont les larmes. Elles ne naissent pas de ses yeux et ne coulent pas sur sa peau tatouée. L'Autre ne connaît aucun sentiment complexe. Il est fait d'instincts primaires, de réactions animales. Il sait sentir le sang et ressent l'excitation du chasseur. Il connaît cette tension dans ses muscles avant de porter un coup.
Les larmes, même le Marchand Ambulant est incertain de leur existence. Alors il lève les yeux vers le ciel et, tout doucement, se demande si ce sont des larmes qui en coulent et pour qui sont tous ces pleurs.
Mononoke - Marchand Ambulant - PG
L'image d'un dragon naît en élégantes lignes de ténèbres, en délicates volutes de fumée. Il est fait d'obscurité et de mort, de sentiments déchirés, tordus et accumulés. Le Marchand Ambulant, devant lui, est immobile et regarde cette force d'un autre monde qui empoisonne la réalité qu'elle touche.
"Pourquoi es-tu ici ?", demande-t-il et un coup de griffes acérées le transperce, le propulse dans l'univers des souvenirs.
Sang, cris, violence, horreur, la mémoire se vide, soulagée.
"...Merci de m'avoir montré", remercie-t-il le dragon et le katana libère sa puissance.
L'Autre se réveille, frappe, guérit. Le dragon cède, s'efface, enfin prêt à dormir.
PMK - Saito - G
Dans ses rêves, il y a un monde que les autres ignorent. Saito entend les voix qui murmurent entre la vie et la mort parce qu'il existe dans le sommeil un pont entre ce monde et les autres. Dans ses rêves, Saito voit où reposent ceux assassinés et ceux oubliés. Il voit où les os sont cachés, quand ils sont blanchis par le temps et le vent et la pluie.
Au réveil, il ne sait pas s'il a vraiment dormi et sous ses yeux, il y a en permanence les cernes qui provoquent sur son passage les commentaires parfois effrayés.
Saiyuki - Gojyo, Goku, Sanzo - PG
"'Occupé' ? Comment ça, 'Occupé' !?", Gojyo abat son poing sur la porte, sa vessie s'impatiente. "Sors de là, macaque !
- J'étais là avant !", réplique Goku. "Retiens-toi, blatte lidibi- libidini- perverse !"
Le temps passe avec une lenteur cruelle. La porte finit par s'ouvrir et Gojyo regarde Goku sortir, continue de lui crier après.
"Putain, c'est pas sain de prendre si longtemps, mange plus de fibres, quelque chose !", il se retourne pour enfin entrer dans la salle de bain, mais la porte se referme déjà avec un Clic !
L'odeur de la clope de Sanzo reste dans l'air, pour se payer sa gueule.
"Rhâââââââââ !"
Saiyuki - Gonou - PG-13
Il avance toujours, chaque pas mécanique, dicté par une partie de lui-même dont il ignorait auparavant l'existence. Il entend des mots qui lui sont étrangers, il connaissait leur signification, il connaît maintenant leur goût. C'est celui métallique du sang qui murmure vengeance.
Celui dont le couteau répand l'odeur enivrante quand il mord, sa lame affamée. Gonou ne réalise pas encore qu'il est celui qui arrache leur vie parce qu'ils lui ont arrachée la sienne.
Si son cœur n'avait pas sombré avec la disparition de Kanan, peut-être que sa conscience l'arrêterait. Mais il avance toujours. Pour la retrouver. Pour redevenir humain.
Saiyuki - Sanzo - PG-13
L'aventure s'annonçait loooooongue, mais c'était surtout parce que :
1) la Jeep était en fait un dragon avec des sautes d'humeur occasionnelles
2) le macaque aimait faire du bruit et la blatte lui répondre plus fort et
3) leur chauffeur était un psychopathe au sourire parfait.
En plus, la destination était moyenne, "vers l'ouest", c'était vague à souhait. Sanzo, au moins, avait des idées saines pour passer le temps. Il pouvait tirer sur les crétins à l'arrière, leur filer des coups d'éventail et il pouvait fum- Il regarda, sidéré, son paquet de clopes vide.
"Putain de mission à la con !"
Saiyuki - Gojyo - R-ish
Il ne lui laisse rien d'autre que des yeux et des cheveux qui trahissent son double héritage tabou, détesté, et cette fascination morbide pour le sang. Le sien souillé, bâtard mêlé. C'est la couleur des mèches qui retombent sur son visage pour cacher le vide de ses yeux, celle des cicatrices sur son visage. Sa mère voit toujours rouge, même pour d'innocentes fleurs de la même teinte, si belle, si riche.
Gojyo ne sait au fond rien de son père sinon qu'il n'est plus là, égoïste, que Jien joue son rôle et que sa mère le déteste, déteste le rouge.
Samurai Champloo - le trio - PG
"J'le savais putain !", râle Mugen. "T'as pas l'compas dans l'oeil, pas-d'seins !
- C'est plutôt d'une boussole qu'on aurait besoin, mais je ne suis pas étonné que tu ne saches pas la différence entre ses deux outils", mentionne Jin, transpercé d'un regard noir.
Fuu leur agite la carte devant les yeux, avec toute la rage condensée dans sa forme menue.
"Et comment je dois lire une carte toute tachée, hein ? Et c'est qui, heiiiin, qui a échappé toute la sauce au raifort sur la carte !?"
Jin et Mugen échangent un regard, pour une fois entièrement d'accord.
"C'est toi !", accusent-il en choeur.
Soulcalibur - Nightmare, Raphael, Siegfried - PG-13
Son humiliateur est un monstre de jeunesse, beauté pâle au regard brûlant du feu corrupteur de Soul Edge. Il reste sur Raphael les cicatrices de leur rencontre, ces souvenirs de haine et d'acharnement pour posséder, tous les baisers empoisonnés de l'épée maléfique. Il reste en lui Soul Edge fracturé, dilué, qui a goûté son sang et appelle, séducteur, profiteur.
Raphael entend cette voix qui promet, qui murmure, qui insiste à le rendre fou et quand Siegfried recroise son chemin, il veut le détruire, être détruit, être uni à lui, succomber, dominer. .Il ne sait plus rien de ses propres désirs.
Soulcalibur - Siegfried&Nightmare - PG
Il ne lui laisse rien d'autre que le poids trop lourd de la culpabilité et le chiffre précis, monstrueux, des vies prises, de toutes les âmes détruites par la soif brutale, impitoyable, meurtrière de Soul Edge. Nightmare ne lui laisse rien d'autre que la douleur dans son bras, qui pulse doucement et qui appelle.
Qui appelle le sang, le sien empoisonné, le fantôme de Soul Edge laissé derrière dont il entend encore la voix dans ses rêves éveillés, dans les cauchemars endurés à chaque pas. Supplications moqueuses, prières corrompues, des douceurs amères. Tue encore pour moi, sois un bon garçon...
Soulcalibur - Siegfried/Raphael - R-ish
Un seul instant, c'est tout ce qui lui est nécessaire. Un seul instant et les lèvres de Raphael, même si elles veulent refuser encore, deviennent muettes dans le baiser. Siegfried n'a besoin que d'un instant de faiblesse pour le briser. Le rouge hautain de son regard et la moue dédaigneuse de sa bouche ne veulent plus rien dire quand il le force par terre.
Ce n'est pas aisé, il ne gagne pas sans lutte.
Mais dans un seul instant, l'insulte devient gémissement étouffé. Dans un seul instant, son insupportable suffisance devient supplication silencieuse, urgente, dans chacune de ses respirations pressées.
Soulcalibur - Nightmare, Raphael, Siegfried - PG
Il sait trop bien ce qu’il doit faire et son épée est levée pour le tuer. L'étranger est presque mort et même si son sang peint le sol sous lui d'écarlate, il n'est pas encore assez épuisé pour perdre son sourire trop fier. Tue-moi !, ordonnent ses yeux impérieux quand ses lèvres deviennent incapables de mouvement.
Et pourtant... Nightmare retient le coup, parce qu'au fond de lui-même, il est encore humain : Siegfried tire sur les chaînes qui le retiennent au fond de son âme. Siegfried tire et hurle et le fait hésiter, juste une seconde. Mais une seconde est suffisante.
TFA - Starscream - PG
Était-ce malsain de vouloir la même chose pour lui-même ? Certainement pas !
C'était bien beau de devoir répondre à Megatron, leader suprême des Decepticons etc, mais Megatron avait disparu. ...Bon d'accord, il l'avait un peu aidé à disparaître, mais c'était par souci de redonner un peu d'huile neuve à leur état de commandement. Les Decepticons méritaient mieux.
Ils méritaient... ils le méritaient en fait, pensa Starscream avec satisfaction.
Et si ces imbéciles de Blitzwing et Lugnut lui avaient prêté allégeance seulement pour lui rappeler qu'il était plus nul que Megatron, il allait finir par les faire disparaître eux aussi !
TFA - Fanzone, Sari - G [Spoilers ep.19]
Pourquoi avoir accepté, déjà ?, soupire Fanzone pendant que Sari parle et parle et parle comme si elle ignorait comment arrêter. Les Autobots la lui ont confiée et il ne voit pas pourquoi. Avec chaque seconde qui passe, il réalise mieux à quel point il n'aime pas les enfants.
Ni les machines, d'ailleurs, surtout celles géantes qui lui confient des enfants.
Et Sari continue de parler et parle et parle et Fanzone est étourdi par le torrent de paroles. Peut-être est-ce pour ça qu'il dit oui, quand elle demande s'il va acheter une maison plus grande, maintenant qu'ils vont vivre ensemble.
TFA - Swindle - G
Trouver un citoyen à détrousser était simple ! Autobot ou Decepticon, tous finissait par craquer pour les paroles suaves de Swindle et sa marchandise : mise à jour à la mode, nouvelle sonnerie de klaxon ou armes de destruction massive. Bien sûr, personne ne payait mieux que les Decepticons, qui étaient beaaauuuucoup plus riches !
...Force était de constater que le dicton le crime ne paie pas était erroné.
Swindle vendait sans regarder le sigle affiché par l'acheteur. L'important, c'était le profit (certains jaloux parlaient de vol) et, au fond, en approvisionnant les deux factions, il se satisfaisait d'encourager l'effort de guerre.
TFA - Bulkhead, BB, Prowl - G
"...Surpuissant ?", répéta Bulkhead, sans vouloir prendre de côté. "Euh... C'est que... Je ne sais pas...
- Oh allez !", l'asticota Bumblebee. "C'est une question super simple : c'est qui le plus surpuissant entre moi et Prowl ?"
Bulkhead cligna des yeux et essaya de ne pas trop regarder vers Prowl, qui essayait vraiment beaucoup trop fort de ne pas paraître s'intéresser à sa réponse.
"Bah, en fait, ça dépend...", risqua avec précaution Bulkhead.
"Ça dépend de quoi, enfin !?", insista Bumblebee et Prowl soupira.
"Ça dépend si on parle de techniques de combat, alors c'est moi, ou de facteur d'insuportabilité, alors c'est toi !"
Vampire Hunter D - D - G
Court bonheur empoisonné quand il enfonce ses dents dans sa lèvre et que le goût suffocant de son propre sang illumine ses yeux une lueur rouge malsaine. Son visage beau et pâle, d'une beauté inhumaine à laquelle nul mot ne fait honneur, se contracte et devient masque infernal. Ce qu'il y a de Noblesse détestée en lui montre les dents, donne à son corps une force nouvelle, excessive pour un Noble, impossible à égaler par un simple humain.
D n'est pas simple damphir, c'est son fils.
Vampire Hunter D - D&OCs - PG-13
Il obéit sans broncher : le sort est puissant, drogue dont il ne peut plus être sevré. Il penche la tête en arrière, gémit, excité par sa présence. Les doigts délicats, glacés, caressent la peau nue de son cou et les dents mordent, son propre sang le brûle et elle s'abreuve. La femme Noble soupire, enivrée, il se meurt de délices.
Elle n'entend ni les pas légers, ni le sifflement de l'épée qui détruit son cœur.
D fixe la fleur écarlate sur la gorge offerte, le garçon est tentation, il supplie, lèvres humides et le Chasseur étrangle l'instinct de boire.
Vampire Hunter D - D - G
Les yeux fixés sur les étoiles, il ne dit rien. Son beau visage est empreint de tristesse et de solitude, deux de ses qualités naturelles, fardeau des deux sangs mêlés dans ses veines. Peut-être n'y a-t-il rien à dire ou peut-être pense-t-il à ceux ayant quitté ce monde devenu incapable de trembler devant leur puissance, auquel il ne reste que la peur instinctive, animale, des humains devant la Noblesse.
Il ferme les yeux et attend, dans la fraîcheur des ténèbres, contre l'humidité du sol, sous le regard des étoiles. Il attend le sommeil. Il attend la fin de la nuit.