1 x 100 mots, 1 x 400 mots [Soulcalibur, Café Kichijouji]

Apr 06, 2009 11:22

Titre: Jusqu'au dernier fil de son âme
Auteur: drakys
Fandom: Soulcalibur
Couple: Siegfried/Raphael
Rating: R
Disclaimer: Namco
Nombre de mots: 100 mots (Google Docs)

Il y a si peu que le monde peut lui offrer d'autre que ça : le poids et la chaleur et le va-et-vient qui l'enveloppent comme la perfection d'un paradis perdu. Raphael enfonce ses ongles dans la peau pâle du dos, tire des lignes de rouge et la musique de la petite mort. Il veut tout sans concession : le pouvoir infini, le contrôle euphorisant alors il se couche et appelle ces yeux qui désirent. Les baisers goûtent le péché, l'enfer, un million de choses interdites.

Et Siegfried lui donne tout, jusqu'au dernier fil de son âme, au seul homme qui l'enivre.

Titre: Faire confiance pour les nuls
Auteur: drakys
Fandom: Café Kichijouji
Personnages: Minagawa et Maki
Rating: G
Disclaimer: Negishi Kyoko, Miyamoto Yuki, Shinshokan
Nombre de mots: 400 mots (Google Docs)
Notes: Pour little_meenoo > café kichijouji - maki - pourquoi pas ?

Maki se glisse sans bruit à l'intérieur, regarde à gauche et à droite et est tellement content que Tarou ne soit pas là à l'attendre. Il marche sur la pointe des pieds jusqu'à son casier, attrape son tablier et se change en vitesse, quand il réalise, horrifié, qu'on le fixe avec une intensité presque répugnante. Il se retourne, lève les bras pour éviter un coup de serpillère, mais il n'y a qu'une ombre tapie dans un coin et une voix tissée de noir qui en émerge.

"Encore en retard ?"

Le blond doit éviter d'hurler quand quelque chose se faufile par terre et se frotte contre ses jambes et voudrait vraiment, après avoir reconnu Sukekiyo, pouvoir dire à Minagawa d'arrêter d'utiliser ce damné chat pour ses effets dramatiques.

"Ce n'est pas ma faute-

- Bien sûr que non, je te crois", l'interrompt Minagawa en ne faisant même pas un peu semblant de s'intéresser à l'explication possible.

Il soulève Sukekiyo et le gratouille entre les oreilles, se voit récompenser d'un ronronnement digne du moteur d'un avion.

"Mais je ne donne par cher de ta peau quand Tarou l'apprendra...", murmure-t-il avec un petit sourire narquois qui montre qu'il est beaucoup trop amusé par la situation.

"Tu ne lui diras pas, quand même !?", s'indigne Maki et Minagawa hausse un sourcil, tout en morale et en loyauté pour un certain binoclard.

"Je ne voudrais pas mentir à un ami.

- Ce n'est pas mentir, c'est plutôt, hm... ne pas dire toute la vérité", réplique Maki, piqué, se demandant pourquoi lui ne compte pas parmi les amis de l'autre homme!

Minagawa paraît considérer cette option, soupire comme épuisé par le conflit moral.

"Pourrais-je alors inventer l'explication qui me convient pour expliquer ton absence ?", demande-t-il comme dernière grâce.

"Bien sûr !", approuve tout de suite et avec enthousiasme Maki, sans penser aux conséquences certainement à venir. "Pourquoi pas ? Invente ce que tu veux !"

Ce n'est qu'à la fin de la journée, quand il revient enfin chez lui, positivement crevé et avec les muscles du dos noués de s'être raidit, inquiet, tellement de fois, qu'il constate la subtilité dans le sadisme de Minagawa. Évitant chaque fois le plus vaguement possible les questions avec un genre de demi-sourire inquiétant, stressant chaque fois Maki à mort avec ses demi-réponses, ses presque aveux, Minagawa ne s'est jamais clairement donné la peine de justifier pour de bon pourquoi le blond était en retard.

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