2 drabbles, 3 double-drabbles & 2 triple-drabbles

Sep 08, 2008 20:40

[Café Kichijouji de, Dogs, Kekkaishi, Peacemaker Kurogane]

Café Kichijouji de : Negishi Kyoko, Miyamoto Yuki, Shinshokan
Dogs : Miwa Shirow
Kekkaishi : Yellow Tanabe
Peacemaker Kurogane : Kurono Nanae, Gonzo pour l'anime


Pour sakoni, Kekkaishi, Aihi et Sekia, patience légendaire, G

Il y avait des choses pour lesquelles Sekia n'était vraiment pas doué : penser, par exemple. Par chance, la scientifique était patiente. Elle savait qu'il ne fallait pas le brusquer quand Sekia essayait de compléter une manœuvre particulièrement complexe : se rappeler ce qu'il avait fait à peine cinq minutes plus tôt, par exemple.

"Je ne sais plus…", s'excusa Sekia, bien en peine de retrouver quelque part dans son cerveau la solution nécessaire au problème du moment. "J'ai… J'ai oublié !"

Il la regardait avec des yeux de petit chiot blessé, la suppliant silencieusement de trouver pour lui comment corriger la situation.

"Ne t'inquiète pas", le rassura Aihi en lui tapotant gentiment l'épaule. "Prends tout ton temps."

Elle jeta un regard amusé vers Kaguro, ficelé comme un saucisson dans un coin, bâillonné en prime, dans une matière qu'il avait bien l'air d'être totalement incapable de trancher. Il essayait de les tuer du regard, ce qui n'était pas efficace du tout. Surtout qu'il se tortillait d'une façon fort peu digne dans l'espoir de se libérer par ses propres moyens. Elle lui sourit, ce qui l'enragea un peu plus.

"Tu finiras bien par te souvenir comment il faut faire pour libérer Kaguro."


Pour sakoni, Kekkaishi, Kaguro et Aihi, coups d'oeil en coin, G

Elle ne peut s'empêcher de le regarder à la dérobée. Par intérêt scientifique, se dit-elle. Elle doit vérifier que la peau humaine remplit bien le rôle pour lequel elle a été créée. Ça n'a rien à voir avec Kaguro ou cet humain d'autrefois.

Kaguro aime surprendre ses regards : Aihi détourne aussitôt les yeux, irritée. Son manège l'intrigue, il a l'impression qu'elle voit un autre à sa place. Le visage d'Aihi s'adoucit quand elle le regarde, ça l'amuse de la voir si faible. C'est quand elle ne le regarde pas qu'il s'irrite.

…Un peu comme s'il lui manquait quelque chose.


Pour little_meenoo, peacemaker kurogane, Saito, encore une fois, G

"Encore ?", râle Sanosuke. "Mais comment il fait pour bouffer que des soba !

- Shh !", Shinpachi lui enfonce son coude dans les côtes. "Mais tais-toi ! Il va s'apercevoir qu'on l'épie !

- Et pourquoi on l'épie, d'abord !?", s'énerve l'autre homme, un coup de coude supplémentaire le
persuade de la boucler.

Le rouquin n'a pas de réponse à lui offrir. Il ne sait pas vraiment. Ça nous occupe, paraît plutôt faible comme excuse. Au fond du restaurant, Saito dépose ses baguettes et se relève, s'avance vers la sortie et s'arrête près d'eux. Trop près d'eux, mais il ne paraît pas les voir.

Pensif, il joint les mains.

"Merci pour la nourriture…", marmonne-t-il de sa voix paresseuse avant de quitter le restaurant et Shinpachi et Sanosuke échangent un regard perplexe.

"Pourquoi il a-", commence Shinpachi, quand une main s'écrase sur son épaule.

Il sursaute violemment, Sanosuke regrette presque de ne pas avoir une lance sous la main ; ils réalisent un peu tard que ce n'est que le restaurateur. Ce dernier libère l'épaule de Shinpachi, tend une main vers eux pour réclamer son dû.

"Le samurai qui vient de quitter m'a dit d'ajouter ses soba à votre note !"


Pour little_meenoo, Café Kichijoji, Maki et Tarou, extraterrestre ?, G

Tokumi avale de travers, presse un tout petit peu du bout du pied sur la forme bizarre. Il recule en vitesse quand la chose bouge ; Jun, au contraire, s'approche pour mieux l'examiner.

"Qu- Qu'est-ce que c'est !?", bafouille Tokumi, horrifié.

"Hm", lui répond Jun, pensif. "Peut-être une expérience de monsieur Minagawa qui a mal tourné ?"

Cette perspective ne réjouit pas trop l'autre garçon, il avale de travers. Il regarde encore la forme vaguement humanoïde, regarde le ciel d'un œil incertain, prend son courage à deux mains, pointe au-dessus de leurs têtes et demande, nerveux :

"Et si c'était…?"

Jun le regarde, amusé. Sur son visage d'ange, le sentiment paraît gentiment condescendant.

"Vous croyez aux extraterrestres, monsieur Tokumi ?

- Tu ne devrais pas…", susurre Minagawa, sorti de nulle part, à l'oreille du pauvre employé dont le cœur manque un battement.

Le chef cuisinier s'avance sans peur vers la forme grouillante et l'attrape solidement, la force à se relever et quand le corps fait de vieux journaux et de déchets tombe, un Maki dans un état piteux tremble sur ses pieds devant eux.

"Voyons, Maki, pourquoi as-tu passé la nuit là ?", demande Minagawa.

"C'est les cafards de mon appart' !", râle le blond. "Ils se sont liguées contre moi !

- Et vous n'avez pas demandé à monsieur Taro de vous héberger ?", interroge Jun.

Maki grimace au souvenir de la porte violemment refermée sur son nez la veille. Il préfère mentir :

"Non, hein, je ne voulais quand même pas m'imposer.

- Vous pouvez vous installer chez moi, si vous voulez !", lui offre Tokumi.

"T'es malade ! C'est encore plus miteux que cette ruelle !"

Il y a une seconde de choc et Tokumi s'éloigne à la course, un bras jeté devant son visage pour cacher ses pleurs désespérés.


Pour sakoni, Kekkaishi, Kaguro et Sekia, sois plus souple!, PG

Il y a un Crack ! dégoûtant d'abord et un AAAARGHHH ! retentissant la moitié du tiers d'un quart de seconde après.

"Oops", vient ensuite, lâché par la voix plutôt confuse de Sekia.

Le AAAARGHHH ! qui n'arrête pas rameute Sanan, Haroku et Haizen : ils défoncent la porte, attaques préparées, défenses prêtes au cas où, pour constater que Kaguro se tord de douleur par terre, un bras plié à un angle décidément bizarre.

"Comment je pouvais savoir !", se défend aussitôt Sekia, sincèrement désolé. "Ça ne fait jamais ça avec mes tentacules !

- J'vais te buter, putain d'imbécile !"


Pour little_meenoo, Dogs, Badou, éparpillé ?, PG-13

Son appartement est en noir et blanc, remarque à peine Badou. Haine n'a presque rien. Un téléviseur par terre avec deux ou trois journaux, le sofa sur lequel il se laisse tomber ou sur lequel on le pousse. Le rouquin sourit : ça n'a rien à voir avec le bordel constant que laissait son frère derrière lui. Ça n'a rien à voir avec le bordel qu'est sa vie.

C'est… aseptisé. Ouais. Ça fait changement.

"…Unghh", s'entend-t-il gémir, quand son tee-shirt est déchiré, quand les mains pressent contre sa peau.
Badou ferme les yeux, sourit bêtement. Tout fout le camp lentement et c'est bien comme ça. Plus de bordel. Une douleur terrible le ramène.

"Aaargh ! ", beugle-t-il quand les doigts s'enfoncent sans pitié dans une des blessures, quand les ongles essaient d'extirper une balle.

"Tu fous quoi !?", grince Haine et le rouquin continue de hurler, est secoué de violents spasmes. "Arrête de saigner partout !", vient l'ordre sec.

"Ouais…", marmonne Badou en baissant les yeux.

Il voit le rouge partout, qui salit le noir et blanc. Du rouge sur ses vêtements déchirés, sur sa poitrine. Sur Haine : sur son visage, ses bras, ses mains.

"Ça fait bordel, hein ?"


Pour sakoni, Kekkaishi, Sekia/Kaguro, tentacules…, R-ish

"Unghh… Ughn… Oh, putain, oui !"

Le poing de Sanan resta figé en l'air, il oublia complètement de cogner à la porte. Il pâlit. Il ne pouvait pas entrer, Kaguro était déjà là et de toute évidence, lui et Sekia étaient, ah, occupés. Étrangement, même si foutre le camp le plus rapidement possible était la meilleure solution, Sanan hésitait à lui succomber. Si… Si Kaguro l'entendait partir ?

"Aah, juste là ! Oh ouais, oh putain, Sekia !", grinça Kaguro avec un plaisir peut-être un peu trop évident, avant d'enchaîner avec un gémissement du plus pur contentement.

Il y eut un moment de presque silence, de respirations hachées, un vague bruit de mouvement, puis des pas qui se rapprochaient dangereusement de la porte.

"J'te rappelle que si tu dis un mot de ça à qui que ce soit, je te bute, c'est clair ?", gronda Kaguro de sa voix la plus menaçante.

La porte s'ouvrit brusquement. Kaguro finit d'ajuster sa chemise, son veston et il releva la tête. Remarqua Sanan, encore le poing figé en l'air, et fronça les sourcils. Kaguro le dévisageait avec froideur ; Sanan réalisa qu'il ne lui restait certainement pas plus de trois secondes à vivre.

"…Tu es là depuis longtemps ?

- JEVIENSD'ARRIVER !", gueula involontairement Sanan, trop nerveux.

"Hm...", Kaguro n'avait pas l'air convaincu. "T'es là pour quoi ?"

Sanan pointa, oubliant momentanément comment parler.

"Sekia !"

Acceptant apparemment cette réponse, Kaguro s'éloigna sans s'intéresser à lui plus que ça. Sanan se rappela soudain comment faire pour marcher et entra avec précipitation, referma la porte derrière lui.

"Dis donc !", lui sourit l'autre youkai, agitant un de ses tentacules. "T'as l'air tout tendu ! Tu veux un massage ? Ça relaxe toujours Kagu- Oh zut !", s'interrompit-il, penaud. "Je suis pas censé le dire !"

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