Multifandom Kink Meme!

Feb 13, 2008 19:05

Multifandom Kink Meme
(maintenant en français! *gasps*)

Comment ça fonctionne:

De façon anonyme, postez votre fandom de choix, un couple (ou threesome, ou un foursome, ou un moresome, and so on and so forth) et un kink. Ce coupon est valide pour mème est bon pour tous les fandoms, tous les couples, tous les kinks, tous les genres ( Read more... )

!multifandom kink meme

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saiyuki, gojyo/sanzo, soumission anonymous November 12 2008, 17:25:38 UTC
note : je ne sais pas si l'ordre "gojyo/sanzo" devait dénoter des positions au lit, auquel cas je me serai plantée, ou si l'interprétation des "rôles" était plus libre... j'espère que ça ira.

Depuis leur première rencontre, l'attraction entre Sanzo et Gojyo est mutuelle. Si Gojyo l'exprime régulièrement, à mots à moitié couverts pour faire semblant de plaisanter, Sanzo, lui, refuse d'admettre ce qu'il éprouve. Pendant longtemps, plusieurs années à se féquenter occasionnelement, pendant plus d'un an de route ensemble, la tension entre eux deux s'est accumulée. Plus Gojyo plaisante, plus Sanzo se braque contre lui, parce qu'il sait qu'au fond de lui il n'en pense pas moi. Plus Sanzo résiste, plus ça excite Gojyo qui a envie de le voir céder.

Le jour où poussé à bout, Sanzo finit par céder, Gojyo change brutalement d'attitude. Lui qui était si agressif se soumet entièrement.

« T'as changé d'avis ?
- Au contraire. Je ferai tout ce que tu veux.
- Tout ? Tch. Commence par fermer ta grande gueule. »

Sanzo fourre son Smith & Wesson dans la bouche du kappa pour plus d'emphase. Sans se démonter, ni émettre un son, Gojyo mime une fellation sur l'arme, fixant Sanzo droit dans les yeux.

Sanzo déteste en vrac tous ceux qu'ils qualifie de pervers, c'est-à-dire ceux qui ont l'audace d'assumer leurs pulsions sexuelles et d'exprimer les intentions. Ceux qui osent là où lui ne sait pas... Il a toujours refusé d'imaginer ce qui pouvait les pousser à agir ainsi, jusqu'à aujourd'hui. Et pour une fois, ça serait lui qui mènerait le jeu ? En commençant par imposer ses quatre volontés à Gojyo.

Il le fait dans l'urgence et la maladresse, sans préparation correcte.

C'est nouveau pour Gojyo aussi. D'habitude, avec les filles c'est lui qui est en contrôle. Ici, si dangereux que ça soit etmême s'il lui en coûte, il se laisse faire. Il ne croit pas que Sanzo le blessera volontairement. Et même si le bonze s'y prend comme un pied alors que lui saurait y faire bien mieux, il ne prend aucune initiative, et obéit scrupuleusement à l'ordre donné de garder le silence. Il se contente de gémir ou de soupirer mais ne prononce plus un mot qui pourrait fâcher le bonze.

Sanzo le prend avec violence. Il exorcise un long déni, dans la colère. Il lui fait payer plus ou moins consciemment tout ce qu'il déteste en lui et en les autres.

Gojyo est passé par là, lui aussi : du temps où il vivait dans la rue, avant Banri, il a fallu qu'il se se défend contre des types qui l'auraient bien fait danser sur leur petite musique personnelle. Il a appris à les éviter. Et aussi, à savoir ce qu'ils cherchent, et à le donner à d'autres.

Se laisser prendre sans résister, c'est autre chose.

À la fin, il aurait dû s'y attendre, il reste du sang, des bleus, des muscles endoloris, ses longs cheveux rouges emmêlés.

L'ambiance post-coïtale est plutôt tendue. Tous deux pensent autant à l'étendue des dégâts collatéraux qu'ils ont maintenant sous les yeux qu'à ce qui les a causé et au plaisir qu'ils ont pris chacun plus que donné.

Gojyo finit par conclure, quand il estime que la période de grâce est passée et qu'il a de nouveau droit de n'en faire qu'à sa tête que,
« Ça en valait la peine. 
- T'es cinglé, marmonne Sanzo.
- Autant que toi.

Il se relève et se lance dans une fouille méthodique de ses affaires en bazard, cherchant paquet de cigarettes et briquet. Au passage il ajoute,
« Peut-être que tu trouves ça, chais pas, humiliant de se laisser pénétrer mais en attendant c'est toi qu'était coincé jusqu'à la garde dans un cul. Et si te laisser tout faire c'est le prix à payer pour t'avoir ça me va. »

Après tout faisant cela Sanzo s'est lui aussi soumis au désir de Gojyo. S'il était resté maître de lui jusqu'au bout, s'il l'avait ignoré, jamais ça ne se serait produit. D'une certaine manière, Gojyo a gagné leur lutte de pouvoir.

C'est encore risqué de le lui dire ainsi. Sanzo déteste absolument être manipulé. Mais dans l'immédiat, il n'a plus l'envie ni l'énergie de cogner encore Gojyo. Il lui cassera la gueule une autre fois, si jamais il remet le sujet sur le tapis.
Pour le moment, il se contente de juste accepter la clope que lui tend Gojyo et ne plus en parler.

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Re: saiyuki, gojyo/sanzo, soumission anonymous November 13 2008, 23:31:00 UTC
Pas de problème, ça me va très bien comme ça aussi !
J'aime beaucoup ! (il faut vraiment que Gojyo soit un pro pour obtenir ainsi (presque) ce qu'il veut de Sanzo et s'en ressortir sans (trop) de dégâts !) La conclusion est vraiment sympa aussi !
Merci de l'avoir écrit ! **

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Re: saiyuki, gojyo/sanzo, soumission anonymous November 14 2008, 15:43:11 UTC
merci... mais je me demande, ça n'est pas OOC, du coup, de la part de Gojyo d'arriver si bien à manipuler Sanzo, et surtout de la part de Sanzo de se laisser manipuler ?

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Re: saiyuki, gojyo/sanzo, soumission anonymous November 14 2008, 21:34:44 UTC
hum... Bien que ce ne soit pas l'envie qui lui manque, je suppose que Sanzo ne doit pas être capable de tout contrôler tout le temps. Donc non, je ne pense pas que ce soit OOC.
(et peut-être même qu'en fait il préfère se dire qu'il s'est fait manipuler que d'avouer qu'il a accepté de coucher avec Gojyo de son plein gré ! ^^)

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