Multifandom Kink Meme!

[drakys]

Multifandom Kink Meme
(maintenant en français! *gasps*)

Comment ça fonctionne:

De façon anonyme, postez votre fandom de choix, un couple (ou threesome, ou un foursome, ou un moresome, and so on and so forth) et un kink. Ce coupon est valide pour mème est bon pour tous les fandoms, tous les couples, tous les kinks, tous les genres

Comments

Sloth/Dante, NC-17, spoilers épisode 45, partie 1

[anonymous]

Dante ne sait pas si c'est une bénédiction ou une malédiction qui lui a accordé l'homoncule de la garce qui lui a volé Hohenheim. Elle ressent parfois une certaine satisfaction de posséder cette preuve irréfutable de sa disparition. Parfois aussi, une sourde colère l'étreint quand elle se rappelle qu'Hohenheim a touché ce corps, a imprégné de lui chaque molécule, alors que l'âme s'est enfuie, et qu'elle ne peut plus rien faire pour la blesser.

C'est juste ce corps qu'elle veut s'approprier, qu'elle veut salir, dont elle veut arracher et reprendre tous les plaisirs passés, quand elle retient Sloth après une réunion.

"Que désirez-vous ?" demande Sloth. Elle a l'air hors de ce monde, vaguement ennuyée, comme toujours. Mais Dante s'en moque. C'est quelque chose entre elle et le corps de Trisha. Toute autre participation lui importe peu.

"Tu vas rester et coucher avec moi." ordonne Dante.

"Comment suis-je censée faire cela ?"

"Es-tu stupide ? Ton corps est celui d'une femme, tu l'as été autrefois !" Elle observe le regard de son jouet, n'y lit aucune compréhension, aucun souveni de celle qui aurait été Trisha. Furieuse, elle ajoute : "J'ai essayé de faire ta culture, pourtant. N'as-tu lu aucun livre de biologie ?"

Cette fois-ci, il est clair que l'homoncule comprend. "Je vois. Stimulation des organes génitaux menant à un orgasme."

"C'est ça." se moque-t-elle. "Arrête d'en parler et viens plutôt ici. Déshabille-toi."

Sans un mot de protestation, Sloth résorbe ses vêtements dans sa peau, et s'étend sur le lit. Elle est presque inerte, même si elle respire comme un humain. Vraiment, il n'y a qu'un corps ici, et cela tombe bien, c'est exactement ce que Dante veut.

Elle se déshabille elle aussi, se penche sur Sloth, l'embrasse possessivement, mord ces lèvres qui tont touché celles d'Hohenheim et s'agrippant à ses cuisses, et déjà elle sent que tout ceci pourra être très amusant. Sloth, bien sûr, se laisse faire sans réagir.

"Caresse-moi !" exige Dante, cessant brièvement d'embrasser Sloth, avant de lui mordre brusquement les lèvres.

L'homoncule s'exécute, ses mains se lèvent lentement et se posent sur les épaules de Dante, descendent lentement, sur ses côtes, sa taille, ses hanches. C'est un peu frustrant - pas assez rapide, pas le meilleur endroit - mais il n'y a pas moins dans ses gestes une délicatesse qui, malgré elle, induit en elle de grands frissons lents.

Avant de descendre sur ses cuisses, Sloth presse ses fesses, l'attire à elle, et Dante se retrouve pressée contre l'homoncule, leurs poitrines frottant agréablement l'une contre l'autre, son sexe frottant contre une des cuisses de l'homoncule. Ce n'est pas mauvais, ce contact brutal, électrique, pas mauvais du tout, mais Dante n'a pas l'intention de rester là des heures.

"Vas-tu passer aux choses sérieuses ?" demande-t-elle, impérieuse.

Il y a peut-être une nuance de moquerie quand Sloth répond : "J'allais justement le faire."

Et elle devrait la punir, sauf que d'un seul coup, elle ne peut plus rien penser du tout.

La poitrine contre la sienne vient de se transformer en une forêt de minuscules doigts qui la caressent, pressent ses seins, excitent les mamelons, caressent chaque centimètre carré de sa peau.