[ga][16+] Je médite, tu ne médites pas...
Titre: Je médite, tu ne médites pas...
Auteur: drakys
Fandom: green arrow
Pairing: roy x connor
Rating: 16+
Disclaimer: DC
Notes: spider!request: "Green Arrow! une stupide mais stéréotypé! Roy essaie de briser la concentration de Conner pendant qu'il médite. ouais!"
Le rouquin, assit à cheval sur une chaise qu'il avait descendu au sous-sol, fixait Connor avec intensité. Le blond, assis en tailleur sur le sol, le fixait sans ciller en retour. Au moins cinq minutes avait dû passer depuis qu'il avait ouvert les yeux en réalisant que Roy ne repartait pas après lui avoir demandé si Ollie était là.
"Qu'est-ce que tu essaies de faire?", demanda-t-il posément, sans quitter du regard les yeux qui le dévisageait sans merci.
"Te déconcentrer!", sourit Roy.
"Ça ne fonctionnera pas", lui assura catégoriquement le blond en refermant les yeux, se concentrant d'abord sur ce qu'il l'entourait.
Les bruits habituels de la maison, avec ses craquements aléatoires. La respiration du rouquin. Il ajouta à la liste le battement de son propre cœur, parfaitement régulier, et l'impression fugitive que l'autre homme n'abandonnerait probablement pas avant d'avoir réussi.
Il entrouvrit les yeux en entendant la chaise glisser en arrière et ne bougea pas en voyant Roy lui balancer un coup de pied en plein visage. La botte du rouquin s'arrêta à un cheveu de son front et il siffla d'admiration.
"J'aurais pu t'avoir.
- J'aurais bougé si j'avais cru que tu me toucherais."
Roy haussa un sourcil.
"Tu crois que je ne suis pas sérieux?", demanda-t-il.
L'autre homme ne lui répondit pas, n'esquissant même pas un sourire à la suffisance qu'il percevait dans sa voie.
Le rouquin s'agenouilla devant lui et approcha son visage de celui de Connor. Il resta immobile pendant au moins une bonne minute et commença à lui tapoter le front de l'index. Quand il réalisa que le blond ne réagissait absolument pas, il continua avec plus d'insistance.
"C'est ça, ton meilleur effort?", demanda le blond, s'évertuant à adopter le ton le plus condescendant possible.
Piqué au vif, Roy abandonna cette tactique, alla prendre un des arcs posés contre le mur et pris une flèche. Il l'encocha lentement et prit tout son temps pour viser. Il grimaça en constatant que le blond n'avait même pas l'air tendu. Il laissa la flèche filer et elle passa à un cheveu du cou de l'autre archer.
"Merde!", s'exclama-t-il en remettant l'arc à sa place d'un mouvement rageur. "Comment tu fais?"
Roy s'assit en tailleur à côté de lui et l'autre homme ouvrit les yeux. Du coin de l'œil, il le regarda essayer de se placer confortablement, dans une parodie de sa propre posture.
"Ça peut pas être si compliqué!", grogna le rouquin.
Le jeune moine sourit et il corrigea aussitôt sa posture. Le rouquin s'en plaignit et il lui donna une claque derrière la tête, lui faisait ouvrir les yeux.
"Qu'est-ce que t'essaies de-
- Je parie", commença Connor en se penchant vers lui, haussant un sourcil. "Que tu ne tiendras pas dix minutes.
- Ah! Tenu!", s'écria aussitôt le rouquin, sûr de lui.
Il ferma les yeux et essaya de figurer ce à quoi il devait penser pour être zen. Ou pour être un avec l'univers, le cosmos ou le karma. Le machin-méditation. Il réalisa qu'il ne savait pas s'il était sensé penser à quelque chose en particulier, ou s'il devait plutôt ne penser à rien.
Il ouvrit les yeux en sentant les doigts de Connor effleurer sa joue légèrement.
"Hey, c'est pas-
- Dix minutes", avertit l'autre homme, sévère.
Le rouquin se rembrunit et ignora les doigts qui caressaient impitoyablement sa joue. Il ne força à ne pas ciller en pensant que ce n'était pas désagréable du tout. Il fronça les sourcils en réalisant que les doigts légers se faisaient plus insistants. Ils descendirent lentement dans son cou et se fixèrent sur sa nuque. Il tressaillit en sentant les lèvres de l'autre homme se poser contre sa joue. C'est à peine s'il y eut contact et il eut l'impression qu'une décharge électrique le toucha quand les lèvres du blond effleurèrent les siennes.
"Connor-
- Ça fait pas deux minutes", lui souffla le blond à l'oreille, capturant son lobe entre ses dents. "Tu mentais quand tu disais que tu n'avais jamais perdu un pari?", murmura-t-il.
Il bougea contre l'autre homme, se glissa contre lui et referma ses jambes autour de sa taille. Roy regretta instantanément leur pari comme les lèvres impitoyables du blond capturèrent les siennes, comme ses mains lui dictaient d'abandonner.
Il se força à ne pas ouvrir les yeux, essayant de se contrôler et de ne pas...
Ses bras avaient déjà bougés sans son accord préalable, essayant d'arracher le chandail du blond. Il le poussa contre le sol, essayant de l'embrasser. Connor le repoussa en souriant, se soustrayant facilement à ses gestes empressés et désordonnés.
"Tes faiblesses sont faciles à exploiter", l'avertit-il en reprenant la chaise, remontant à l'étage sans lui accorder un second regard.
Le rouquin resta agenouillé, immobile, et il ferma les yeux, serrant les poings la mâchoire. Il se damna silencieusement pour avoir les mêmes mauvais traits qu'Ollie et damna encore plus Connor pour ne pas les avoir.
(15 février 2006)
Auteur: drakys
Fandom: green arrow
Pairing: roy x connor
Rating: 16+
Disclaimer: DC
Notes: spider!request: "Green Arrow! une stupide mais stéréotypé! Roy essaie de briser la concentration de Conner pendant qu'il médite. ouais!"
Le rouquin, assit à cheval sur une chaise qu'il avait descendu au sous-sol, fixait Connor avec intensité. Le blond, assis en tailleur sur le sol, le fixait sans ciller en retour. Au moins cinq minutes avait dû passer depuis qu'il avait ouvert les yeux en réalisant que Roy ne repartait pas après lui avoir demandé si Ollie était là.
"Qu'est-ce que tu essaies de faire?", demanda-t-il posément, sans quitter du regard les yeux qui le dévisageait sans merci.
"Te déconcentrer!", sourit Roy.
"Ça ne fonctionnera pas", lui assura catégoriquement le blond en refermant les yeux, se concentrant d'abord sur ce qu'il l'entourait.
Les bruits habituels de la maison, avec ses craquements aléatoires. La respiration du rouquin. Il ajouta à la liste le battement de son propre cœur, parfaitement régulier, et l'impression fugitive que l'autre homme n'abandonnerait probablement pas avant d'avoir réussi.
Il entrouvrit les yeux en entendant la chaise glisser en arrière et ne bougea pas en voyant Roy lui balancer un coup de pied en plein visage. La botte du rouquin s'arrêta à un cheveu de son front et il siffla d'admiration.
"J'aurais pu t'avoir.
- J'aurais bougé si j'avais cru que tu me toucherais."
Roy haussa un sourcil.
"Tu crois que je ne suis pas sérieux?", demanda-t-il.
L'autre homme ne lui répondit pas, n'esquissant même pas un sourire à la suffisance qu'il percevait dans sa voie.
Le rouquin s'agenouilla devant lui et approcha son visage de celui de Connor. Il resta immobile pendant au moins une bonne minute et commença à lui tapoter le front de l'index. Quand il réalisa que le blond ne réagissait absolument pas, il continua avec plus d'insistance.
"C'est ça, ton meilleur effort?", demanda le blond, s'évertuant à adopter le ton le plus condescendant possible.
Piqué au vif, Roy abandonna cette tactique, alla prendre un des arcs posés contre le mur et pris une flèche. Il l'encocha lentement et prit tout son temps pour viser. Il grimaça en constatant que le blond n'avait même pas l'air tendu. Il laissa la flèche filer et elle passa à un cheveu du cou de l'autre archer.
"Merde!", s'exclama-t-il en remettant l'arc à sa place d'un mouvement rageur. "Comment tu fais?"
Roy s'assit en tailleur à côté de lui et l'autre homme ouvrit les yeux. Du coin de l'œil, il le regarda essayer de se placer confortablement, dans une parodie de sa propre posture.
"Ça peut pas être si compliqué!", grogna le rouquin.
Le jeune moine sourit et il corrigea aussitôt sa posture. Le rouquin s'en plaignit et il lui donna une claque derrière la tête, lui faisait ouvrir les yeux.
"Qu'est-ce que t'essaies de-
- Je parie", commença Connor en se penchant vers lui, haussant un sourcil. "Que tu ne tiendras pas dix minutes.
- Ah! Tenu!", s'écria aussitôt le rouquin, sûr de lui.
Il ferma les yeux et essaya de figurer ce à quoi il devait penser pour être zen. Ou pour être un avec l'univers, le cosmos ou le karma. Le machin-méditation. Il réalisa qu'il ne savait pas s'il était sensé penser à quelque chose en particulier, ou s'il devait plutôt ne penser à rien.
Il ouvrit les yeux en sentant les doigts de Connor effleurer sa joue légèrement.
"Hey, c'est pas-
- Dix minutes", avertit l'autre homme, sévère.
Le rouquin se rembrunit et ignora les doigts qui caressaient impitoyablement sa joue. Il ne força à ne pas ciller en pensant que ce n'était pas désagréable du tout. Il fronça les sourcils en réalisant que les doigts légers se faisaient plus insistants. Ils descendirent lentement dans son cou et se fixèrent sur sa nuque. Il tressaillit en sentant les lèvres de l'autre homme se poser contre sa joue. C'est à peine s'il y eut contact et il eut l'impression qu'une décharge électrique le toucha quand les lèvres du blond effleurèrent les siennes.
"Connor-
- Ça fait pas deux minutes", lui souffla le blond à l'oreille, capturant son lobe entre ses dents. "Tu mentais quand tu disais que tu n'avais jamais perdu un pari?", murmura-t-il.
Il bougea contre l'autre homme, se glissa contre lui et referma ses jambes autour de sa taille. Roy regretta instantanément leur pari comme les lèvres impitoyables du blond capturèrent les siennes, comme ses mains lui dictaient d'abandonner.
Il se força à ne pas ouvrir les yeux, essayant de se contrôler et de ne pas...
Ses bras avaient déjà bougés sans son accord préalable, essayant d'arracher le chandail du blond. Il le poussa contre le sol, essayant de l'embrasser. Connor le repoussa en souriant, se soustrayant facilement à ses gestes empressés et désordonnés.
"Tes faiblesses sont faciles à exploiter", l'avertit-il en reprenant la chaise, remontant à l'étage sans lui accorder un second regard.
Le rouquin resta agenouillé, immobile, et il ferma les yeux, serrant les poings la mâchoire. Il se damna silencieusement pour avoir les mêmes mauvais traits qu'Ollie et damna encore plus Connor pour ne pas les avoir.
(15 février 2006)