disclaimers:
black cat: kentarô yabuki
cowboy bebop: shinichiro watanabe, bandai visual, sunrise
eyeshield 21: yūsuke murata et riichirō inagaki
kekkaishi: yellow tanabe
d.gray-man: katsura hoshino
to love ru: kentarô yabuki, saki hasemi
01)
pour
sakoni, black cat, naizer et janus, mémoire
L'atmosphère n'est pas tout à fait lourde, pas tout à fait sereine. Il ne reste plus qu'eux maintenant, sans un mot entre leurs corps séparés de l'espace d'un homme qui ne marchera plus jamais entre Janus et Naizer.
La pluie se met à tomber comme les larmes qu'ils n'auront pas et ils seront complètement transis de froid avant de quitter leur poste devant la terre remuée où l'herbe reviendra pousser et devant la pierre tombale encore sans inscription.
Le nom sera gravé depuis longtemps et des fleurs seront abandonnées en rituel, mais jamais rien ne remplacera le souvenir de Belouga.
(10 mars 2007)
02)
pour
ishime, Kekkaishi, MasaGen, aveu (V1)
Il ne sait pas toujours contrôler sa force: Gen est comme ça, chaque geste est un effort à rendre normal. Il connaît le chaos et les ténèbres plus intimement que la délicatesse et le tact. Ainsi, il ne connaît pas les mots qui seraient les bons.
Il ne dit rien non plus. Il fonce simplement dans un geste mélange d'incertitude et de l'impulsion du moment et il est surpris quand ses poings se referment si facilement (si désespérément) dans le kimono de Masamori. Et le baiser n'est pas doux, ni romantique.
Mais le mieux, c'est de ne pas être repoussé.
(10 mars 2007)
03)
pour
ishime, Kekkaishi, MasaGen, aveu (V2)
La question ne le prend pas par surprise, peut-être parce qu'il s'y attendait, peut-être parce que dans cet espace de secret qu'est son cœur, il s'y était préparé. Pourtant la réponse pratiquée reste dans sa gorge une seconde de trop, donnant l'espace d'un doute.
"J'ai pensé que Yoshimori et toi...", dit-il doucement et sa main glisse sur son flanc, comme pour y retenir quelque chose, douleur physique ou sentiment. "Formeriez une bonne équipe", sourit-il, peut-être pour se convaincre...
Qu'il ne se sépare pas de lui pour mettre de la distance entre eux, comme une sécurité contre une possibilité qui l'effraie.
(10 mars 2007)
04)
pour
supaidachan, cowboy bebop, spike & jet, café noir
Il n'y a rien comme une tasse du liquide noir et bouillant entre eux, comme un mur infranchissable qui empêche les mots de traverser la table. Scène de deux hommes, de deux adultes devant leur café sans voir le voisin d'en face.
Sans voir les pansements et les ecchymoses et le passé qu'ils traînent derrière eux comme une ombre toujours plus longue, toujours plus noire.
Il n'y a rien comme cette tasse et la surface lisse du liquide qui leur rend leur reflet, sans refléter les pensées de l'autre. C'est le silence, le calme avant la tempête, jamais d'excuses dites.
(10 mars 2007)
05)
pour
ishime, Kekkaishi, MasaGen, sexe
Dans l'obscurité, il n'y a pas de hiérarchie formelle, il n'y a pas le poids du métissage pour les enchaîner. Il n'y a aucune de ces différences qui les opposent.
Il n'y a que des sentiments et des désirs et ces secrets murmurés ou soufflés silencieusement contre la peau. Il n'y a que ce que les regards échangés le jour ne révèlent jamais. Il y a ce qui est le plus précieux.
Dans l'obscurité, les hésitations sont pardonnables et s'il n'y a parfois que des lèvres qui s'effleurent et des doigts qui s'enlacent pour une seconde, c'est déjà bien assez.
(11 mars 2007)
06)
pour
flo_nelja, cowboy bebop, ed son père et l'assistant, petit déjeuner en famille
Elle vagabonde et erre et trouve à l'arrivée un repas d'œufs crus, percé de l'index qu'on boit d'un trait. McIntire les refuse toujours, cigarette au bec, l'air désintéressé, et son patron l'appelle McDonald, Macktheknife.
Puis, une étoile tombe et c'est une autre petite aventure.
Et un jour, ils ne seront plus que deux au déjeuner, comme avant, parce qu'elle repartira comme elle est venue, allant vagabonder et errer ailleurs.
La seule différence, c'est qu'Ed a maintenant un endroit où revenir de ses vagabondages et de ses errances, même si dans la course aux météores, sa maison se déplace autant qu'elle.
(11 mars 2007)
07)
pour
sakoni, black cat, bardol/creed, roses
Il n'y a (presque) rien qui énerve Bardol plus que ce taré et ses damnées roses (et son obsession avec le XIII). Il en piétine un plant (consciemment) en le dévisageant et Creed dégage sa lame du fourreau (mouvement rapide, meurtrier et parfaitement évité).
Une balle lui répond aussitôt (un sifflement et Creed évite).
(Répétition. Silence du mouvement de l'épée, l'impact bruyant du pistolet.)
Creed vient trop près, le regard fou (furieux pour les roses humiliées) et si Bardol ne peut plus tirer (poignet bloqué par Creed), l'autre homme n'a plus assez d'espace pour le décapiter (poignet bloqué par Bardol).
(12 mars 2007)
08)
pour
flo_nelja, d.gray-man, komui, chasse aux papillons
Reever s'arrête devant le bureau, intrigué malgré lui. Avec ses vêtements kaki, le chapeau de la même couleur et un filet dans les mains, il est assez évident que Komui ne travaille pas. Le blond passe aussitôt en mode irritation extrême et entre en fronçant les sourcils.
"Vous avez des tas de documents à lire, à trier et à signer!", lui rappelle-t-il avec humeur. "Alors qu'est-ce que vous êtes en train de faire?
- Je dois m'occuper de l'infestation de papillons", réplique Komui, avec un sérieux parfait. "C'est ma responsabilité la plus primordiale en tant que chef de cette section.
- L'infes-", commence à répéter Reever avant de sentir l'arnaque. "Quoi!?"
Komui a un fin sourire un poil diabolique, un de ses sourires qui n'annoncent jamais rien de bon. Il tend un second filet à son subordonné et lui tourne le dos, pour soulever une boîte.
"Comme vous êtes là, vous allez m'aider."
Il ouvre la boîte, soulève une cage qu'il ouvre aussi et des centaines de papillons s'échappent aussitôt, voletant légèrement partout dans la pièce et s'échappant par la porte ouverte. Komui attrape son propre filet et commence à courir partout.
"Vite vite! Sinon il va y en avoir partout!"
(12 mars 2007)
09)
pour
ishime, D Gray Man, RibaKomui, junkie
Il ne sait pas pourquoi.
Peut-être est-ce pour les détails et tous les petits riens que les autres ne voient pas: l'inquiétude réelle quand il ne peut couver Lenalee du regard et la culpabilité au fond de ses yeux foncés à force de devoir faire porter à d'autres de si lourds fardeaux.
Il ne sait pas pourquoi il l'aime.
Peut-être parce qu'il est doux d'étendre ses bras autour de lui, d'enfouir son visage dans les cheveux noirs et d'essayer de le distraire de ce qui jette comme une ombre sur son cœur.
Peut-être parce que l'aimer lui suffit en soit.
(12 mars 2007)
10)
pour
supaidachan, d.gray man, kanda & komui, intensité
C'est pile ce qu'il ne voulait pas entendre et Kanda dévisage intensément Komui, presque au point de lui faire un trou dans le front. Coudes posés contre son bureau, doigts croisés, Komui reste parfaitement calme malgré les yeux Rayons de la Mort qui l'observent avec un furieux grandissant.
"Non", réponds finalement Kanda de façon succincte, claire et nette.
"Je ne te donne pas le choix", insiste Komui avec un sourire. "Allen va t'accompagner.
- Non!", siffle aussitôt Kanda.
"Oh allez!", couine soudainement Komui, air suppliant. "Vous êtes si mignons ensemble!"
Pile le genre de commentaire dont Kanda aurait pu se passer.
(12 mars 2007)
11)
pour
millenear, les trois mousquetaires, athos, littérature
guh, je suis rouillée, rouillée, rouillée... ^^;;;
Dans aucun livre, aucun roman ne se trouvaient les mots exacts de ce qu'étaient chacun des baisers et tous ces petits riens de lèvres qui se cherchent et se trouvent. Nulle part en encre noire sur vélin blanc ne pouvaient être trouvées les définitions précises de ce qu'étaient les mains qui se trouvaient sans chercher et des corps qui se rapprochaient sans demander.
Chaque mot était perdu contre la bouche de l'autre qui désirait et chaque histoire était muette entre les mouvements parfois doux, parfois vifs ou elles étaient sinon noyées, pauvres preuves contre l'éternité, dans chaque moment de plaisir.
(12 mars 2007)
12)
pour
sakoni, to love-ru, zastin et le chien, zastin à la plage
La plage est un endroit fantastique, où les humains se rassemblent apparemment pour porter le moins de vêtements possible. Ils pataugent dans le grand truc bleu liquide qui s'appelle, semble-t-il, la mer, mais Zastin est trop rusé pour s'y risquer.
Allez savoir quels monstres terribles il pourrait y avoir là-dedans!
Aussi, il reste sagement assis sur sa serviette décorée d'un chat noir, à regarder les humains inconscients risquer leur vie. De toute façon, même s'il crevait d'envie d'aller se rafraîchir - et ce n'est pas le cas! - il n'oserait pas, enfin, pas depuis que le chien lui a déchiré son maillot.
(13 mars 2007)
13)
pour
sakoni, to love-ru, zastin, zastin et la laverie automatique
Zastin n'est pas trop certain d'avoir tout compris. D'abord il faut nourrir la machine avec des petites pièces rondes et métalliques et mesurer le truc en poudre pour laver les vêtements. Tout ça lui paraît fort complexe.
Mais avec l'entraînement que lui donne un expert comme le papa du fiancé de Lala-sama (celui qu'il appelle aussi son patron), il se dit qu'il va éventuellement pouvoir y arriver seul. Le mangaka lui montre tout et Zastin prend des notes en bon élève.
"Et tu mets tes vêtements ensuite!
- Mes vêtements...?", hésite Zastin, avant de se déshabiller comme on le lui demande.
(13 mars 2007)
et quelques autres, pour satisfaire mon envie d'écrire du E21 (possiblement spoiler-ish):
14)
eyeshield 21, togano/kuroki-ish
Il y a une chose que Togano aime et une qu'il n'aime pas. Il aime lire le Jump et tant qu'on lui fout la paix le temps qu'il feuillette les mangas de baston, de sports, ça baigne. Il n'aime pas qu'on le dérange quand il lit le Jump, parce que c'est le truc qui lui tient à cœur.
Mais parfois, il est partagé.
Parce que c'est presque tolérable quand c'est Kuroki qui le distrait ou lui fait perdre sa page. Il a quand même envie de lui foutre son poing sur la gueule, mais c'est peut-être juste pour la forme.
(12 mars 2007)
15)
eyeshield 21, kuroki/juumonji
Ça le fout en rogne.
Ça le fout complètement en rogne chaque fois qu'il a envie d'étendre le bras ou de se rapprocher de lui. Ou quand il lui est pénible de devoir faire autant d'efforts pour ne pas le toucher, pour ne pas laisser ses doigts glisser sur son visage. Quand il réalise qu'il a vraiment envie de poser ses lèvres sur la cicatrice en X, d'embrasser Juumonji.
Ça le fout en rogne de le regarder sans rien laisser paraître, mais jamais autant que d'avoir à se contenir un peu par crainte que ses sentiments ne soient pas réciproques.
(12 mars 2007)
16)
eyeshield 21, musashi/hiruma, PG-13
Hiruma n'a pas de faiblesse et personne n'oserait le contredire s'il venait à énoncer le fait.
Pourtant, Musashi lui en connaît une. Une toute petite de rien, si infime qu'il faut la connaître pour savoir qu'elle existe.
C'est ce point sur sa nuque, tout au milieu, là où les cheveux blonds font place à la peau. Si Musashi y pose les lèvres, ou le frisson de sa respiration, Hiruma ferme les yeux et un grondement sourd reste prisonnier dans sa gorge, contrôlé.
Hiruma n'a pas de faiblesse et la seule que Musashi lui connaît, il la garde précieusement pour lui.
(12 mars 2007)
17)
eyeshield 21, yukimitsu
Il ralentit parfois le pas, au bord du terrain, quand ses yeux dérivent du manuel que sa main garde ouvert aux trois footballers qui s'entraînent en criant. Yukimitsu hésite et s'arrête presque, son regard plein de regrets resté sur ces trois-là.
Puis, il repart quand Hiruma se met à hurler et à tirer à l'air, que Musashi lui met une claque et que Kurita les implore de se calmer avec des grosses larmes.
Yukimitsu ne se retourne pas, parce que ça lui ferait trop mal.
Parce qu'il n'a toujours fait qu'étudier, même si ça ne l'a jamais emplit de passion.
(13 mars 2007)