[Ficlet] Les yeux dans les yeux La Mort vs Mémé!
Titre : Les yeux dans les yeux
Pairing/Personnages: La Mort, Esméralda Cirdutemps
Rating: PG
Nombre de mots : 462
Disclaimer: C’est tout à Pratchett…
Spoiler éventuels : Boff
En cadeau pour l'adorable
julielal!!
Les yeux dans les yeux
Les elfes étaient entrés dans Lancre.
Encore.
Maitresse Ciredutemps les avait renvoyés chez eux à grands coups de martinet (0). C’était à se demander pourquoi ils s’obstinaient à tenter de pénétrer sur le disque-monde en passant par là : elle les battait toujours.
Les elfes étaient partis, mais avaient fait des dégâts.
Humains.
Dès que Mémé était entrée dans la chaumière, elle avait sut qu’elle ne sauverait pas la mère. La blessure était trop grave et la pauvre femme n’était plus de son ressort. Cependant, l’enfant, l’enfant encore dans son sein. Pour lui, elle allait se battre, et gagner.
Au chevet de l’agonisante, elle s’agitait, touillant dans un petit chaudron différentes herbes et sucs qui accéléreraient la naissance du bébé.
« VOUS N’Y ARRIVEREZ PAS, MAITRESSE CIREDUTEMPS »
La voix donnait l’impression du crissement du marbre qu’on met en place sur une fosse qui vient d’être comblée.
Elle foudroya du regard la haute silhouette, à l’autre bout de la pièce.
« Qu’est-ce que vous en savez ? Cet enfant va naître, c’est totalement à l’opposé de votr’domaine, non ?
- IL SERA MORT-NE. LE COUTEAU L’A EFFLEURE ET IL N’EST PAS POSSIBLE QUE VOUS TRAVAILLEZ ASSEZ VITE POUR LE SORTIR ET LE SOIGNER.
-Alors, je vous joue sa vie.
- CHACUN PEUT JOUER SA VIE AVEC MOI. SA PROPRE VIE.
- L’es un peu pt’iot pour ça, non ? Alors, je vais le faire pour lui.
- JE NE JOUERAIS PAS A MONSIEUR L’OIGNON L’ANDOUILLE AVEC VOUS. JE VOUS CONNAIS.
-Et une version de tire la barbichette, vous avez déjà essayé ? Le premier qui rit ou détourne le regard a perdu.
- TRES BIEN. »
Lorsque Mémé sortit de la cabane, elle laissa Nounou faire la toilette de la morte, et confia le bébé à une des belles-filles de celle-ci (2), pour qu’elle l’allaite en même temps que sa fille en attendant qu’on lui trouve une nourrice.
Personne ne posa de questions sur pourquoi cela avait duré trois jours.
Et puis Mémé alla se coucher.
(0)Non, pas le modèle à lanières de cuir, plutôt le modèle migrateur avec des ailes, un bec et des toutes petites pattes. Elle avait toujours été douée en Emprunt, mais depuis que Tiphaine Patraque s’y était mise(1), elle devenait carrément époustouflante. C’est dingue ce qu’on est prête à faire, quand on a l’ego d’une sorcière et qu’on voit une collègue plus jeune commencé à faire montre de capacités aux moins égales aux siennes à son âge.
(1) Quoique pour l’instant, ce n’était pas terrible : elle ne pouvait se projeter que dans les moutons et restait bête à manger du foin pendant plusieurs heures, une fois revenue dans son corps.
(2)Qui restera anonyme, puisque Nounou ne s’embarrasse pas de détails sans importance, tels les prénoms des filles ayant épousé ses fils
***Fin.
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Pairing/Personnages: La Mort, Esméralda Cirdutemps
Rating: PG
Nombre de mots : 462
Disclaimer: C’est tout à Pratchett…
Spoiler éventuels : Boff
En cadeau pour l'adorable
julielal!!
Les yeux dans les yeux
Les elfes étaient entrés dans Lancre.
Encore.
Maitresse Ciredutemps les avait renvoyés chez eux à grands coups de martinet (0). C’était à se demander pourquoi ils s’obstinaient à tenter de pénétrer sur le disque-monde en passant par là : elle les battait toujours.
Les elfes étaient partis, mais avaient fait des dégâts.
Humains.
Dès que Mémé était entrée dans la chaumière, elle avait sut qu’elle ne sauverait pas la mère. La blessure était trop grave et la pauvre femme n’était plus de son ressort. Cependant, l’enfant, l’enfant encore dans son sein. Pour lui, elle allait se battre, et gagner.
Au chevet de l’agonisante, elle s’agitait, touillant dans un petit chaudron différentes herbes et sucs qui accéléreraient la naissance du bébé.
« VOUS N’Y ARRIVEREZ PAS, MAITRESSE CIREDUTEMPS »
La voix donnait l’impression du crissement du marbre qu’on met en place sur une fosse qui vient d’être comblée.
Elle foudroya du regard la haute silhouette, à l’autre bout de la pièce.
« Qu’est-ce que vous en savez ? Cet enfant va naître, c’est totalement à l’opposé de votr’domaine, non ?
- IL SERA MORT-NE. LE COUTEAU L’A EFFLEURE ET IL N’EST PAS POSSIBLE QUE VOUS TRAVAILLEZ ASSEZ VITE POUR LE SORTIR ET LE SOIGNER.
-Alors, je vous joue sa vie.
- CHACUN PEUT JOUER SA VIE AVEC MOI. SA PROPRE VIE.
- L’es un peu pt’iot pour ça, non ? Alors, je vais le faire pour lui.
- JE NE JOUERAIS PAS A MONSIEUR L’OIGNON L’ANDOUILLE AVEC VOUS. JE VOUS CONNAIS.
-Et une version de tire la barbichette, vous avez déjà essayé ? Le premier qui rit ou détourne le regard a perdu.
- TRES BIEN. »
Lorsque Mémé sortit de la cabane, elle laissa Nounou faire la toilette de la morte, et confia le bébé à une des belles-filles de celle-ci (2), pour qu’elle l’allaite en même temps que sa fille en attendant qu’on lui trouve une nourrice.
Personne ne posa de questions sur pourquoi cela avait duré trois jours.
Et puis Mémé alla se coucher.
(0)Non, pas le modèle à lanières de cuir, plutôt le modèle migrateur avec des ailes, un bec et des toutes petites pattes. Elle avait toujours été douée en Emprunt, mais depuis que Tiphaine Patraque s’y était mise(1), elle devenait carrément époustouflante. C’est dingue ce qu’on est prête à faire, quand on a l’ego d’une sorcière et qu’on voit une collègue plus jeune commencé à faire montre de capacités aux moins égales aux siennes à son âge.
(1) Quoique pour l’instant, ce n’était pas terrible : elle ne pouvait se projeter que dans les moutons et restait bête à manger du foin pendant plusieurs heures, une fois revenue dans son corps.
(2)Qui restera anonyme, puisque Nounou ne s’embarrasse pas de détails sans importance, tels les prénoms des filles ayant épousé ses fils
***Fin.
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