Oct 24, 2007 18:35
Titre : Qui part à a chasse, perd sa place
Entraîneur : Clochette
Joueurs : la fratrie Weasley au grand complet, plus quelques interventions des parents
Catégorie : Exhibition - Sagesse populaire
Rating : G
Note : Vu qu’ils ont tous plus ou moins joué au Quidditch (ou presque), je me permets ces petites digressions sur les roux les plus célèbres de Poudlard, sous forme d'un ensemble de drabbles au point commun assez particulier.
L’habit ne fait pas le moine
Ginny ? C’était la petite. La dernière, quoi. Enfin bon, ils étaient sept, il fallait bien que quelqu’un vienne clore la portée, tout de même. Une fille en plus, du coup leurs parents n’avaient plus eu d’excuses pour continuer à leur pondre des gniards hurlant.
C’était bien finalement une petite sœur. Mignon. Plutôt utile pour draguer les filles, en plus. Rien qu’en une heure où il l’avait baladée sur le Chemin de Traverse une veille de rentrée, il avait été abordé par plus de filles qu’en une année scolaire. Pratique, aussi, une fille ça ne prenait pas trop de place dans la cabane secrète où ils se réunissaient pour des réunions à sept pour comploter sur la manière d’extorquer à Molly une permission de sortie. Et innocent, en plus.
« Hey, frangin ! Tu les libères, les toilettes ? Et rembarque tes magazines. Je préfère que tu te fasses du bien ici, au moins le verrou marche, mais quand même, je suis pressée, moi ! »
Mieux vaut tard que jamais
Percy en avait plus qu’assez. Vraiment. Après plusieurs années à être la tête de turc - de ses petits frères, en plus - il ne serrerait plus les dents. Ne se laisserait plus marcher sur les pieds. Ni mettre la tête dans la gamelle de la goule, juré ! Plus de sarcasmes, de moqueries. Lui aussi, il entrerait dans la camp des « grands ». Lui aussi, il était un bourreau des cœurs, après tout. Et il allait leur annoncer, ce soir même.
« Cool pour toi, Percy ! Enfin, maintenant que tu l'avoues, on peut bien te dire qu'on a caché ses lettres d'amour dans les toilettes, contre le tuyau le plus près du plafond. »
Qui bon vin boit, dragons voit
Charlie était tout à fait au courant que, si les dragons existaient, ils avaient une taille gigantesque. Il le savait, il en élevait. Ou plutôt, il s’en occupait. Dans une réserve en Roumanie. D’accord, on était en Angleterre. Et il n’était pas censé en voir ici, dans cette petite pièce. Même sa mère ne méritait pas la comparaison. En parlant de comparaison, par contre, le Firewhisky écossais, vieilli en fut de Saule Cogneur, n’avait rien à voir avec la bière roumaine. Y compris en degré d’alcool, mais ça il l’avait oublié.
« Hey, Charlie, relève la tête de la cuvette quand t’auras fini. T’es vraiment pas sortable quand t’es en vacances. »
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent
Il n’y avait pas à dire, Fred et George tenaient des statistiques, et leur mère ne sortait vraiment pas souvent. D’accord, le Terrier était toujours aussi chaleureux que possible grâce à elle. Il y avait toujours une odeur de gâteaux, toujours une poitrine large pour vous serrer. Mais même de son rez-de-chaussée, quartier général basé à la cuisine, elle entendait tout ce qui se passait dans la cuisine. Et ça, ce n’était pas très pratique. Mais là, elle avait du rendre visite à une vieille tante malade. Dommage que la vioque ne soit pas morte, ça aurait pu retenir Molly éloignée un peu plus longtemps.
« Fred ! George ! Pouvez-vous m’expliquer ce que la chasse d’eau fait dans les branches du pommier ? Et je ne veux même pas savoir où a atterri la cuvette des toilettes ! »
Qui fait le malin, tombe dans le ravin
Ron était un peu maladroit. Avant-dernier, il avait tout de suite voulu courir derrière ses casse-cou de grands frères quand sa mère l’aurait préféré collé à Percy le temps qu’il sache marcher. Ron était néanmoins assez dégourdi. Il arrivait à se déplacer à peu près partout en glissant sur ses fesses avec une étonnante célérité. Tout ne se passait pas sans accident, bien sûr. Certains plus graves que d’autres. Mais la vie suivait son cours. Ron se défendait plutôt bien en fait.
« Non, Ron, je ne veux pas savoir que tu as bobo au doigt, ce qui a retenu mon attention, c’était que tu étais tombé dans les toilettes en essayant de prouver à tes frères que tu étais fort en apnée ! »
Celui qui veut, peut
Bill aimait les blondes. Il ne pouvait pas s’en empêcher, il avait toujours eu un goût très prononcé pour ces demoiselles. Un savant professeur lui avait expliqué que ça tenait évidemment d’une volonté inconsciente de préserver chez sa progéniture le roux, marque de sorcellerie depuis toujours. Franchement, ce n’était pas ça qui allait l’aider à ces emballer, ces blondes. Ce petit topo sur la génétique. Proposer des « cours de langue », même avec ce jeu de mots abominable, aurait plus de chances d’être efficace.
« Bill, mon chéri, tu es tout à fait libre d’épouser Fleur, je n’ai rien contre elle, mais Tonks est tellement charmante et… tu ne pourrais pas sortir des toilettes quand je te parle ?! »
Celui qui part à la chasse, perd sa place
« Sans rire, quand Arthur rentre du travail harassé, il devrait tout de même avoir la priorité, vous savez comment sont ceux du Ministère. Et puis j’en ai assez qu’il y ait toujours quelqu’un à l’intérieur, ça devient un refuge quand vous ne vous battez pas pour savoir qui était là en premier mais est juste allé chercher une deuxième revue. Ce n'est tout de même pas la pièce principale ! Vous en désertez même la cuisine. Donc j’ai bien réfléchi et, très franchement, les enfants, je crois qu’on va enlever ce bouquin de dictons des toilettes. »
[Edit] Comme une idiote et dans la précipitation, j'avais posté la première version au lieu de celle corrigée. Pas de modifications notoires si ce n'est la fin concernant Percy et le drabble final. Désolée pour la tête de linotte que je suis.
ginny weasley,
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