C'est vu : Django Unchained

Feb 01, 2013 18:52


Celles qui attendent la série de nail art façon Stargate vont me détester, mais aujourd’hui, on va encore parler ciné
Ouaip.
J’avais des tickets de ciné à utiliser, alors … j’ai été voir le dernier Tarantino, alias Django.

S’il fallait le définir en un mot, ça serait … “extrême”

L’action se déroule aux Etats-Unis, juste avant la guerre de sécession. Django a été vendu à des négriers, après avoir tenter de s’enfuir du domaine de ses précédents maitres. Le Dr King Schultz, ex-dentiste, va l’arracher, à coup de revolver, à ces marchands d’exclaves.

Pourquoi?
Parce qu’il a besoin de lui. Pas de Facebook à l’époque, et les portraits des affiches “Wanted dead or alive” n’étaient pas toujours ressemblants. Mais Django connait fort bien la trombine des trois frères que recherche l’Allemand, et accepte de l’aider, contre de l’argent, et son affranchissement. Ceci fait, Schult se propose de l’aider à son tour à récupérer sa femme, devenue “esclave de confort” dans une plantation de canne à sucre tenue d’une main de fer par le presque schizophrène Calvin Candie.
Sous couvert d’acheter un lutteur, Schult et Django, bombardé consultant en lutte mandingue, sont introduits das la propriété. Tout semble bien se passer  mais c’est sans compter le fielleux Stephen. Il s’empresse de raconter à son maître qu’il a découvert que Django et Broomhilda se connaissent, ce qui conduit à une véritable boucherie.
Schultz est mort, Django vendu à une exploitation minière, il faudra toute la ruse de l’ex esclave pour recouvrer la liberté, et aller à Candyland récupérer sa femme, et faire un carnage.

Christopher Waltz est ébourriffant en chasseur de prime : fine gachette bardé de gadgets, il met une diction alambiquée - à la manière dont les américains voyaient les européens - au service d’un humour à la fois pince sans rire et terriblement efficace.

Jamie Foxx campe un Django déterminé, prêt à tout pour retrouver son épouse. Et quand le seul être qui lui ait témoigné de la considération est tué, c’est la rage qui prend le pas sur tout le reste.

Les deux “grands méchants” négriers du film, sont loin d’être égaux. Néanmoins, ils n’ont pas la proportion d’apparition à l’écran. Je n’ai pas failli reconnaître Don Johnson en Big Daddy, tandis que Leonardo Di Caprio, est plus que surprenant. Son personnage a de faux airs de Jack Sparrow - dans la diction et les mimiques - , et l’ancien jeune premier montre encore une fois que sa reconversion est belle et bien réussie.

Le film est dans l’ensemble assez hors norme. Je dois confesser ne pas avoir une grande culture en terme de western à l’ancienne, mais il me semble que Tarantino a repris quasi l’ensemble des codes des classiques, en extrémisant certaines séquences
- Le sang : ca gicle de tous les cotés, e n’imagine même pas combien de litre de faux sang ils ont tué
- la musique : Tarantino a été coller des séquences de rap dans certaines scène, tranchant totalement avec le reste de la bande son, plutôt classique. Ca surprend, mais c’est pas désagréable.

Au final, c’est plutôt un bon film. Mais par contre, c’est un poil trop long à mon gout

A voir ?
Oui, si vous n’avez pas peur des films de presque trois heures, ni des litres de faux sang pas crédibles ^^

That's all folks
XoXo
Ash'

blogchallenge, cinéma

Previous post Next post
Up