Fedal Fanfiction : L'espace d'un instant

Nov 13, 2009 01:02

Cela fait longtemps que j'avais envie d'écrire une fanfiction mettant en scène mes deux chouchous du tennis mais je n'osais pas me lancer. Voila enfin le premier chapitre de mon dur labeur. ^^
Si cela donne envie à quelqu'un, c'est sous le cut. Si c'est pas votre tasse de thé ben tant pis passez. C'est en Français bien sûr mais j'aimerai bien la faire partager à mes amis anglophones, seulement je ne suis pas assez bonne en expression écrite anglaise ou en traduction français/anglais, donc s'il y a une bonne âme qui serait tentée par la traduction, je lui en serait très reconnaissante. <3

Since a long time I wanted to write something about my two favorite tennis boys. But I didn't dare to jump and write and post it. Here it is, the first chapter of my hard work lol. If you are curious or you just want to read it, it is under the cut but in French ^^ . Sorry I'm too bad in English to write it in this language or to translate it. So I'm making a call, I will be very happy if someone would like to translate it in English <3

Pairing : Roger Federer / Rafael Nadal
Genre : Real Person Slash. If you don't like it, don't read.
Rating : PG pour ce chapitre. PG for this chapter, maybe M for next chapters I don't know yet.

Chapitre 1
Roland-Garros 2008

« Jeu, set et match Federer ! »

Enfin la victoire, Roger Federer numéro un mondial en tennis venait de remporter sa troisième demie-finale de rang à la suite d'un match d'une grande intensité face à Gaël Monfils, le Parisien soutenu par tout son public. Mais Roger sentait qu'en dépit de la défaite de son favori, la foule l'encouragerait pour la finale à venir contre Rafael Nadal.

Nadal... Son rival, son exact opposé, d'ailleurs ne représentait-il pas l'autre moitié du tableau. Quelle image pouvait-elle d'ailleurs plus illustrer la réalité de la situation entre les deux hommes ? Rafael Nadal, le même gamin qui il y a trois ans en 2005 avait été son bourreau de la demie-finale et l'avait stoppé net dans sa quête du titre majeur de la terre battue. Sauf que depuis les années écoulées, Nadal n'avait plus rien d'un gamin sur le court, excepté quelques rares fois peut-être où l'on sentait l'inscousciance joyeuse et la naïveté d'une vie simple n'ayant pas encore été marquée par les déceptions poindre à travers les traits de son visage.
Nadal sa Némésis, son rival, son obstacle ultime dans sa quête du seul titre du Grand Chelem qui manquât encore à son palmarès. Il l'avait déjà stoppé trois fois et encore une fois la chance se présentait pour Roger de l'affronter. Encore.

Roger exhultait sa joie d'avoir gagné et de pouvoir atteindre la finale. Mais il savait aussi que bientôt la joie laisserai t place à la fébrilité, l'impatience et l'incertitude de rencontrer Nadal encore une fois en finale. Ce n'est pas qu'il doutait de ses capacités, de son jeu, mais il avait toujours ce sentiment spécial à chaque fois qu'il rencontrait l'Espagnol lors d'un match, encore plus avec un enjeu si important. Il avait la mononucléose, Roger savait que sa forme physique risquait de ne pas tenir une recontre longue en cinq sets. Pourquoi fallait-il qu'il se pose toutes ces questions dès qu'il s'agissait de Nadal. Déjà que les journalistes s'en chargeaient suffisament...

La conférence de presse passée, Roger retrouva Mirka et tous deux prirent une voiture officielle pour rentrer à leur hôtel sur Paris. Il avait la journée de samedi pour récupérer et s'entraîner.

Les heures s'écoulèrent trop vite à son goût et il était déjà temps de se coucher. Il avait besoin d'une bonne nuit de douze heures de sommeil s'il voulait être en pleine forme pour affronter l'Espagnol le lendemain.

Roger était habitué à vivre des moments comme celui-ci, ces nuits où l'enjeu du lendemain se faisait pesant n'avait habituellement pas d'emprise sur lui. Mais ce soir-là, ile ne savait pas pourquoi, il ressentait tout différemment. Il avait demandé à Mirka si elle pouvait le laisser dormir seul, ce qu'elle accepta bien sûr, comprenant le besoin de tranquilité de son compagnon, elle prit donc la chambre louée à côté de la suite.

Roger s'était mis au lit de bonne heure mais cela faisait deux heures qu'il se tournait et se retournait dans le lit, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Il n'arrivait pas à chasser de ses pensées le Taureau de Manacor. Sans cesse il le voyait jouer au tennis, sourire, s'amuser avec son staff, à jouer au football avec des balles de tennis, exprimer sa soif de victoire et son poing serré à chaque fois qu'il gagnait un match. Rafael Nadal avait entièrement capturé son esprit. Pour le contrer, Roger avait bien essayé de peaufiner mentalement la stratégie qu'il avais mis au point pour la finale du lendemain mais c'était peine perdue. Quand il se disait qu'il allait attaquer Rafa par un coup droit filant le long de la ligne côté revers de Nadal, forcement il l'imaginait. Il voyait son visage crispé par l'effort, la sueur perlant sur son front et il l'imaginait aussi sur son corps, les muscles tendus par la puissance qu'il mettait dans chacun de ses coups. Et ce fut la pensée de trop.... Roger se surprit à se demander si Rafa mettait autant de puissance dans un autre type d'effort physique. Lui qui était si passionné sur le court, il devait surement l'être aussi dans l'intimité.

Roger s'en voulu d'avoir eu ce type de pensées, comment pouvait-il avoir de telles idées saugrenues la veille d'un match d'une importance décisive et surtout cette nuit là. Finalement il tenta une nouvelle fois de fermer les yeux pour dormir mais il ne faisait que de penser à Rafa, à son corps musclé, à peau ambrée, au brefs aperçus qu'il avait pu surprendre dans les vestiaires, à son sourire quand il venait lui parler ou lui demander conseil, ou bien encore quand ils partageaient des moments de rire lors d'évènements organisés par leur sponsor commun. Il était plus d'une heure du matin quand le sommeil vint trouver Roger mais celui-ci fut peuplé de rêves le mettant en scène dans des positions très osées avec Rafa. Sa Némésis avait pris possession de tout son être et de tout son esprit tel un incube dont le but aurait été de le mener à sa perte.

Au petit matin, Roger était assis sur le bord du lit, la mine défaite et la fatigue lourde. Il n'avait vraiment dormi d'un sommeil réparateur que pendant quatre petites heures. Autant dire rien du tout face au besoins que son corps réclamait avant une finale de Grand Chelem. Pourquoi avait-il fallu, qu'en plus d'avoir pris le dessus sur lui lors de leurs dernières confrontations à Roland-Garros, que Rafael Nadal occupe toutes ses pensées et ses rêves nocturnes ? Roger restait à fixer le parquet ancien de sa suite, il ne voyait que Rafa. Il savait déjà qu'il avait perdu. Il avait cédé à son coeur. Il savait trop bien ce que son comportement signifiait. Il était amoureux de Rafael Nadal. Depuis quand, ça il ne le savait pas, cela avait du se produire progressivement sans qu'il ne s'en rende compte. Du moins jusqu'à cette nuit, Rafa avait pris une telle place dans ses pensées qu'il ne pouvait plus ignorer l'évidence. Il déposait les armes ce matin. Il admettait qu'il était amoureux de Rafa.

6-1/ 6-3 / 6-0

Le score était sans appel.

Roger n'avait rien pu faire. Exténué par la nuit mouvementée qu'il avait passé et sa clairvoyance du jeu habituellement si juste, obscurcie par l'objet de son affection en face de lui. Certes il avait la mononucléose mais cela n'excusait pas tout. Roger n'avait pas réussi à se concentrer et se mettre dans le match.

Il allait se retrouver tout proche de Rafa lors de la cérémonie de remise des trophées, il ne voulait qu'une chose, en finir au plus vite et quitter ce court central maudit, cette terre battue ocre qui seyait si bien à Rafa mais qu'il savait qu'il ne pourrait jamais conquérir à cause de l'homme qui lui avait tout ravit : son coeur et le seul trophée qui manquait à sa carrière.

La tête basse, l'envie de rien, il regagna les vestiaires le plus vite possible. Surtout il ne voulait pas parler à Rafa plus que nécessaire, ni le croiser. Il ne voulait qu'une chose : retrouver Mirka et se persuader que cette journée n'était pas réelle, qu'elle n'avait pas eu lieu et qu'il était impossible que lui un homme, soit amoureux d'un autre homme. Et quand bien même il savait qu'il n'y a rien de mal à être homosexuel, Rafa lui ne pouvait surement pas l'aimer en retour. A quoi bon souffrir seul d'aimer un être inaccessible. Déjà qu'il souffrait assez d'avoir perdu contre lui. Il lui fallait seulement oublier cette journée atroce de sa mémoire. La saison sur terre battue était terminée, bientôt il allait retrouver son jardin de Wimbledon, il serait enfin en paix avec lui-même pensait-il.

Thank you to have read me, let me know what you think.

Merci de m'avoir lue, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

fanfic, tennis, fedal

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