[Fic] Le placard : Tim/Kon, Lex Luthor
Titre: Le placard (au début je voulais l'appeler "Lex et le balai" mais je me suis dit que ça risquerait d'être mal interprété)
Couples/personnages: Tim/Kon, Tim, Luthor
Rating: PG-13 pour bétise
Spoilers: Aucun. Juste que Tim est Red Robin
Résumé: Gérer une émeute à Arkham arrive assez haut dans le classement des pires situations qu'on à gérer les super hros. Néanmoins, il est possible de rendre l’expérience encore moins plaisante.
Avertissements: ça commence par du blabla chiant et ça part en crack au milieu. Et ça n'a pas été relu...
Disclamer: personnages et univers appartiennent à DC et à leurs auteurs, qui ne peuvent cependant être tenus pour responsables de ce qui se passe dans ce texte
Notes: Je m'ennuyais au boulot, je me suis sentie d'humeur à écrire une fanfic et en cherchant le thème, je me suis rappelé qu’aujourd’hui c'est l'anniversaire de Shakeskp, donc j'ai fait du Tim/Kon \o/
Bref, Joyeux Annivairsaire, shakeskp !
Soyons sérieux un instant. Il semble évidant à quiconque possède une once de bon sens que la vie de superhéros comporte un certain nombre - et même, soyons fous, un nombre certain - de situations désagréables. Particulièrement la vie de superhéros à Gotham. Naturellement, avoir à gérer une révolte à Arkham est l'une des plus désagréables. Néanmoins, il est des circonstances qui peuvent rendre cette situation nettement pire.
Comme se retrouver blessé, enfermé dans un placard, obligé d'attendre des renforts. Avec Lex Luthor. Alors qu'on vient de faire son coming-out. Et de révéler qu'on est le petit copain de Kon.
Tim se massa doucement les tempes, yeux clos et adossé contre la porte solidement barricadée, et écouta s'éloigner les bruits des internés - chaises fracassées sur les cranes, tibias volants en éclats, dialogues de Two-Face avec lui-même ou bien le glapissement suraigu du Riddler après que Killer Croc eu enfin compris que ses devinettes étaient très insultantes à son égard. Rassuré d'avoir de ce coté là au moins quelques minutes de répit, il entreprit de passer en revu son état de santé. Épaule gauche disloquée - gênant, moyennement douloureux, gravité faible - trois cotes fêlées - étonnamment peu, il faudrait qu'il fournisse à Batman un rapport détaillé sur l’efficacité du nouveau polymère intégré à son costume en situation réelle, c'était très intéressant - et bien sûr une perte de sang très importante due à une artère sectionnée qu'il avait réussi à suturer juste à temps. Il vérifia la plaie : rien d'autre à faire pour le moment, ça le garderait en vie jusqu'à l'arrivée de Bruce. Et puis, parce qu'il n'avait plus aucune excuse pour retarder ce moment, il passa à l'évaluation de son environnement, ce qui incluait l'homme assis en face de lui, très digne sur un seau retourné, le vile Lex Luthor.
Celui-ci s'était retrouvé à Arkham presque par hasard, non pas à cause d'une énième crise de folie relative à une armoire à glace en collants bleus mais pour être confronté à un interné, en tant que témoin. Bien entendu, Batman avait considéré l'histoire avec méfiance et avait envoyé Dick sur place pour le tenir à l’œil. La surprise était cependant venue du Joker, qui avait un compte à régler avec l'ancien président des États-Unis.
…
Batman méfiant et le Joker surprenant. Si Tim en était à penser des évidences pareilles, il ferait peut-être mieux de revérifier la quantité de sang perdue...
Bref, toujours était-il que pour atteindre Lex, le Joker avait provoqué l'ouverture des cellules, déclenchant une émeute. Tout le monde avait alors été appelé à l'asile en renfort, et Red Robin, alors qu'il évacuait Luthor, qu'il avait été le premier à voir, s'était retrouvé entre Bane et Zsaz. Situation fort peu enviable, au cours de laquelle il avait acquis les blessures sus-mentionnées, et reçu en conséquence l'ordre du patron de se mettre en lieu sûr avec la cible en attendant une évacuation. Ce qu'il avait fait.
D'où la présente et inconfortable situation.
Si les bruits de l’émeute continuaient de leur parvenir, étouffés, de extérieur, le silence à l'intérieur du réduit était pesant. Les produits ménagers disposés sur les étagères abasourdissaient Tim. Comment un asile renfermant des individus aussi dangereux osait-il utiliser des agents chimiques d'un tel potentiel destructeur ? Si jamais Lex était pris de l'envie de fabriquer une bombe, un poison violent ou un gaz mortel, il n'aurait qu'à tendre le bras. Le génie du mal, cependant, était toujours aussi immobile, régalien sur le seau rouge retourné qui lui tenait lieu de siège, apparemment inconscient du fait que le balai serpillère adossé au mur au dessus de lui donnait l'impression d'une perruque blanche façon 18e. À cette idée, Tim eu comme envie de glousser et pâlit brusquement, se disant qu'il fallait vraiment qu'il vérifie s'il n'avait pas perdu trop de sang.
« Un problème, ex-Boy Wonder ? Ta plaie se rouvre ?
Tim releva la tête du pansement qu'il examinait pour contempler son interlocuteur.
- Uh...
- Pas besoin de prendre cet air là, un honnête citoyen n'a t'il pas le droit de s'enquérir de la santé d'un des... protecteurs de la Loi dans ce pays ?
- Luthor, franchement, autant, le laïus sur l'honnête citoyen, on s'y est habitué. Mais sincèrement, prétendre que vous nous considérez comme une bonne chose pour ce pays, là, c'est un peu gros.
- Bien. Puis-je au moins prétendre m’intéresser à la survie du.... petit ami... de mon fils ?
Et voilà, on y était, grommela intérieurement Tim. Annoncer à la communauté superhéroïque sa relation avec Conner au début de la semaine avait été une décision murement réfléchie, motivée par l'envie de partager leur bonheur avec ceux qui leur étaient proches, et par l'espoir de mettre fin à la drague incessante dont Kon - et lui aussi, un peu... - étaient l'objet. Batman s'y était opposé en arguant qu'ils deviendraient une faiblesse l'un pour l'autre et une cible pour leur ennemis respectifs mais franchement, Tim ne voyait pas en quoi ce n'était pas déjà le cas. Et puis, ce n'était pas comme si Bart pouvait garder un secret bien longtemps de toutes façons.
- Ce n'est pas votre fils, Luthor.
Bon, d'accord, c'était une superbe tentative de fuite verbale, mais après tout, le sujet était d'importance.
- Bien sûr que si. Je lui ai donné mes gènes, et l'ai conçu comme mon fils depuis le début, mon chef-d’œuvre, ma plus grande création...
- Qu'est-ce que ça révèle de votre propre relation avec Superman alors ?
… Okay, il fallait vraiment que Bruce et Dick se dépêchent, il devait être en train de mourir d'exsanguination là... et de toute façon Luthor allait sans doute le tuer d'ici peu.
- Que je voulais lui offrir la seule chose que Loïs est incapable de lui donner : un enfant.
D'accord, peut-être que finalement il ne perdait pas assez de sang, parce que le coma commençait à devenir une super bonne idée.
- Dites, vous me faites marcher là, non ?
- Pourquoi, tu estimes avoir un monopole sur les sentiments inavouables envers les hommes virils arborant un S sur le torse ?
- Inavouables ? Hey, je suis sorti du placard moi.
- Comme j'aimerais pouvoir en dire autant, conclut Luthor en regardant avec envie la porte barricadée.
Le silence qui régna alors fut toujours aussi peu silencieux - Killer Croc ne devait pas avoir tué le Riddler, finalement, vu que celui-ci glapissait toujours de façon aussi stridente - mais se révéla, étonnamment, plus léger. Et encore une fois, ce fut Lex qui le rompit.
- Je vous donne ma bénédiction tu sais.
- Uh ?
Uh ?
- À toi et à Conner. J'approuve votre relation. Tu ne le mettra pas plus en danger qu'il ne le fait déjà lui même en portant ce costume ridicule et tu sera, au contraire, à même de le protéger, y comprit contre l’énergumène déguisé en chauve-souris qui te sert de mentor. Tu ne pourra pas lui donner d'enfants, bien sûr, mais je pense que nous venons d'établir que ce problème n'en est pas un.
Tim le regarda avec incrédulité. S'il ne l'était pas déjà, il faudrait l'enfermer à Arkham ! Pour qui diable se prenait donc Luthor, à ''autoriser'' ainsi sa relation avec Conner, comme s'il y avait le moindre droit. Et d'où diable sortait donc cette histoire d'enfants ?
Avant que Tim n'ai réussi à sortir de son état de choc pour vocaliser son indignation cependant, la porte s'ouvrit, dévoilant l'ombre terrifiante et réconfortante de Batman. En voulant se lever pour commencer son rapport, Tim se rendit compte qu'il avait bel et bien sombré en réel état de choc, et il se retrouva bientôt dans les bras de son père adoptif, tandis que Dick s'occupait du mégalomane métropolitain.
« Tout s'est bien passé ? S'enquit la voix rauque et grondante du justicier.
- Luthor... Luthor m'a proposé de me faire un enfant. »
Okay... ça ne sonnait pas bien, pas bien du tout. Et à voir le regard noir de Batman, ce n'était finalement peut-être pas Dick qui allait s'occuper de Lex.
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Couples/personnages: Tim/Kon, Tim, Luthor
Rating: PG-13 pour bétise
Spoilers: Aucun. Juste que Tim est Red Robin
Résumé: Gérer une émeute à Arkham arrive assez haut dans le classement des pires situations qu'on à gérer les super hros. Néanmoins, il est possible de rendre l’expérience encore moins plaisante.
Avertissements: ça commence par du blabla chiant et ça part en crack au milieu. Et ça n'a pas été relu...
Disclamer: personnages et univers appartiennent à DC et à leurs auteurs, qui ne peuvent cependant être tenus pour responsables de ce qui se passe dans ce texte
Notes: Je m'ennuyais au boulot, je me suis sentie d'humeur à écrire une fanfic et en cherchant le thème, je me suis rappelé qu’aujourd’hui c'est l'anniversaire de Shakeskp, donc j'ai fait du Tim/Kon \o/
Bref, Joyeux Annivairsaire, shakeskp !
Soyons sérieux un instant. Il semble évidant à quiconque possède une once de bon sens que la vie de superhéros comporte un certain nombre - et même, soyons fous, un nombre certain - de situations désagréables. Particulièrement la vie de superhéros à Gotham. Naturellement, avoir à gérer une révolte à Arkham est l'une des plus désagréables. Néanmoins, il est des circonstances qui peuvent rendre cette situation nettement pire.
Comme se retrouver blessé, enfermé dans un placard, obligé d'attendre des renforts. Avec Lex Luthor. Alors qu'on vient de faire son coming-out. Et de révéler qu'on est le petit copain de Kon.
Tim se massa doucement les tempes, yeux clos et adossé contre la porte solidement barricadée, et écouta s'éloigner les bruits des internés - chaises fracassées sur les cranes, tibias volants en éclats, dialogues de Two-Face avec lui-même ou bien le glapissement suraigu du Riddler après que Killer Croc eu enfin compris que ses devinettes étaient très insultantes à son égard. Rassuré d'avoir de ce coté là au moins quelques minutes de répit, il entreprit de passer en revu son état de santé. Épaule gauche disloquée - gênant, moyennement douloureux, gravité faible - trois cotes fêlées - étonnamment peu, il faudrait qu'il fournisse à Batman un rapport détaillé sur l’efficacité du nouveau polymère intégré à son costume en situation réelle, c'était très intéressant - et bien sûr une perte de sang très importante due à une artère sectionnée qu'il avait réussi à suturer juste à temps. Il vérifia la plaie : rien d'autre à faire pour le moment, ça le garderait en vie jusqu'à l'arrivée de Bruce. Et puis, parce qu'il n'avait plus aucune excuse pour retarder ce moment, il passa à l'évaluation de son environnement, ce qui incluait l'homme assis en face de lui, très digne sur un seau retourné, le vile Lex Luthor.
Celui-ci s'était retrouvé à Arkham presque par hasard, non pas à cause d'une énième crise de folie relative à une armoire à glace en collants bleus mais pour être confronté à un interné, en tant que témoin. Bien entendu, Batman avait considéré l'histoire avec méfiance et avait envoyé Dick sur place pour le tenir à l’œil. La surprise était cependant venue du Joker, qui avait un compte à régler avec l'ancien président des États-Unis.
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Batman méfiant et le Joker surprenant. Si Tim en était à penser des évidences pareilles, il ferait peut-être mieux de revérifier la quantité de sang perdue...
Bref, toujours était-il que pour atteindre Lex, le Joker avait provoqué l'ouverture des cellules, déclenchant une émeute. Tout le monde avait alors été appelé à l'asile en renfort, et Red Robin, alors qu'il évacuait Luthor, qu'il avait été le premier à voir, s'était retrouvé entre Bane et Zsaz. Situation fort peu enviable, au cours de laquelle il avait acquis les blessures sus-mentionnées, et reçu en conséquence l'ordre du patron de se mettre en lieu sûr avec la cible en attendant une évacuation. Ce qu'il avait fait.
D'où la présente et inconfortable situation.
Si les bruits de l’émeute continuaient de leur parvenir, étouffés, de extérieur, le silence à l'intérieur du réduit était pesant. Les produits ménagers disposés sur les étagères abasourdissaient Tim. Comment un asile renfermant des individus aussi dangereux osait-il utiliser des agents chimiques d'un tel potentiel destructeur ? Si jamais Lex était pris de l'envie de fabriquer une bombe, un poison violent ou un gaz mortel, il n'aurait qu'à tendre le bras. Le génie du mal, cependant, était toujours aussi immobile, régalien sur le seau rouge retourné qui lui tenait lieu de siège, apparemment inconscient du fait que le balai serpillère adossé au mur au dessus de lui donnait l'impression d'une perruque blanche façon 18e. À cette idée, Tim eu comme envie de glousser et pâlit brusquement, se disant qu'il fallait vraiment qu'il vérifie s'il n'avait pas perdu trop de sang.
« Un problème, ex-Boy Wonder ? Ta plaie se rouvre ?
Tim releva la tête du pansement qu'il examinait pour contempler son interlocuteur.
- Uh...
- Pas besoin de prendre cet air là, un honnête citoyen n'a t'il pas le droit de s'enquérir de la santé d'un des... protecteurs de la Loi dans ce pays ?
- Luthor, franchement, autant, le laïus sur l'honnête citoyen, on s'y est habitué. Mais sincèrement, prétendre que vous nous considérez comme une bonne chose pour ce pays, là, c'est un peu gros.
- Bien. Puis-je au moins prétendre m’intéresser à la survie du.... petit ami... de mon fils ?
Et voilà, on y était, grommela intérieurement Tim. Annoncer à la communauté superhéroïque sa relation avec Conner au début de la semaine avait été une décision murement réfléchie, motivée par l'envie de partager leur bonheur avec ceux qui leur étaient proches, et par l'espoir de mettre fin à la drague incessante dont Kon - et lui aussi, un peu... - étaient l'objet. Batman s'y était opposé en arguant qu'ils deviendraient une faiblesse l'un pour l'autre et une cible pour leur ennemis respectifs mais franchement, Tim ne voyait pas en quoi ce n'était pas déjà le cas. Et puis, ce n'était pas comme si Bart pouvait garder un secret bien longtemps de toutes façons.
- Ce n'est pas votre fils, Luthor.
Bon, d'accord, c'était une superbe tentative de fuite verbale, mais après tout, le sujet était d'importance.
- Bien sûr que si. Je lui ai donné mes gènes, et l'ai conçu comme mon fils depuis le début, mon chef-d’œuvre, ma plus grande création...
- Qu'est-ce que ça révèle de votre propre relation avec Superman alors ?
… Okay, il fallait vraiment que Bruce et Dick se dépêchent, il devait être en train de mourir d'exsanguination là... et de toute façon Luthor allait sans doute le tuer d'ici peu.
- Que je voulais lui offrir la seule chose que Loïs est incapable de lui donner : un enfant.
D'accord, peut-être que finalement il ne perdait pas assez de sang, parce que le coma commençait à devenir une super bonne idée.
- Dites, vous me faites marcher là, non ?
- Pourquoi, tu estimes avoir un monopole sur les sentiments inavouables envers les hommes virils arborant un S sur le torse ?
- Inavouables ? Hey, je suis sorti du placard moi.
- Comme j'aimerais pouvoir en dire autant, conclut Luthor en regardant avec envie la porte barricadée.
Le silence qui régna alors fut toujours aussi peu silencieux - Killer Croc ne devait pas avoir tué le Riddler, finalement, vu que celui-ci glapissait toujours de façon aussi stridente - mais se révéla, étonnamment, plus léger. Et encore une fois, ce fut Lex qui le rompit.
- Je vous donne ma bénédiction tu sais.
- Uh ?
Uh ?
- À toi et à Conner. J'approuve votre relation. Tu ne le mettra pas plus en danger qu'il ne le fait déjà lui même en portant ce costume ridicule et tu sera, au contraire, à même de le protéger, y comprit contre l’énergumène déguisé en chauve-souris qui te sert de mentor. Tu ne pourra pas lui donner d'enfants, bien sûr, mais je pense que nous venons d'établir que ce problème n'en est pas un.
Tim le regarda avec incrédulité. S'il ne l'était pas déjà, il faudrait l'enfermer à Arkham ! Pour qui diable se prenait donc Luthor, à ''autoriser'' ainsi sa relation avec Conner, comme s'il y avait le moindre droit. Et d'où diable sortait donc cette histoire d'enfants ?
Avant que Tim n'ai réussi à sortir de son état de choc pour vocaliser son indignation cependant, la porte s'ouvrit, dévoilant l'ombre terrifiante et réconfortante de Batman. En voulant se lever pour commencer son rapport, Tim se rendit compte qu'il avait bel et bien sombré en réel état de choc, et il se retrouva bientôt dans les bras de son père adoptif, tandis que Dick s'occupait du mégalomane métropolitain.
« Tout s'est bien passé ? S'enquit la voix rauque et grondante du justicier.
- Luthor... Luthor m'a proposé de me faire un enfant. »
Okay... ça ne sonnait pas bien, pas bien du tout. Et à voir le regard noir de Batman, ce n'était finalement peut-être pas Dick qui allait s'occuper de Lex.
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