[fic] Cendrillon - Cendrillon, sa belle-mère - PG-13 - Contrôle mental+brisé+folie - Illusionso_yuyuNovember 1 2012, 18:42:34 UTC
(J'ai eu l'idée de cette UA en lisant les kinks, j'espère que ça plaira !)
Cendrillon ne comprenait pas. Tous devaient se retourner à son approche, la louer pour sa beauté, tous les hommes devaient se battre pour la prendre comme cavalière. Mais en lieu de cela, les invités riaient. Une femme osa même, outrage, lui demander si elle était servante ici. Cendrillon en rougissait de honte, tâcha de garder la tête haute. Elle avait tant donné pour être au bal, elle y resterait. Car elle rêvait de richesse et de prince, elle qui avait tout perdu.
- Ma chère, mais que porte-t-elle donc ? Des chiffons couverts de cendre ? - Et ses pieds... ce sont des sabots. Comment a-t-on pu la laisser entrer ?
Les voix se turent quand le prince fut annoncé. Cendrillon s'avança, enhardie par sa volonté. Tous attendirent la réaction du prince. Ce dernier regarda la jeune femme. Son beau visage se transfigura affichant un sourire moqueur. Sa main plongea dans sa poche, fit pleuvoir des pièces aux pieds de Cendrillon.
- Va donc te payer un bain. Trainée.
L'insulte atteignit le coeur de Cendrillon, et brisa le maigre amour qui s'était forgé à la vue du beau visage. La jeune femme quitta les lieux en pleurs, laissant les pièces d'or à l'avidité de la foule.
***
- Ô marraine, pourquoi cela n'a pas marché ?
Enfouie dans son lit, Cendrillon pleurait, parlant seule. L'oreille collée à la porte, sa belle-mère écoutait avec ravissement ce manège. Quelle oie blanche que sa belle-fille ! Il suffisait d'un costume, de la complicité de l'obscurité nocturne pour qu'elle voit en une femme grimée l'image d'une fée-marraine, capable de tout prodige. Il faut dire qu'elle avait su jouer la comédie, faire naître de la magie là où il n'y avait qu'artifices.
- Mais marraine, ce n'est qu'une vielle robe, lui avait dit Cendrillon. - Elle deviendra bijou de dentelle et de nacre sous les feux du bal.
Quant au carrosse, la belle-mère l'avait elle-même payé (rien n'était trop cher pour abuser de Cendrillon). Cette fille était si malléable - la perte de son père et de son titre l'avaient rendu folle. Un vrai amusement.
Et si demain elle lui faisait trier des lentilles, en prétextant que cette épreuve lui referait gagner l'amour du prince ?
Re: [fic] Cendrillon - Cendrillon, sa belle-mère - PG-13 - Contrôle mental+brisé+folie - Illusiodauphin_noireNovember 1 2012, 19:36:52 UTC
Oh! Mais c'est cruel! (Mais c'est positif, enh! J'aime bien quand c'est cruel...). Je n'avais jamais pensé à cette version de l'histoire, mais elle me plaît bien. Elle me semble presque plus crédible que l'histoire de Walt Disney qui est un peu trop...disons... 'le soleil et brill et les oiseaux chantent'. Enfin... merci d'avoir imaginé cette version, je l'adore!
Re: [fic] Cendrillon - Cendrillon, sa belle-mère - PG-13 - Contrôle mental+brisé+folie - Illusioso_yuyuNovember 1 2012, 20:12:57 UTC
Les versions Disney sont très édulcorées par rapport aux versions originales. Mais oui, l'idée de la folie de Cendrillon m'est venu d'un coup et après réflexion, ça peut faire matière pour une version alternative. (et je suis contente que le résultat plaise ♥)
Cendrillon ne comprenait pas. Tous devaient se retourner à son approche, la louer pour sa beauté, tous les hommes devaient se battre pour la prendre comme cavalière. Mais en lieu de cela, les invités riaient. Une femme osa même, outrage, lui demander si elle était servante ici. Cendrillon en rougissait de honte, tâcha de garder la tête haute. Elle avait tant donné pour être au bal, elle y resterait. Car elle rêvait de richesse et de prince, elle qui avait tout perdu.
- Ma chère, mais que porte-t-elle donc ? Des chiffons couverts de cendre ?
- Et ses pieds... ce sont des sabots. Comment a-t-on pu la laisser entrer ?
Les voix se turent quand le prince fut annoncé. Cendrillon s'avança, enhardie par sa volonté. Tous attendirent la réaction du prince. Ce dernier regarda la jeune femme. Son beau visage se transfigura affichant un sourire moqueur. Sa main plongea dans sa poche, fit pleuvoir des pièces aux pieds de Cendrillon.
- Va donc te payer un bain. Trainée.
L'insulte atteignit le coeur de Cendrillon, et brisa le maigre amour qui s'était forgé à la vue du beau visage. La jeune femme quitta les lieux en pleurs, laissant les pièces d'or à l'avidité de la foule.
***
- Ô marraine, pourquoi cela n'a pas marché ?
Enfouie dans son lit, Cendrillon pleurait, parlant seule. L'oreille collée à la porte, sa belle-mère écoutait avec ravissement ce manège. Quelle oie blanche que sa belle-fille ! Il suffisait d'un costume, de la complicité de l'obscurité nocturne pour qu'elle voit en une femme grimée l'image d'une fée-marraine, capable de tout prodige. Il faut dire qu'elle avait su jouer la comédie, faire naître de la magie là où il n'y avait qu'artifices.
- Mais marraine, ce n'est qu'une vielle robe, lui avait dit Cendrillon.
- Elle deviendra bijou de dentelle et de nacre sous les feux du bal.
Quant au carrosse, la belle-mère l'avait elle-même payé (rien n'était trop cher pour abuser de Cendrillon). Cette fille était si malléable - la perte de son père et de son titre l'avaient rendu folle. Un vrai amusement.
Et si demain elle lui faisait trier des lentilles, en prétextant que cette épreuve lui referait gagner l'amour du prince ?
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