Un samedi sans significance
I'm busy preparing my application for Sciences Po de Paris for the year 2009 and for that reason, I want to try to practice my written French a bit.
Je suis en train de faire ma candidature pour Sciences Po de Paris pour l'année 2009 et c'est pour ça que je veux essayer de pratiquer mon français écrit un peu.
J'ai un nouveau "copain" depuis samedi dernier, Tom. Mais franchement, je n'ai pas encore le sentiment qu'il est mon copain. C'est plutôt une technicalité. Après s'être appris à connaître dans la discothèque et puis avoir passé la nuit deux fois ensemble, Tom m'a demandé s'il pouvait me marquer comme partenaire dans son profile sur GayRomeo. J'ai hésité un instant et puis dit oui, car il me plaîsait beaucoup. Il est incrédiblement mignon et affectioneux; le seul problème, c'est qu'il est très timide et pas très communicatif. En fait, jusqu'à ce moment là, je n'étais pas vraiment sûr si je lui plaîsais ou non. Je lui donne souvent des compliments. Je lui dis que je le trouve très beau et qu'il me plaît beaucoup, mais il ne dit rien en réponse. Apparement, c'est à cause de sa timidité, mais ce n'est pas clair quand même. Concernant nos intérêts communs, je ne peux pas encore beaucoup dire, car nos relations ont été plutôt sexuelles jusqu'à maintenant. On aime, nous deux, les jeux de rôles et nous nous intéressons aux langues, et, spécialement à la langue française.
Ce soir, je voulais absolument quitter la maison. En particulier, j'espèrais aller chez Tom. J'adore les nuits avec lui. Malheureusement, Tom doit beaucoup étudier pour un examen important jeudi. C'est pour ça qu'il m'avait dit hier qu'il ne pourrait plus me voir jusqu'à jeudi. J'avais suggéré qu'on pourrait passer les nuits ensemble quand même, car il n'allait sûrement pas étudier pendant la nuit. Il a sourit et dit "Si, si ! J'ai besoin de chaque seconde jusqu'à mon examen !" J'avais demandé s'il ne serait pas possible de le persuader et sa réponse avait été, "Si. . .", mais il ne voulait pas que je le fasse.
Alors, ce soir, j'avais un projet. Je me doucherais, je me pomponnerais, je m'habillerais chic, je me brosserais les dents et puis l'appelerais et dirais, "Je viens de me doucher, m'habiller chic et de me brosser les dents et il y a deux possibilités maintenant. La première possibilité, c'est que je vais en boîte. La deuxième possibilité--et celle que je préférerais--, c'est que je viens chez toi." J'attendais qu'il dirait, "Oui, viens tout de suite chez moi; tu me manques !" Mais non, il a dit plutôt, "Alors, va en boîte."
"Je ne peux pas te persuader ?"
"Non. J'ai trop à étudier. Je n'ai fait qu'une matière aujourd'hui."
"Tu en as combien ?"
"Quatre."
"Tu veux te lever quand ?"
"Tôt."
"Quand ?"
"Très tôt."
"Mais quand exactement ?"
"À 6 heures."
"À 6 heures ?! Tu y arrives ?"
"Oui, bien sûr. Quelques fois, je pique un petit repouillon l'après-midi."
"Mais tu n'as pas mis ton réveille-matin lorsque j'étais là ?"
"Je sais plus. Aucune idée."
Alors. . . Finalement, je me suis mis à aller en boîte. J'ai envoyé des textos à plusieurs amis pour demander ce qu'ils faisaient. Je suis monté dans le tram pour aller au centre-ville. Après un quart d'heure j'étais arrivé au centre-ville et je n'avais pas encore reçu une réponse à mes textos. J'avais, tout d'un coup, vraiment mal au coeur. Je pense que c'était le mélange d'antibiotiques et du vodka. J'ai réfléchis brièvement si je voulais aller à la discothèque gay tout seul et avec ces nausées. Dans un instant, je me suis décidé que non, c'était pas un bon choix. J'ai tout juste attrapé le dernier tram chez moi.
Mais j'étais très déçu. Mais pourquoi ? C'était un problème de psychologique. Chaque samedi et même chaque vendredi, je suis obligé à sortir, sinon j'ai le sentiment que je gaspille le week-end. Le week-end est quelque chose de sacré pour moi. . . Mais je ne suis pas déçu quand je ne sors pas dimanche. Ou lundi, ou mardi, ou mercredi, ou jeudi. Et mes loisirs se concentrent sur la consomation de l'alcool. Mes seules activités sociales qui ne nécissitent pas forcément de l'alcool, ce sont les rapports sexuels. Il y a quelque chose qui cloche.
Je suis en train de faire ma candidature pour Sciences Po de Paris pour l'année 2009 et c'est pour ça que je veux essayer de pratiquer mon français écrit un peu.
J'ai un nouveau "copain" depuis samedi dernier, Tom. Mais franchement, je n'ai pas encore le sentiment qu'il est mon copain. C'est plutôt une technicalité. Après s'être appris à connaître dans la discothèque et puis avoir passé la nuit deux fois ensemble, Tom m'a demandé s'il pouvait me marquer comme partenaire dans son profile sur GayRomeo. J'ai hésité un instant et puis dit oui, car il me plaîsait beaucoup. Il est incrédiblement mignon et affectioneux; le seul problème, c'est qu'il est très timide et pas très communicatif. En fait, jusqu'à ce moment là, je n'étais pas vraiment sûr si je lui plaîsais ou non. Je lui donne souvent des compliments. Je lui dis que je le trouve très beau et qu'il me plaît beaucoup, mais il ne dit rien en réponse. Apparement, c'est à cause de sa timidité, mais ce n'est pas clair quand même. Concernant nos intérêts communs, je ne peux pas encore beaucoup dire, car nos relations ont été plutôt sexuelles jusqu'à maintenant. On aime, nous deux, les jeux de rôles et nous nous intéressons aux langues, et, spécialement à la langue française.
Ce soir, je voulais absolument quitter la maison. En particulier, j'espèrais aller chez Tom. J'adore les nuits avec lui. Malheureusement, Tom doit beaucoup étudier pour un examen important jeudi. C'est pour ça qu'il m'avait dit hier qu'il ne pourrait plus me voir jusqu'à jeudi. J'avais suggéré qu'on pourrait passer les nuits ensemble quand même, car il n'allait sûrement pas étudier pendant la nuit. Il a sourit et dit "Si, si ! J'ai besoin de chaque seconde jusqu'à mon examen !" J'avais demandé s'il ne serait pas possible de le persuader et sa réponse avait été, "Si. . .", mais il ne voulait pas que je le fasse.
Alors, ce soir, j'avais un projet. Je me doucherais, je me pomponnerais, je m'habillerais chic, je me brosserais les dents et puis l'appelerais et dirais, "Je viens de me doucher, m'habiller chic et de me brosser les dents et il y a deux possibilités maintenant. La première possibilité, c'est que je vais en boîte. La deuxième possibilité--et celle que je préférerais--, c'est que je viens chez toi." J'attendais qu'il dirait, "Oui, viens tout de suite chez moi; tu me manques !" Mais non, il a dit plutôt, "Alors, va en boîte."
"Je ne peux pas te persuader ?"
"Non. J'ai trop à étudier. Je n'ai fait qu'une matière aujourd'hui."
"Tu en as combien ?"
"Quatre."
"Tu veux te lever quand ?"
"Tôt."
"Quand ?"
"Très tôt."
"Mais quand exactement ?"
"À 6 heures."
"À 6 heures ?! Tu y arrives ?"
"Oui, bien sûr. Quelques fois, je pique un petit repouillon l'après-midi."
"Mais tu n'as pas mis ton réveille-matin lorsque j'étais là ?"
"Je sais plus. Aucune idée."
Alors. . . Finalement, je me suis mis à aller en boîte. J'ai envoyé des textos à plusieurs amis pour demander ce qu'ils faisaient. Je suis monté dans le tram pour aller au centre-ville. Après un quart d'heure j'étais arrivé au centre-ville et je n'avais pas encore reçu une réponse à mes textos. J'avais, tout d'un coup, vraiment mal au coeur. Je pense que c'était le mélange d'antibiotiques et du vodka. J'ai réfléchis brièvement si je voulais aller à la discothèque gay tout seul et avec ces nausées. Dans un instant, je me suis décidé que non, c'était pas un bon choix. J'ai tout juste attrapé le dernier tram chez moi.
Mais j'étais très déçu. Mais pourquoi ? C'était un problème de psychologique. Chaque samedi et même chaque vendredi, je suis obligé à sortir, sinon j'ai le sentiment que je gaspille le week-end. Le week-end est quelque chose de sacré pour moi. . . Mais je ne suis pas déçu quand je ne sors pas dimanche. Ou lundi, ou mardi, ou mercredi, ou jeudi. Et mes loisirs se concentrent sur la consomation de l'alcool. Mes seules activités sociales qui ne nécissitent pas forcément de l'alcool, ce sont les rapports sexuels. Il y a quelque chose qui cloche.