et voici l'avant-dernière partie
Draco avait suivit Harry des yeux jusqu'à ce que sa silhouette disparaisse, puis avait secouer la tête. Cet homme ne cessait de le surprendre.
Il reprit ses réflexions là où elles en étaient avant l'intervention du brun.
Son père avait peut-être eu son idée la plus farfelue le jour ou il avait décidé d'engager Harry Potter pour s'occuper de lui, mais c'était aussi sa meilleure. Car Draco en venait peu à eu à penser qu'Harry Potter était la meilleur chose qui lui soit arrivé dans la vie.
Il décida, à cet instant précis de profiter de chaque instant en sa compagnie, et de tout ce que cet homme aux multiples facettes avait à lui apporter, y compris le Rendez-vous avec le célèbre Sirius Black.
Une fois sa décision prise, il eut l'impression qu'un grand poids disparaissait de sur ses épaules. Il était bien, et il ne lui restait plus qu'à attendre le retour d'Harry pour lui faire part de sa décision.
Il s'allongea sur le hamac tendu entre les deux saules pleureurs du jardin et s'autorisa à paresser un instant.
Il ferma brièvement les yeux et repensa à la matinée câline qu'il avait partagée avec Harry. Il tenta de retrouver la sensation de bien être qu'il ne l'avait pas quitté alors, et une douce torpeur l'envahie.
Une goutte d'eau lui tomba sur le bout du nez, suivit de dizaine d'autres qui l'obligèrent à ouvrirent les yeux. Il réalisa avec étonnement que le ciel c'était assombrit sans qu'il s'en aperçoive et que le vent s'était levé. Il ramassa à la hâte la toile du hamac et couru vers le cottage. Le temps qu'il arrive à la porte, il était trempé, et se maudissait de ne pas avoir été plus rapide. Il s'immobilisa dès qu'il en passa le seuil.
Une délicieuse odeur de chocolat lui chatouillait les narines.
Il adorait le chocolat.
Il posa délicatement la toile dans un coin de l'entrée et suivit l'alléchant fumet. Il s'arrêta à la porte de la cuisine et sourit à la vue tout en se léchant les babines.
Il observa Harry en silence, ne désirant pas déranger le jeune homme qui paraissait si concentrer. Harry lui tournait le dos, mais Draco voyait qu'il était pencher vers quelques choses, une seringue à gâteau à la main. L'apprentie peintre décida d'aller se changer et de revenir plus tard.
Lorsqu'il revint dans la cuisine, une vingtaine de minutes plus tard, Harry était toujours pencher mais sur la gazinière cette fois, et se n'était plus l'odeur de chocolat qui dominait mais celle de la friture. Une salade de tomate au basilique reposait sur la table.
Ne sachant pas trop comment se faire remarqué, Draco resta immobile sur le pas de la porte. Il était sur le point d'appelé sa nounou quand le brun se retourna et s'immobilisa lui aussi.
C'était étrange de voir à quel point ils étaient gênés à cet instant précis, alors qu'ils étaient si à l'aise quelques heures plus tôt.
Puis, comme si tout cela n'avait était qu'une illusion, Harry lui sourit. De ce petit sourire timide qu'il adorait, et Draco pénétra alors lentement dans la pièce, sans quitter le brun des yeux. Il s'arrêta à quelques centimètres du brun, se pencha, toujours aussi lentement et déposa un léger baiser au coin des lèvres.
Il se releva, s'humidifia les lèvres, et tourna son regard vers la casserole qui mijotait. Il saisit un gant, puis souleva le couvercle pour humer le fumet qui s'en échappait… Hum délicieux.
Draco jeta un regard interrogatif à Harry tout en reposant le couvercle.
_ "Sauté de porc à la sauce aigre douce."
_ "Tomate au basilique en entrée, et cette douce odeur de chocolat ?" demanda le blond, qui n'avait pas oublié le parfum qui l'avait accueillit en rentrant.
_ " Eclair au chocolat".
Le regard de Draco se teinta de respect tandis que les joues du brun se coloraient de rose.
_ " Tu n'avais caché que tu étais un vrai cordon bleu !"
Harry rougit plus encore, et secoua la tête, comme pour se reprendre.
_ " Cordon bleu... C'est peut-être un peu exagéré, mais je me débrouille. Bon ce n'est pas tout ça mais je dois m'occuper du riz si on veut manger ! " Et là-dessus il se tourna vers ses casseroles.
Draco le suivit du regard, se lécha les babines, puis entreprit de mettre la table. Après tout ce qu'Harry avait préparé, c'était le moins qu'il puisse faire.
Le silence retomba tandis que les deux hommes s'activaient. Lorsque Draco eut fini, il sortit une seconde de la pièce, et quelques secondes plus tard, "Fast love" de Georges Mickeal envahissait le cottage. Quand le peintre rejoignit sa nounou dans la cuisine, celle-ci était déjà en train de se déhancher et de chanter _ faux_ tout en tournant ce qui mitonnait. Harry finit pas reposer sa cuillère et se retourner, là se faisant face, les deux jeunes hommes explosèrent de rire et là gêne éprouvée un peu plus tôt disparut totalement.
Dès l'entrée, Draco avait fait part de sa décision à Harry, qui se contenta d'un hochement de tête en guise de réponse. Comprenant très vite que le brun ne souhaitait plus en parler, Draco dévia la conversation, et le repas se déroula dans la bonne humeur.
Ils discutèrent musique, et se découvrit une passion commune pour George Mickeal, et Depeche Mode, et un profond dégoût pour tout ce qui était musique électronique. Ils dévièrent vers la télé, le fait que Draco, qui ne regardait jamais ou très rarement, ne connaisse ni Médium, ni Lost, choqua Harry (" Mais Draco ! Comment peux-tu ne pas connaître ça c'est génial…ect ). Pour éviter de subir un résumé complet des épisodes, le blond orienta la conversation vers un sujet nettement moins controversé : la politique.
Lorsque Harry sortit le dessert, et surtout lorsque le blond put enfin le goûter, il y eut un instant de silence.
Harry était suspendu au verdict qui devait tomber, tandis que Draco était perdu dans l'extase ou l'avait conduit la pâtisserie.
Puis, le blond poussa un véritable gémissement de bonheur et Harry respira.
OoOoOoOoO
_ "Dis moi Harry, serais-tu parfait ?"
La question de Draco le surpris.
_ " Quoi ?"
_ " Je te demandais si tu étais parfait…"
_ "Euh non, pourquoi tu dis ça ?"
_ " Et bien voyons, tu es beau… ne rougis pas, c'est vrai. Tu es intelligent, courageux, ne secoue pas la tête, c'est vrai aussi. Comment appellerais-tu le fais d'avoir tourner le dos à la sécurité financière que te donnais ta famille ? Et ce pour créer un centre d'accueil pour enfants si ce n'est du courage ?" comme le brun resta coi, Draco poursuivit "Tu sais peindre, fais divinement la cuisine, tu as une patience d'ange, tu es aimant, câlin" les lèvres de Draco se fendirent d'un sourire coquin lorsqu'il ajouta " je n'ai aucune réclamation quand à tes baisers… si ce n'est que je n'en voudrais plus, alors Harry. S'il te plais, dis moi où est la faille, car moi, pour l'instant je ne la vois pas…"
Lorsque Draco eut finit son laïus, Harry avait une jolie teinte écrevisse. Il haussa les épaules, détourna les yeux mal à l'aise, puis entama la liste de ses défauts.
_ " Tu ne les vois pas ? Et bien moi si, je suis désordonnée, mais parfois maniaque à l'extrême, obstiné, lâche même si tu me vois courageux, et tu me dis câlin et je ne te contredirais pas, sauf que parfois c'est étouffant et je ne m'en rend pas compte.. "
La voix d'Harry s'était faite de plus en plus basse avant de s'éteindre complètement.
Harry, gêné, et par ce qu'il venait de dire et parce qu'on venait de lui dire, n'osait plus levé les yeux vers le blond. Il avait oublié dans sa liste de défaut cette timidité qui ressurgissait toujours au mauvais moment.
Il sentit soudain deux bras lui enserrer la taille, un menton se poser sur son épaule, et un souffle chaud glisser sur son cou.
Puis, Draco lui murmura à l'oreille trois mots, qui le firent rougir encore plus tout en lui procurant une sensation de chaleur immense.
" J'aime les koalas".
Harry éclata de rire et rendit son étreinte à Draco.
La soirée se termina le plus naturellement du monde, dans le salon, sur le canapé. Soirée passée à discuter, à se câliner, jusqu'à ce que la fatigue les oblige à aller sagement se coucher, chacun dans leur lit.
Le lendemain, Harry s'éveilla tôt. Très tôt. Même pour lui dont la définition de grasse matinée consistait à se lever entre 8h30 et 9h.
Il s'était réveillé en sursaut après avoir rêver que ses retrouvailles avec Sirius virait au cauchemar, tandis que Draco le maudissait pour l'avoir encourager à rêver à quelque chose d'inaccessible. Il avait bien tenté de se rendormir après avoir vu que 5 heures n'avaient pas encore sonnée, mais en avait été incapable.
Ses yeux restaient désespérément ouverts tandis que son esprit ne cessait de revivre les scènes de son cauchemar tout en les empirant à chaque fois un peu plus. Il avait essayé de prendre un livre pour se changer les idées, mais cela n'avait pas fonctionné. Il s'était alors décidé pour son remède ultime contre l'insomnie : Le Da Vinci Code.
Ce livre, considéré comme une merveille du genre par le plus grand nombre était toujours un véritable mystère pour lui. Après pas moins de 80 tentatives, il n'avait toujours pas dépassé la page 100, mais il ne perdait pas espoir même si ce n'était pas pour ce jour là. Il finit par se résoudre à reposer le livre sur sa table de nuit en voyant qu'il ne parvenait pas plus à lire qu'à s'endormir, jetant au passage un coup d'œil à son réveil. 6h40 s'affichait en rouge vif, il soupira et entreprit de se lever, de toute façon, le sommeil le semblait le fuir inexorablement.
Il se doucha et s'habilla, prenant tout son temps puisqu'il n'avait rien de presser à faire. La galerie n'ouvrait pas avant dix heures, et il avait promis à Draco de l'attendre pour téléphoner. Après avoir bu un grand verre de lait frais, et erré dans cottage en essayant de faire le moins de bruit possible et décida de sortir.
Il écrivit un petit mot à Draco, au cas où ce dernier se réveillait en son absence, prit les clefs de la voiture et partir vers la boulangerie. Puisqu'il avait tout son temps, autant en profiter pour prendre un bon petit-déjeuner; et puis cela ferait plaisir à Draco, dont le palais sucré ne pourrait que fondre à la vue de quelques viennoiseries.
Sa montre affichait neuf heures quarante-cinq lorsqu'il revint les mains pleines de sacs. Il avait dû faire plusieurs boutiques avant de trouver ce qu'il cherchait. Il ne voulait pas d'une pale imitation des croissants à la française, il voulait ce qui se trouvait de mieux dans la région. Il était allé plusieurs fois en France avec ses parents, et sa mère lui avait fait découvrir toutes les petites douceurs possibles et imaginables, des croissants au pains au chocolat en passant pas les chaussons au pommes et autres délices du genre et il adorait ça, mais ne supportait pas les imitations que les anglais faisait. Il avait même hésité à s'installer dans la capitale française juste pour ça.
Il déposa son chargement sur la table de la cuisine et sursauta en entendant une voix, légèrement excitée retentir dans son dos.
_ "Et bien c'est pas trop tôt ! Ça fait des heures que je t'attend, je commençais à croire que tu ne reviendrais pas !"
Harry se retourna en direction de la voix et sourit en voyant Draco, en caleçon rouge, les cheveux emmêlés d'une nuit probablement agitée. Le brun haussa un sourcil et demanda.
_" Des heures ? Vraiment ?"
Draco eut la grâce de rougir avant d'hausser les épaules, ce qui fit rire le brun.
_ " Alors qu'est-ce que tu as ramené de bon ?"
_ " Surprise. Va t'habiller et tout sera prêt à ton retour."
Le visage du peintre se renfrogna.
_ " Je déteste les surprises. Allez dis moi ? Il y a quoi dans tes sacs ?"
_ " Tout d'abord, on ne dis moi "il y a quoi dans tes sacs " mais "qu'est-ce qu'il y a dans tes sacs" et ensuite plus vite tu t'habilleras plus vite tu sauras, alors action !"
Le blond lui jeta son regard le plus adorable, espérant probablement faire craquer le brun, mais comme cela ne marchait pas, il finit par faire demi-tour et aller se doucher en grommelant
Harry le suivit du regard en souriant. Lucius Malfoy avait au moins raison sur un point : son fils était un vrai gamin !
Il se mit ensuite à préparer la table. Il avait fait couler le café avant de partir et celui-ci était encore chaud, il déposa donc la cafetière sur la table à côté des assiettes remplis de viennoiseries avant de commencer à préparer un jus d'orange.
Une fois que tout cela fut prêt, il jeta un regard satisfait sur la table. Oui, c'était exactement ce qu'il lui fallait pour se préparer au coup de téléphone à venir.
Il s'installa à la table et attendit que Draco revienne, ce qui ne tarda pas puisque moins de dix minutes plus tard, il était là, assis en face de lui, et regardait tout ce qui se trouvait sur la table d'un air gourmand.
Le petit déjeuner dura près d'une heure. Un record du genre. Ils avaient discuté joyeusement, tout en se délectant de pâtisseries. Harry se surprit à observer Draco tandis qu'il mangeait. C'était incroyable de voir quelle sensualité il pouvait mettre dans de simple geste. Harry était parfois tellement concentré sur les mouvements du blond qu'il en oubliait de manger, et ce dernier dû plus d'une fois le faire sortir de la "transe" dans laquelle il plongeait. Harry en venait même à se demander si Draco ne faisait pas exprès pour le faire réagir.
Lorsque la dernière bouchée fut avalée, le silence retomba entre eux. Puis la voix de Draco s'éleva, voilée d'inquiétude.
_ " Tu es prêt à appeler ?"
Harry sursauta.
_" Bien sur, pourquoi tu dis ça ?"
Le blond soupira.
_" Harry, je ne suis pas stupide, j'ai senti que tu étais tendu depuis que je suis levé. Si tu n'es pas prêt à téléphoner tout de suite, ce n'est pas grave. Je n'imaginais même pas avoir la possibilité de montrer mes œuvres à Sirius Black jusqu'à avant-hier, alors ce n'est pas à la minute. Fait le quand tu le sentiras."
Une vague de soulagement, et de tendresse traversa Harry lorsqu'il entendit ses mots. C'était tellement doux de la part de Draco, que cela lui rendit son courage vacillant.
Il sourit au jeune homme se leva, fit le tour de la table et s'arrêta devant son compagnon. Il se pencha doucement et pour la première fois depuis le début de leur relation engagea un baiser. Un baiser doux. Un baiser papillon. Un baiser de plus en plus profond, avec de plus en plus de passion. Un baiser affamé, et enivrant qui les laissa tous les deux pantois.
Harry se releva, à bout de souffle et se dirigea vers le salon, où se trouvait le seul téléphone du cottage. Il s'installa sur le canapé et fixa le téléphone quelques secondes, attendant que son cœur reprenne un rythme normal. Puis, sans prendre le temps de réfléchir composa le numéro.
Il fut surpris de voir qu'il s'en souvenait encore par cœur alors qu'il ne l'avait pas fait depuis des années. La sonnerie sembla retentir dans son oreille pendant de longues minutes. A tel point qu'il en vint à penser qu'il allait lui falloir rappeler.
Du coin de l'œil, il vit Draco qui l'observait, appuyé contre la porte, il le vit se mordiller la lèvres et lui sourire nerveusement, comme pour lui donner du courage. Harry soupira et s'apprêtait à raccrocher lorsqu'une voix familière répondu enfin.
_"Galerie Black bonjour, Hermione à l'appareil."
Hermione. Hermione travaillait toujours là.
Que d'après-midi il avait passé en sa compagnie lorsque enfant il venait s'amuser avec son parain. Il se perdit un instant dans ses souvenirs, mais il entendit bientôt la voix de la femme s'énerver tandis qu'elle répétait.
_" Allo ? Allo ? Il y a quelqu'un ? "
Il pressentit qu'elle était sur le point de raccrocher et dit à la hâte.
_ "Je souhaiterais parler à Mr Black, s'il vous plait."
_" Je suis désolée mais Mr Black n'est pas là pour l'instant. Mais je peux peut-être vous renseigner ?".
_ " J'aimerai obtenir un rendez-vous avec Mr black, je pense avoir quelques peintures qui pourrait l'intéresser."
Il y eut un instant de silence, puis Hermione demanda.
_ " Je vais prendre vos coordonnées et les communiquées à Mr Black, il vous contactera si votre proposition l'intéresse. Vous êtes Mr…?"
Le silence se fit à nouveau sur la ligne. Puis, Harry dit d'une petite voix, presque un murmure.
_" Potter."
_" Harrison ? C'est toi ?"
_" Harry. C'est Harry à présent."
Harry dut éloigner le téléphone de son oreille tant le cri qui suivit sa déclaration se fit perçant.
_"Aaaaaaaahhhhhh ! Harrison..."
_ "Harry" l'interrompit le jeune homme mais Hermione continua comme si il n'avait rien dit.
_" Ne quitte pas je vais voir si je peux te trouver un rendez-vous aujourd'hui !"
Aujourd'hui ? Harry n'aurait jamais imaginé que cela puisse être aussi rapide. Il ne s'était pas préparé à ça. Il y avait une marge entre se préparer à appeler la galerie et se trouver face à Sirius. Pourquoi avait-il promis à Draco de l'accompagner ? Il retint un soupire et regarda le blond qui n'avait pas bouger. Il sourit pour la première fois depuis qu'il avait mis les pieds dans le salon. Il n'aurait pas de regret, quelque soit le résultat de ses retrouvailles avec son parain.
_" Ah voilà. Cet après midi à 15 heure 30, ça te va ?"
_" Euh oui"
_" Bien, est-ce que tu lui amènes tes toiles où est-ce qu'il doit venir chez toi ?"
Harry tourna la tête vers le blond et lui demanda dans un souffle.
-" Tu peux amener tes toiles à la galerie, ou le rendez-vous à lieu chez toi ?"
Draco lui fit un petit signe de la main et Harry répondit à la jeune femme.
_" Ce ne sont pas mes toiles, tu sais que je n'en suis pas capable, mais celle d'un ami, et ce serait mieux chez lui."
Il donna ensuite les coordonnées de l'appartement de Draco, puis raccrocha.
Il se tut une minute, et entendit le jeune peintre avancer vers lui, puis s'assoire à ses côtés. Harry se tourna vers le blond et dit.
_ " 15h30 chez toi, cette après midi."
Draco le fixa, les yeux écarquillés.
_" Si tôt ? ".
Harry hocha la tête en silence, et posa sa tête sur le torse de Draco lorsque celui-ci lui ouvrit les bras dans un geste de soutien. L'après-midi serait difficile. Pour chacun d'eux.