8 :00 , Mon estomac était prêt et il n’attendait que ça :
son verre de vinaigre à la pomme.
Un breuvage plutôt étrange, découvert 3 ans plus tôt, au petit déjeuné de notre hotel.
Au début réticente, et à force, complètement accro,
Voilà ce qui m’aida à me lever de bonne heure, ce matin-là,
et affronter la Journée chargée qui se profilait au loin.
Nous avions décidé de sortir dans la périphérie de Kyoto ,
passant du lac Biwa aux abords du Mont Kurama.
Notre premier étape fût -autrement mieux préparée que l'année dernière-
le fameux pavillon flottant: " Ukimi-do Temple".
Nous y avons passé la matinée, absorbée par la magie des lieux,
et le calme qui y régnait.
Nous parcourions les rues alentour, sous un soleil de plomb,
tentant de trouver une explication moins farfelue que celle de l’invasion de cyborg,
à la vue des policiers gantés et caqués, en plein soleil,
qui semblaient survivre avec une facilité déconcertante, faisant la circulation
bien tranquillement dans une rue si étroite que seul un piétons pourrait passer.
WTF?
en mode fondue bourguignonne :
Trouvant enfin un bus pour nous rendre à la gare,
nous rentrions sur Kyoto, pour la deuxième étape de la journée :Le dîner.
Et pas n’importe quel dîner, je vous l’assure !
en effet, Pour profiter de notre pitance, nous devions nous rendre dans la montagne
mousseuse bordant le mont Kurama, armée de notre courage et de nos baguettes,
Pour pratiquer un sport dont la rapidité et la concentration sont les maîtres mots :
La pêche à la nouille.
C'est pour cette raison, -qui me paressait bien fantaisiste-
que nous nous retrouvions à la gare de Kibune,
Un magnifique petit village connu pour ces Kawadoko
2.1 km nous séparaient des fameux restaurants flottants,
ce qui n’est pas grand-chose en temps normal,
sauf quand il s’agit d’une route sinueuse et étroite,
montant en permanence, où l’air est si humide, que la rivière
elle-même semble vouloir s’insinué dans tous les ports de la peau.
Nous options donc pour la solution « bus »,
précédées par un yakuza, qui, en un regard persuasif,
dissuada le chauffeur de lui réclamé ne serait-ce qu’un seul centime.
Lui ,sa petite femme (bien trop jeune) et leur enfant descendirent
donc sans payer, Suivi de près par ma mère et moi-même,
qui tentions la même chose.
Cela devait plus faire penser à une œillade de chien malade,
vu le peu de succès obtenu.
.
Déçues par nos talents , nous nous mettions en route
vers le restaurant où se dérouleraient les festivités.
Celui-ci était traversé de part et d’autre par des rigoles de bambou,
dans lesquelles passaient, à toute vitesse, des petit tas de Soba
que les gens tentaient d’attraper.
Nous attendions sagement notre tour, avant de prendre place
sur le petit banc face à une petite cascade, et commencions
les joutes gustatives.
Un tas de Soba rose indiquait la fin du service,
et c’est bien repue que nous reprîmes la route,
nous arrêtant quelques minutes aux abords d’un magnifique
temple en auteur, illuminé en soirée par des centaines
de lanternes rouges .
Si vous le désirez, vous pouvez même suivre l’activité
du temple sur
>twitter< , c’est-y pas magnifique ? 8D
Suite à cette belle fin d’après-midi,
nous décidions de rentrer en ville, pour nous mettre en chasse de notre soupé.
dans l’avant dernière station où nous devions nous arrêter,
nous fûmes surpris par le nombre ahurissant de personnes en Yukata,
qui attendaient, semble-t-il, le même Metro.
Piquées par la curiosité, et après plusieurs hésitations,
nous décidions de suivre le groupe.
Quelques minutes plus tard, nous étions donc sardinement installées
dans un métro bondé.
Le trajet dura une demi-heure, avant de nous débarquer dans une
station noire de monde , d’où les gens se pressaient et s’entassaient
pour avoir vue sur le lac.
Nous n'avions rien prévu, et n'étions , comme d'habitude, au courant de rien,
mais les petits nez levés vers le ciel nous indiquèrent
qu'il s'agissait probablement d'un feu d'artifice spectaculaire.
Et ce fût le cas.
à 20 heure précise, les premières détonations
se furent entendre.
Après une demi heure et 20 torticolis,
nous reprenions le métro, ratant le grand final,
Mais sauvant nos vies d'un métro trop bondé.
le petit déjeuné, et le fameux verre de vinaigre!
Un pain dont je ne me lasserai jamais,
marbré au thé !
celui de derrière était au citron vert!