Voilà un an que nous n’avions plus foulé le sol Japonais.
Un an pendant lequel nous avons rêvé, anticipé, et préparé notre quatrième Voyage, qui vient tout juste de s’achevé.
Comme chaque année, ce périple fût riche en découvertes, diverses et variées,
avec comme point d’honneur : notre première visite de Hokkaido, la plus septentrionale des grandes îles du pays.
Notre voyage commença comme toujours dans un aéroport Allemand, entouré par les bretzel et les chopines de bière.
Nous arrivions le lendemain matin à Tokyo, ce qui signifiait que nous devions passé la journée avec les mêmes vêtements que ceux
mis dans l'avion: Fraîcheur quand tu nous tiens!
J'avais donc opté pour des vêtements ample, permettant d'y glisser discretos la bouteille de déodorant.
C'est ainsi que fût mis en place le plan diabolique en une étape , portant le nom de "Outfit mc gyver".
Une demi journée plus tard, Notre avion s'arrêta sur la piste de l'aéroport de Tokyo-Haneda alors que le soleil venait tout juste de se lever.
défaisant mes bigoudi à la hâte, nous nous précipitions sur le Limousine Bus ,
qui nous emmena à la gare de Shinjuku, ou nous attendait notre première journée d'aventure!
Après avoir déposé nos valises à l’hôtel, nous avons filé vers notre premier point stratégique de shopping : le quartier Est de Shinjuku,
où se trouve notamment le "Takashimaya" et le "Lumine est".
nos âmes s'égarèrent dans les rayons, priant pour leur salut, et rusant pour que les vendeuses acceptent de se faire prendre en photos.
quelques battements de cils et une bouche en cœur plus tard, les adorables demoiselles de Nadia se prêtèrent au Jeu.
Nous avons ensuite continué cette première journée de Shopping dans les rues du Kabukicho.
En chemin, nous commencions à ressentir une émotion palpable parmi les Tokyoïtes, et un fait plutôt rare nous sauta aux yeux:
toutes les rues de Shinjuku étaient interdites à la circulation.
Nous avons donc attendu, cuisant en plein soleil, pour découvrir le pourquoi de toute cette agitation.
La réponse nous apparu comme une évidence, dès l'arrivée de petits enfants, en tenues bariolées, jouant du Taiko.
Nous étions tombée, par hasard, en plein Eisa Festival.
les groupes de danses se sont alors relayés toutes la journée, dans toutes les rues du quartier,
amenant une foule de plus en plus dense et des yeux de plus en plus larmoyant: les miens.
c'était beau, mais surtout: il faisait mourant de chaud!
Fallait-il que ces gens soient fous, payés une fortune, ou menacés par un chantage odieux pour s'agiter de tel façon par plus de 35°.
Finalement, nous reprenions notre route en direction du Marui One, nous mouvant dans la foule
pour continuer à profiter du spectacle haut en couleurs.
arrivé sur place, je recommençai mon manège,
minaudant auprès de la vendeuse du magasin temporaire de Nude'n'rude,
qui venait de se faire rejoindre par un jeune homme vêtu d'un pantalon en cuir et de haut talon vertigineux.
Les soldes chez Angelic pretty furent une malédiction pour mon argent, mais c'est seulement le soir venu qu'une catastrophe se profila.
En effet , nous étions le jour du grand feu d'artifice de la Sumida, dans le quartier d'Asakusa.
prenant notre courage à deux main après une journée de presque 40h, nous avions pris le métro pour nous rendre dans ledit quartier.
L'erreur nous fut fatale!
Dehors, une averse orageuse déversait des torrents , obligeant la moitié des tokyoïtes se rendant à l’événement à se réfugier dans le métro
créant ainsi une masse humaines, mouillée et surchauffée, dans laquelle nous avons bien dut évoluer, malgré nous.
De Asakusa , nous n'avons vu que des rues bondées, pleines de gens à la recherche d'un malheureux taxi vide,
qui se faisait aussi rare qu'une pépite d'or dans la Rivière de mon village.
c'est donc trempée jusqu'aux os que nous avons marché, de looonggues minutes, dans les rues noires de monde, pour trouver , enfin, une solution en la gare d'Akihabara
après des heures de péripéties, nous sommes enfin rentré à Shinjuku, sans même avoir vu un seul mini bout de feu d'artifice.
Et pour couronner le tout, l'isakaya où nous avions l'habitude de nous rendre était complet.
Furt, fuck, et Bananes plantain, nous étions maudites.
échouer au Burger King fût la seule issue à notre malheur, n'ayant pas la force de chercher autre chose.
Et 45 heures après le début de notre voyage, nous nous écroulions sur nos lits.
Ce premier jour était quand même moins catastrophique que les autres années au niveau dépenses.
quelques petits craquages chez Angelic Pretty, Nadia, Muji, et Alta Studio.