Aug 29, 2006 16:53
(Comme j'ai la flemme, je vous fais un copié-collé avec un article déjà publié sur mon blog, je veux dire le vrai ;D)
Vous l'aurez sûrement remarqué, le temps des vacances n'est pas forcément celui des nouvelles. Combler ce vide serait tout autant futile que parfaitement irréalisable, car comme de nombreux petits provinciaux l'été rime pour moi avec l'épreuve difficile du retour au port d'attache. Et quand votre port d'attache est Vence, cette charmante petite commune de 17.000 âmes accrochée quelque part entre Saint Tropez et Monaco, il vous faudrait des romans pour en capter l'ambiance aussi nauséabonde que parfaitement détestable.
"Vous qui entrez ici, laissez toute espérance". Ce petit monde factice à la morale absurde et au luxe snobinard est toujours apparue à mes yeux comme une sorte de Wisteria Lane mutant, où les mères de familles névrosées cachent leur désespérantes existences derrières les façades bourgeoises de leur mas "à la provençale", comme la sauce Barilla. Et dans cette petite banlieue friquée, oubliée des psychothérapeutes, j'ai repris lentement mon rôle de frimeur égocentrique et complètement blasé, qui passe son temps à noyer sa neurasthénie chronique dans le Pimm's Coca et une compilation d'Astrud Gilberto. Mais aujourd'hui tout celà est enfin terminé. Je retourne parmi les vivants, et espère qu'un jour Septembre viendra effacer jusqu'au souvenir de cette victoire blumienne que l'on nomme les congés payés.
PS : Et pour me faire pardonner cette douloureuse absence (Ben ouai, j'espère quand même que je vous ai beaucoup manqué ;P), une petite vidéo de circonstance...