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Aug 14, 2009 12:45

La bonne orthographe est-elle une maladie mentale ?

Une émission télé était consacrée mardi soir 11 août à l’affaire dite du “tueur de l’Oise” (Faites entrer l’accusé). Ce tueur, qui sévit en Picardie l’année 1978, était gendarme de profession. Et atteint de graphorrhée : il inondait la gendarmerie de lettres manuscrites (anonymes, évidemment), pour la narguer et annoncer de nouveaux crimes. Signe distinctif, selon un de ses collègues, ces missives étaient “très bien ponctuées”. Plusieurs furent montrées en gros plan à l’écran : elles étaient d’une graphie impeccable et de surcroît exemptes de fautes d’orthographe. L’auteur, notamment, y évitait les pièges du futur et du conditionnel.
Démasqué et arrêté, il fut reconnu dément (on parla de schizophrénie) et interné, et ne passa pas devant les assises pour y répondre de ses actes. Sa maîtrise de l’orthographe et de la ponctuation a-t-elle pesé lourd dans l’appréciation des psychiatres ?

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Euh... vraiment ? Appliquer la concordance des temps et faire la différence entre "Je voudrai" et "Je voudrais" ou "Je pourrai" et "Je pourrais", ça relève du tour de force ? Je veux dire, kan on ékri pa kom sa o naturel, é vide a mant ?

ego: blablatages, writing: weird

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