L'amour

Apr 22, 2007 22:27

Title: L'amour
Rating: G
Word Count: 859
Disclaimer: I own everything except the stated references to Rousseau and the dictionary definition.
Notes: Essay written as a school assignment. Beta'ed by my essay teacher as well as classmates. Written in French.
Warning: None.
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Summary: L’amour : quelque chose de grand dont tout le monde rêve, qu’ils ne l’admettent ou pas.


L’amour : selon le Petit Larousse, il s’agit d’un sentiment intense, d’un attachement englobant l’attachement et l’attirance physique entre deux personnes. Selon le philosophe et écrivain Jean-Jacques Rousseau, le sentiment amoureux est apparu lors des débuts de la civilisation de l’homme, il y a de nombreux siècles. Lorsque l’homme de nature est devenu sédentaire et s’est mis à vivre en groupe, lui et ses semblables ont commencé à s’attacher les uns aux autres. Lorsque les hommes ont remarqué cette estime vouée à l’un ou à l’autre, ils se sont mis à se battre pour être le plus apprécié, le plus aimé de la troupe. Rousseau a pour théorie que c’est la civilisation de l’homme qui a mené à l’état dans lequel il est aujourd’hui, dans un monde rempli de guerres et de négativité. L’amour, sous différentes formes, y a évidemment joué un rôle important.

L’amour : les gens ont une opinion partagée sur le sujet. Allez voir une personne au sommet du bonheur et l’on vous dira qu’il s’agit du sentiment le plus merveilleux au monde, un état dans lequel on voudrait rester pour toujours. Puis allez voir une personnes qui se trouve dans les bas-fonds de la solitude et vous recevrez une toute autre idée : l’amour est une perte de temps, elle ne vaut rien, elle ne sert qu’à faire mal et à déstabiliser toute une vie.

L’amour : quelque chose de grand dont tout le monde rêve, qu’ils ne l’admettent ou pas. Pour reprendre encore l’idée de Rousseau, lors de l’apparition de l’estime des autres, les hommes sont devenus dépendants de l’amour. Tout le monde en a besoin. Étant moi-même une professionnelle du déni, je sais que c’est une chose d’affirmer que ce sentiment n’est pas nécessaire, alors qu’il en est une autre de mettre cette théorie en pratique.

L’amour : sous plusieurs formes. Il y a l’amour avec un « grand A », avec lequel nous trouvons l’âme sœur, la personne avec qui passer le reste de nos jours; celui que l’on ressent lorsque l’on affirme aimer pour toujours, alors que l’on souffre de ne pas pouvoir voir la personne tant aimée. Mais, on aime notre famille, on aime nos amis, on aime la lecture. Le terme « amour » a un sens large et englobe plusieurs sentiments que l’on pourrait dire « secondaires » : l’amitié, l’affection. Pas besoin d’être en amour pour aimer: l’amitié est une chose encore plus importante dans la vie de quelqu’un, ce qui vient renforcer le fait que tout le monde a besoin de l’amour. Tout le monde a besoin d’un ami, d’une personne à qui on peut se confier, une personne pour nous consoler ou nous changer les idées, une personne avec qui passer du bon temps. Nous voulons tous nous sentir apprécié, aimé de quelqu’un. C’est à cela que l’amitié sert, à combler ce vide, ce besoin d’appréciation, malgré le fait qu’il ne pourra jamais remplir cet autre vide réservé à la découverte de l’amour « avec un grand A ». Il ne fait aucun doute que l’amitié peut faire très mal : la trahison est parfois au rendez-vous, les disputes le sont sûrement encore plus.

L’amour : ou l’amitié? Il est connu qu’alors que les petits amis viennent et repartent, le véritable ami sera toujours là : après tout, n’est-il pas celui (ou celle) qui nous ramasse à la petite cuillère lorsque le supposé amour de notre vie vient de nous laisser tomber? Bien entendu, rien n’empêche que notre meilleur ami peut aussi être notre amoureux, et que l’on peut aussi bien se faire abandonner par une amie que par un petit ami. De plus, certaines personnes restent amis même après une rupture; selon moi, ce n’est qu’une preuve de plus pour affirmer que parfois, les amis restent dans le décor plus souvent que les douces moitiés. Bien sûr, cela peut aussi dépendre de la durée de la relation : la souffrance face à la perte d’un petit ami avec qui l’on a été pendant deux mois ne sera peut-être pas aussi intense que si l’on perd un ami que l’on fréquentait depuis dix ans, ou vice versa. En bout de ligne, tout dépend de la situation présente, mais d’expérience, j’ose affirmer que perdre un ami est beaucoup plus douloureux que de perdre un amoureux, et même que cette douleur dure beaucoup plus longtemps dans la première situation que dans la seconde.

L’amour : que l’on le veuille ou pas, il est omniprésent dans nos vies. Tant que l’on a des personnes dans notre entourage qui nous aiment et nous acceptent pour ce que l’on est, la relation amoureuse n’est pas un bien nécessaire. Il faut cesser de se lamenter sur notre manque d’amour. Finies les peines d’amour: c’est bien beau pleurer sur l’être qui vient de nous laisser tomber, mais nos amis sont là pour nous remettre sur pied et nous montrer que oui, il y a encore des gens qui nous aiment à notre juste valeur. Un jour viendra peut-être où l’on aura la preuve qu’il existe bel et bien, cet amour « avec un grand A » dont on entend si souvent parler.

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