I'll call him Esau Cosway and that's that, period.

Sep 20, 2010 11:57

S'il vous plaît, ne l'appelez plus Daniel, s'il vous plaît ; ne l'appelez plus Daniel !
Lui ne le mérite pas et ne le méritera JAMAIS.
Jamais, jamais, JAMAIS.

Sinon tout se brise, s'éclate quand je hurle.
« Je ferme les yeux et scelle la mort de tous;
je les rouvre et tout renaît d'un coup.
(Je crois que je vous ai inventé, vous.)»
- adapté depuis le premier verset du poème Mad Girl's Love Song par Sylvia Plath

... rien de plus beau qu'un prénom qui signifie « Dieu est Mon Juge », qui ne se trouve nulle part dans d'autres langues, qui ont dû - et doivent encore - se contenter avec des versions de celui-là.
Rien de plus beau que d'apprécier quelqu'un qui le porte sous sa forme originelle - qui, d'ailleurs, est la meilleure.
Rien de plus beau que... les soupirs émis en pensant à lui.

... rien de pire qu'un méchant qui menace la protagoniste et les noces de celle-ci en faisant courir des rumeurs au sujet d'elle - et de sa folie, prétendument « innée », et de ses vices supposés - dans les oreilles de son mari.
Rien de pire que le fait qu'il détruit ainsi les noces de cette protagoniste, qui était plutôt sympa, et à laquelle on s'identifie facilement - ce qui ne donne point au méchant de raison d'accélérer la dégénération de celle-là.
Rien de pire que... le fait qu'il porte ce beau prénom qui rappelle autant de belles choses.

On dirait la trahison, la meurtre, la sacrilège.

Dites ce que vous voulez en dire ; faites ce que vous voulez en faire.
Mais moi, je ne l'appelle pas Daniel, ce méchant qui s'est donné un autre prénom : Ésaü.
Appelez-le Daniel Cosway comme d'habitude ; je m'en fiche, moi. Il n'est jamais, ne sera jamais et ne pourra jamais mériter ce prénom, qui, d'ailleurs, n'était pas fait pour des types comme lui.

Non, jamais un tellement kiffable prénom à une tellement kiffable signification ne pourrait mériter être porté par un tel méchant.
Jamais, car la souillure en est insupportable.

Mais si celui qui n'est pas un onomaste peut le supporter, alors moi qui suis onomaste, je crois pouvoir tolérer le fait que j'entends et lis des « Daniel Cosway » partout. Ça ne fera rien même si celui-là - le non-onomaste - ignore qu'il partage son prénom avec un méchant ultra-méchant.

S'il le peut, je le peux.

everyday life, musings, l'enfer

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