[Fic] Marvel - Folklore - PG - Storm/Yukio - La femme-tengu et la renarde - 4/6flo_neljaApril 25 2015, 11:02:02 UTC
Ororo s'inclina devant le temple d'Inari. "Si certains ici sont intéressés par le sort de Takawa, et de son meurtrier, qu'ils s'approchent !" s'exclama-t-elle. "Renards, si vous m'entendez, je n'entends pas vous blesser, je demande simplement à être reçue !"
Elle n'attendit que quelques instants avant qu'un cercle de renards se forme autour d'elle, sous forme animale. Elle pensa immédiatement à un tribunal ; mais elle n'avait rien à se reprocher. Témoin, avocat, mais personne ne lui ferait jouer le rôle d'accusée.
"Takawa, l'un d'entre vous, a été tué." dit-elle. "Je voudrais défendre celle qui a commis l'acte. Elle ne nie pas sa culpabilité, mais qu'au moins, le commanditaire porte une part de la punition !"
"Nous ne demandons que cela." dit un des renards, au poil argenté. "Qui est-ce, et quelle preuve as-tu ?"
"Je suis allée le chercher jusque chez les tengus," déclama-t-elle, "mais je ne l'ai pas trouvé. Par contre, quelqu'un a fait tout son possible pour m'empêcher de trouver le meurtrier, et pour déclencher une guerre avec les tengus. Peut-être vous sera-t-il possible de la reconnaître à ces objets, qui lui appartenaient."
Elle sortit de ses poches une boule de verre, un charme constitué de feuilles vertes liées entre elles, un parchemin. Les renards murmurèrent dans leur langage.
"Celui ou celle qui a porté cela," dit encore Ororo, "avait pris l'apparence de celle que vous traitez de meurtrière. Peut-être, la première fois, le sang a-t-il coulé sur sa main ? Est-ce un tengu ?"
Ororo devait tout tenter, même si elle n'était pas absolument certaine. Quand Yukio avait-elle été remplacée par quelqu'un qui lui ressemblait tant, qui parlait comme elle, riait comme elle - et qui avait voulu la contrôler, et qui portait sur elle des objets magiques quand Yukio ne croyait qu'en son sabre ? Ses caresses, pourtant, avaient permis à Ororo de lui prendre sans qu'elle s'en aperçoive ce qui, espérait-elle, était une preuve.
"C'est impossible !" glapit un des renards. Sa voix, comme celle du renard argenté, était assez aiguë et soude à la fois pour pouvoir être celle d'un homme ou d'une femme. "Ceci appartient à la propre fille de Takawa, qui a créé elle-même ces instruments de vengeance ! Si elle a voulu empirer la sentence de l'assassin, cela ne la rend pas coupable !"
Ororo sentit sa force l'abandonner. Elle avait confiance en Yukio - la vraie Yukio - mais à quoi cela lui serviraut-il si elle ne pouvait rien prouver ?
Soudain, saisie d'une inspiration, elle écrasa du pied la boule de verre, déchira le talisman de feuilles. Dans les buissons, on entendit un cri.
"Je les referai !" s'exclama une jeune femme qui sortait d'un buisson - dans la direction où Storm avait laissé celle qui se faisait passer pour Yukio. "Ne crois pas qu'elle pourra m'échapper ! Elle a tué mon père !"
Ororo fixa la jeune femme aux pommettes hautes, aux yeux verts très rapprochés, et désira être elle aussi télépathe pour lui arracher la vérité de la bouche. "Pourquoi as-tu pris son apparence, si tu n'as rien à cacher ?"
"Réponds, Amaya." dit le renard argenté.
La renarde qui répondait au nom d'Amaya haussa les épaules. "Ce n'était pas assez de lui prendre la lune et sa chance, mais je ne voulais pas non plus la tuer tout de suite. Aussi, j'ai juste voulu lui prendre aussi sa petite amie."
Elle n'attendit que quelques instants avant qu'un cercle de renards se forme autour d'elle, sous forme animale. Elle pensa immédiatement à un tribunal ; mais elle n'avait rien à se reprocher. Témoin, avocat, mais personne ne lui ferait jouer le rôle d'accusée.
"Takawa, l'un d'entre vous, a été tué." dit-elle. "Je voudrais défendre celle qui a commis l'acte. Elle ne nie pas sa culpabilité, mais qu'au moins, le commanditaire porte une part de la punition !"
"Nous ne demandons que cela." dit un des renards, au poil argenté. "Qui est-ce, et quelle preuve as-tu ?"
"Je suis allée le chercher jusque chez les tengus," déclama-t-elle, "mais je ne l'ai pas trouvé. Par contre, quelqu'un a fait tout son possible pour m'empêcher de trouver le meurtrier, et pour déclencher une guerre avec les tengus. Peut-être vous sera-t-il possible de la reconnaître à ces objets, qui lui appartenaient."
Elle sortit de ses poches une boule de verre, un charme constitué de feuilles vertes liées entre elles, un parchemin. Les renards murmurèrent dans leur langage.
"Celui ou celle qui a porté cela," dit encore Ororo, "avait pris l'apparence de celle que vous traitez de meurtrière. Peut-être, la première fois, le sang a-t-il coulé sur sa main ? Est-ce un tengu ?"
Ororo devait tout tenter, même si elle n'était pas absolument certaine. Quand Yukio avait-elle été remplacée par quelqu'un qui lui ressemblait tant, qui parlait comme elle, riait comme elle - et qui avait voulu la contrôler, et qui portait sur elle des objets magiques quand Yukio ne croyait qu'en son sabre ? Ses caresses, pourtant, avaient permis à Ororo de lui prendre sans qu'elle s'en aperçoive ce qui, espérait-elle, était une preuve.
"C'est impossible !" glapit un des renards. Sa voix, comme celle du renard argenté, était assez aiguë et soude à la fois pour pouvoir être celle d'un homme ou d'une femme. "Ceci appartient à la propre fille de Takawa, qui a créé elle-même ces instruments de vengeance ! Si elle a voulu empirer la sentence de l'assassin, cela ne la rend pas coupable !"
Ororo sentit sa force l'abandonner. Elle avait confiance en Yukio - la vraie Yukio - mais à quoi cela lui serviraut-il si elle ne pouvait rien prouver ?
Soudain, saisie d'une inspiration, elle écrasa du pied la boule de verre, déchira le talisman de feuilles. Dans les buissons, on entendit un cri.
"Je les referai !" s'exclama une jeune femme qui sortait d'un buisson - dans la direction où Storm avait laissé celle qui se faisait passer pour Yukio. "Ne crois pas qu'elle pourra m'échapper ! Elle a tué mon père !"
Ororo fixa la jeune femme aux pommettes hautes, aux yeux verts très rapprochés, et désira être elle aussi télépathe pour lui arracher la vérité de la bouche. "Pourquoi as-tu pris son apparence, si tu n'as rien à cacher ?"
"Réponds, Amaya." dit le renard argenté.
La renarde qui répondait au nom d'Amaya haussa les épaules. "Ce n'était pas assez de lui prendre la lune et sa chance, mais je ne voulais pas non plus la tuer tout de suite. Aussi, j'ai juste voulu lui prendre aussi sa petite amie."
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